Suite de l’histoire :
La présence de Velours a été très bénéfique à Daïkhan car ça lui a appris à se soumettre à un dominant, et à comprendre les messages « gestuels » de menace. Velours est patient et vraiment gentil, mais quand bébé poussait le bouchon trop loin, il savait le remettre à sa place.
On a vu une réelle différence même avec nous, poulinou nous respectait davantage et quand on le recadrait, il obtempérait plus facilement.
Par contre Velours nous a aussi testés… J’ai mis un certain moment à m’en rendre compte car c’est un amour, vraiment pacifique, pour l’énerver il faut y aller. Mais c’est quand j’ai voulu lui imposer ma loi qu’il a commencé à vouloir m’intimider. Chez lui ça se traduisait par : je tourne mon c** vers toi et je le baisse… si tu me cherches je te tape. Par exemple quand je voulais le pousser ou l’éloigner de la gamelle de Daïkhan…
Je réagissais rapidement en le faisant bouger (en faisant attention de rester quand même hors de portée, même s’il n’a jamais été jusqu’à la ruade). Par exemple une fois j’avais la brosse dans les mains, je l’ai envoyée de toutes mes forces sur sa fesse. Le respect s’est amélioré, mais du coup la confiance, sur ce cheval assez craintif, en pâtissait.
J’ai donc fait appel à un éthologue qui utilise la méthode Parelli (c’est pas celle que je connaissais, mais je suis plutôt ouverte) qui m’a montré les exercices à pratiquer avec lui (jeu de l’amitié, porc-épic…). Ce travail à pied a littéralement créé un lien entre nous, Velours s’est beaucoup détendu en notre compagnie, et s’est mis à rechercher le contact avec nous. Lui qui ne nous calculait pas (sauf pour manger car GROS gourmand

) est devenu vraiment « câlin ».
Sinon en extérieur, il est clair qu’il ne connaissait pas grand-chose, à part les voitures (ce qui est quand même un bon point) ; la forêt en particulier l’intriguait beaucoup, les tas de bois étaient de gros monstres…
Avec lui j’y ai été trèèès cool : rênes longues, car dès que je reste trop au contact, il stresse 2 fois plus ; au pas, quand il bloquait sur quelque chose (d’effrayant !) je le laissais regarder le temps qu’il fallait, me bornant à le remettre toujours face au monstre quand il faisait demi-tour, ce qui pouvait arriver plusieurs fois ; au bout d’un moment il surmontait sa peur, ou alors si c’était trop terrible, je mettais pied à terre et passais devant, puis je remontais plus loin.
Ces efforts ont porté leurs fruits, maintenant on attaque des monstres de + en + gros, et on trotte ! Là aussi uniquement quand je le sens détendu, avec les rênes qui flottent, je me borne juste à mettre du contact pour diriger droite/gauche, histoire qu’il oublie pas qui est aux commandes !
Et surtout je le rassure ééénormément à la voix et en le caressant. Je me rappelle qu’au début j’avais très soif en rentrant de ballade !
L'été au pré :
Ils ont vite eu droit aux masques anti mouches, Velours était trop agacé, et Daïkhan surtout pour le protéger du soleil, car bien qu'ils avaient de l'ombre, Dada dormait encore affalé de tout son long en plein soleil, je pense que c'est là qu'il avait cramé. Avec le masque, pas de souci ! Par contre c'est vraiment dommage de plus voir leurs belles bouilles
Pour Daïkhan, à part travailler le respect de la bulle lors de la visite quotidienne, on l'a laissé tranquille, c'était gratouilles, caresses :
Enfin si il a appris à donner ses pieds, rester attaché (pas trop longtemps).
On lui envoyait son ballon, de temps en temps, pour l'inciter à jouer, mais ensuite on le laisser s'amuser tout seul, j'avais trop peur que ça aie des conséquences après sur le respect envers nous.
Durant l'été il a bien grandi et changé (il avait d'ailleurs perdu très vite car en même temps l'herbe s'est faite plus rare), il perdait son côté poulinou nounours et commençait déjà à ressembler à un "grand".
Sa tête :