Je viens de me rappeler de réflexions en concours, il y a un mois donc tout récent. Elles ne m'étaient pas adressées à moi, mais à la proprio chez qui je monte, et qui est maintenant une amie (je l'accompagne au concours en tant que groom).
Pour résumer l'histoire vite fait, elle a commencé à sortir son jeune, qui a cinq ans maintenant, il y a un an en CSO. On sortait toujours au même club. Sauf qu'à son premier concours, il a eu peur d'une fille qui est descendue de la cabane du jury avec une poche (destinée à mon amie pour sa jument). En le voyant inquiet, je me suis empressée de venir récupérer la poche, mais trop tard... Sur les trois concours qui ont suivi (toujours au même club), il ne voulait pas sauter les obstacles en direction de la cabine du jury. Les autres pas de soucis.
Et donc, il y a un mois, mon amie décide de l'emmener en concours autre part. Il était un peu flippé, regardait un peu tout. Je filmais tranquillement, et à côté de moi, des gamines :
"non mais n'importe quoi, il sait pas sauter", "qu'est-ce qu'il fou là", "ça sert à rien de continuer".
Je précise que c'est une grande saucisse d'1m75 qui était engagé en prépa 60.
Ces réflexions m'ont mises hors de moi, clairement. D'où elles se permettent de le critiquer en ne sachant pas ce qu'il a vécu. Alors certes, il était hésitant sur les premiers obstacles, mais une fois décontracté il a été top
Et quand loulou était attaché au van, une autre gamine de club s'approche de lui (j'étais en train de le brosser) et dit : "oula il est grand pour un cheval de club". Du tac au tac, je lui au répondu "c'est normal, c'est pour ça que c'est pas un cheval de club"

J'avoue que j'ai pas trop compris son raisonnement à la petite. Un cheval en concours n'est pas obligatoirement cheval de club...