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Il faut être très prudent avec ce type d'affirmation (très dur) parce que c'est l'argument massue de certains groupes anti IVG. Ils développent toute une série d'affirmations autour des conséquences psychologiques d'un tel acte.
Or c'est très culpabilisant: d'abord parce que certaines femmes le vivent très bien et donc culpabilisent de ne pas ressentir de détresse psychologique, et ensuite parce que ça a vocation à démontrer la gravité de l'acte, son côté contre nature, afin de culpabiliser les femmes d'y recourir.
Donc je réitère: non ça n'est pas dure pour toutes les femmes. Et la grande majorité ne le vivent pas comme un acte dur à vivre. |
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Bon, le post est déjà bien avancé et a dérivé plutôt loin, mais je tenais juste à appuyer ce propos.
Pour avoir vécu une IVG en décembre, j'ai mis plusieurs semaines avant de me décider à avorter pendant lesquelles j'ai regardé des témoignages sur internet...
Le nombre de témoignages d'anti-IVG est extraordinaires. Tellement que pendant un moment, j'étais persuadée qu'il ne fallait pas que j'avorte de peur de le regretter et de souffrir toute ma vie. J'ai eu la chance d'avoir un déclic vers la fin du délai et d'être poussée pile au moment où il le fallait.
C'était il y a trois mois et je dois dire que.. Je n'en souffre pas. Parfois ça m'arrive de m'arrêter dans ma tête et de me dire "Merde, qu'est ce que je ferai enceinte de 5 mois là ? N'importe quoi".
Certes il y a eu des moments (très) difficile, je pense inévitablement à mon avortement quand j'entend parler de grossesses et de bébé.. Mais c'est tout. Au final je suis contente de mon choix...
Comme l'a très bien dit Lanamour, il faut vraiment faire attention avec ça, et ne surtout pas dramatiser l'acte...