estello a écrit le 21/03/2015 à 19h32: |
|  | Lanamour, pour le papi qui a dit qu'il ne pratiquait pas "ça", honnêtement je ne suis pas choquée, si il ne croit pas en l'avortement, il a malgré tout fait son job en te dirigeant vers un autre praticien.
Pour l'autre par contre, c'est grave, comment on peut refuser le remboursement par la sécu ?
Là je comprend pas, c'est pas légal ça ?
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estello Le papi il est médecin, il était mon médecin, il a le devoir d'être a minima aimable si ce n'est compréhensif. Me raccrocher au nez ne fait pas parti des choses acceptables, ni même de ne plus jamais prendre de mes nouvelles, alors même que je le consulte depuis des années.
On peut ne pas avoir envie de le pratiquer, en revanche quand on est médecin on a le devoir d'être diligent, délicat, et surtout de me protéger si je suis dans une situation vulnérable (serment d'Hippocrate). Or il m'a adressé à un bon gros con.
Pour ce qui est de l'autre médecin, non en effet ce qu'il a fait est totalement illégal. Mais que faire? Le dénoncer à l'ordre? Je n'avais aucun envie de le faire. L'histoire est réglé. Mais autant te dire que j'ai fait tourner son nom autour de moi et auprès de mon nouveau gynéco.
Quand on avorte on est vulnérable, inévitablement, car on est dans l'urgence, la panique. Il est inacceptable que certains médecins en profitent. Pas besoin de leçon de moral, pas besoin de leçon de choses. Personne ne souhaite consciemment avorter, et les gens prenant les choses avec légèreté sont tellement minoritaires que ça relève de l'exception. Et même si tu le vois comme un acte médical banal (comme moi par exemple), ça reste un truc relou, pénible, douloureux physiquement. Personne n'aime devoir consulter un médecin, personne n'aime prendre des médocs... etc.
Pour cette raison précise je trouve normal et indispensable que ça soit remboursé à 100% par la sécu. Parce qu'il serait inacceptable de pénaliser les femmes pour les abus d'une infime minorité. C'est déjà suffisamment compliqué comme ça de trouver un médecin ou un hopital qui le pratique, c'est de plus en plus compliqué. L'indépendance des femmes, leur libre arbitre, la libre disposition que nous avons sur notre corps, dépendent pourtant du droit à l'avortement.