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enfaite, je me la suis toujours remise seul, et je souffre qques minutes et pas 1 journée avec l épaule en vrac !
waoo, ca je ne pourrais pas .... |
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Pour la petite anecdote horrible :
L'année dernière j'ai été dans une clinique Privée à Aubergenville (Aubervilliers ? Je ne sais plus

). Je suis arrivée avec mon épaule déboitée : Je suis arrivée par la porte "URGENCE", la nana de l'accueil m'a fait attendre debout, l'épaule déboitée, derrière la bande jaune de son guichet à tapoter sur son clavier en me jetant de temps en temps des regards furtifs alors que je souffrais le martyr...
Finalement elle m'a autorisé à avancer, m'a fait répéter 25 fois mes coordonnées et ce qu'il m'était arrivé (une jument est partie en cacahuète alors que j'étais de dos, que je la tenais à la longe et que je refermais le prés derrière mois), toujours debout, toujours l'épaule déboîtée.
Elle m'a fait signe d'aller m'asseoir dans une salle d'attente. J'y suis allée, un patient visiblement très peiné pour moi m'a laissé sa place.
On m'a rappelé quelques minutes plus tard à un nouveau guichet. J'ai du redonner mes papiers. On m'a renvoyé m'asseoir.
J'ai attendu, attendu, attendu... Finalement un médecin a dit
"On va faire passer la jeune femme en priorité elle a l'air de souffrir" (oui je portais mon bras... à bout de bras si j'puis dire ! En ravalant mes larmes et mon envie de hurler de douleur). J'ai fais des radios.
On m'a envoyé attendre allongée dans une petite pièce toute seule... J'ai attendu... Une infirmière est venue me voir avec mes radios à la main et elle m'a dit
"Vous avez une fracture en plus d'une luxation, on va devoir vous opérer" et elle est partie... J'ai hurlé de déprime et de rage contre moi même. Une jeune infirmière est arrivée, elle m'a dit
"On va vous donner du gaz pour patienter" donc pendant 30 minutes elle est restée avec moi pour me donner ponctuellement du gaz à inhaler.
Finalement un médecin est arrivé. Brute de décoffrage (après je précise, plus de 2h avec l'épaule déboitée donc bien à froid) il a tenté de me la remettre sans gaz ni morphine, j'ai hurlé de douleur. Il a dit
"Hum c'est trop douloureux on va l'envoyer au bloc" (sachant qu'une heure avant une infirmière m'avait quand même parlé de fracture...).
On m'a monté dans une chambre d'hospitalisation. Toujours l'épaule déboitée. On m'a administré du paracétamol (youhou !). A chaque fois que des infirmières passaient dans ma chambre je leur disait
"Quand est-ce que passe le médecin ? Qu'est-ce qu'on va me faire ? Est-ce que je peux avoir de la morphine ?" à chaque fois soit on me repondait
"Bientôt" soit on me répondait
"je vais me renseigner" mais personne ne revenait...
Pour finir, l'infirmière du soir venue prendre le relais (j'ai été admise à l'hôpital à 9h du matin) m'a expliqué que les médecins opéraient d'abord les patients programmés et ensuite les urgences donc que je descendrais au bloc vers 18h.
On a finit par me donner de la morphine.
A 18h30 des brancardiers sont venus me chercher pour m'emmener au bloc sans que je n'ai vu un médecin, mes radios, sans que je ne sache pourquoi... J'ai exigé de voir un médecin avant d'entrer dans une salle.
Un Homme est venu, je lui ai parlé de la fracture, il a regardé mes radios il a dit
"Pfff j'vois rien moi, pas de fracture. Donc soit on vous la remet sous anesthésie générale, soit avec du gaz". J'ai demandé le Gaz. Je suis donc allée au bloc, un anesthésiste m'a shooté et on m'a remis l'épaule. Je me suis "réveillée", j'ai vomis. On m'a ramené dans ma chambre, on m'a donné un yahourt.
J'ai attendu et à 21h, on m'a autorisé à quitter l'hôpital.
Je m'en suis sortie avec une facture de...
618 euros pour les frais de séjour en chambre ! La pire arnaque du siècle.
Alors qu'à toutes mes précédentes luxations j'ai toujours quitté l'hôpital en quelques heures et on me l'a toujours remis rapidement avec un peu de gaz.