heza a écrit le 15/11/2014 à 19h31: |
|  | Petites nouvelles:
Alors deja quand je dis bouge c'est' tourne recule avance...bref il ne reste pas en place. Jamais leve (je m'en serait inquiète bien avant sinon)
Depuis deux jours j' arrive a l' avoir rênes ajustees et moi face a la selle sans qu'il bouge du tout. La ou ca se complique c'est des que j'approche une chaise ou autre chose pour monter. On y est arrive aujourd'hui mais pas sans travailler longtemps...c pas grave j'ai le temps perso :)
Hors de question de monter sans montoir...pour un cheval qui a eu un traumatisme au dos y a rien de pire. Je pourrais monter sans mais je pense que la je lui ferai mal. Pour connaitre l' effet de la selle qui tourne et de la pression sur le dos...bref chacun fait comme il veut mais moi je monte pas sans mobtoir.
Je suis aussi très surprise de lire qu'il faut pas passer du temps sur le montoir (bon deja avec un cheval qui bouge énormément je vois pas comment c'est possible a pars que quelqu'un le maintienne mais j' aime pas travailler dans la contrainte c'est a l' oppose de notre relation) enn plus il me semblait que c'était justement une étape importante voire cruciale!! Je veux bien des éclaircissements sur le sujet😊 |
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Ou lis tu que j'ai dit que le montoir n'est pas important ou crucial? As tu lu mon message en entier avant d'en déduire que le fait de ne pas y passer 20 minutes est une expédition du montoir? Les éclaircissements sont justement dans le message...
Je lis en plus que ton cheval a été traumatisé du dos, raison de plus pour ne pas y passer 20 ans.
Ce cheval appréhende et le fait qu'il y ait focalisation, justifie l'appréhension pour le cheval.
Un cheval a un fonctionnement très simple, c'est une vue de l'esprit de penser que plus on prend de temps pour quelque chose, plus on a de résultat. Avec un cheval, c'est en parti faux.
Le fonctionnement inné d'un cheval fait que passer du temps sur un point, se figer sur un point, signifie qu'il y a problème, c'est d'ailleurs pour cette raison que certains cavaliers créent des problèmes ou il n'y en avait pas forcément réellement en travaillant de façon trop répétitive ou insistante sur un point précis (je ne dis pas que c'est le cas de ton cheval, c'est pour comprendre l'idée).
Quand je dis qu'il faut monter rapidement c'est ne pas rester trois plombes à coté du cheval pour l'immobilité, ne pas le repositionner 100 fois, et surtout ne pas perdre de temps dans le moment très important ou on met le pied à l'étrier pour monter.
Ce qui doit prendre du temps en revanche c'est l'avant, c'est marcher dans la carrière, resangler petit à petit au fil des pas, bien le chauffer dans le dos pour son confort au montoir. On peut même le longer avant pour bien le chauffer s'il y a pathologie dorsale).
S'il bouge dans une certaine mesure, on monte quand même sans traîner, on arrête posément le cheval, on félicite, on recommencera plus tard dans la séance ou le lendemain, il a le droit d'avancer et tourner, mais jamais reculer par contre.
La meilleure preuve est votre travail avec ta monitrice qui n'a rien donné... trop long dans le temps déjà et trop de focalisation sur le problème, le montoir n'est pas quelque chose qui se rééduque en séance, ça se fait petit à petit dans le quotidien.
La meilleure des meilleures des méthodes c'est d'avoir de la tolérance au départ (surtout si c'est parce que le cheval appréhende une douleur), ne pas exiger l'immobilité totale au départ (je parle d'une rééducation comme ici), juste interdire le reculer (défense qui peut évoluer dans de très mauvais sens), ce qu'il faut c'est ne pas mettre de pression et procéder dans la méthode.