Donc suite de l'histoire : je cherchais un compagnon de pré pour poulinou. J'étais partie sur un hongre assez expérimenté car je trouvais important pour l'éducation d'un bébé, et puis tant qu'à faire pour monter dessus, n'ayant pas un niveau équestre follichon.
Le hasard a fait que je suis tombée sur un trotteur de 5 ans tout juste réformé... j'étais pas chaude mais je pouvais aller l'essayer sur le champ, il était pas loin, donc j'y suis quand même allée.
Et puis je sais pas, je vois ce jeunot d'1m65, assez imposant (ce que je recherchais pour mon bébé un peu trop affirmé) et un regard d'une douceur...
Sinon niveau morpho, à part qu'il était charpenté, un bon dos, et bien en chair (il lui manquait 40kg pour la boucherie), j'étais pas particulièrement attirée, moi qui aime les arabes, la lourde tête des trottou, bof. Robe banale, alezan, une grande liste, rien d'exceptionnel.
A l'essai, je trouve un cheval pas vicieux du tout, mais un peu "brutasse", pas vraiment respectueux mais pas une once d'agressivité. Je me mets en selle dans la petite carrière, bon c'est un jeune qui a déjà eu un cavalier sur le dos, mais à part ça, les actions des jambes restent sans réponse, la direction est loin d'être fine, pour le mettre au trot il faut y aller, incurvation ? connaît pas.
Bien que le travail soit énorme, je suis attirée par son côté flegmatique, assez calme malgré que je le sente désorienté.
Comme le dit l'entraîneur chez lequel il avait atterri, "c'est pas lui qui ira vous embarquer !"
Et comme je n'ai pas d'énormes ambitions et tout mon temps, et que ma priorité est d'offrir un compagnon "éducateur" à mon poulinou, ben on tombe d'accord.
Dès le lendemain il nous sera livré !
Avec le recul la seule chose que je regrette c'est de n'avoir pas fait de visite véto. On n'a eu aucun problème, heureusement, mais c'était risqué.
Le jour J, on est le 7 avril 2014, Velours (en rapport avec son regard...

) arrive, un peu stressé par le transport, se demandant sans doute où il avait atterri. On le met avec Daïkhan, qui fou de joie de voir un congénère, le suit partout en hennissant et en le collant. Velours, lui, stressé, fait le tour du pré en courrant, ce bébé collé à ses fesses... Au bout de quelques minutes, le remet en place d'une ou 2 belles ruades. On avait bien sûr pris le soin de le faire déferrer. Donc pas de bobo pour Daïkhan, mais ça lui a fait du bien car il n'avait jamais dû se frotter à un "chef".
Photos du premier jour :

Qui s'y frotte s'y pique !
Voilà, la suite bientôt !