Et bien non il ne suffit pas de décider que l'on est eleveur d'équidés pour etre agriculteur .
Pour s'installer agriculteur à titre principal il faut exploiter une surface minimum , la SMI , variable selon les régions .
Et en çe qui concerne les chevaux , un certain nombre de têtes équivaut à 1 SMI . 10 de mémoire si ça n'a pas changé . Il faut au mois 1/2 SMI pour etre eleveur ou une surface équivalent à la SMI et le temps de travail annuel est aussi pris en compte.
Sinon on est eleveur mais pas agriculteur .
Édit : et en çe qui concerne le niveau de formation il n'est exigé que pour bénéficier des aides à l'installation .
Bon, vraiment, un jour je prendrai le temps de faire la synthèse des textes applicables parce que c'est vraiment la foire.
Le Code rural est clair : si on fait sa profession de l'une des activités qu'il répute agricole, alors on est exploitant agricole, donc agriculteur. L'élevage est l'une de ces activités réputées agricole, donc les éleveurs d'équidés (ou autres) sont des agriculteurs, un point c'est tout.
Dans la mesure où ce texte est d'origine législative, aucun texte de niveau inférieur, notamment réglementaire (donc essentiellement les décrets) ne peut venir le contredire.
Là où en revanche il peut y avoir des limites en termes de nombre d'équidés - mais pas dans la qualification d'exploitant agricole, j'insiste - c'est dans la réglementation relative au contrôle des installations et peut-être celle relative aux aides publiques.
Mais ce n'est pas parce qu'on est pas "dans les clous" au regard de ces réglementations, d'origine réglementaire et spécifiques à ces sujets bien déterminés, qu'on est pas agriculteur au sens du Code rural, donc qu'on est pas éligible, par exemple, au bénéfice du statut des baux ruraux : la seule conséquence - mais pas des moindres, il est vrai - c'est qu'on peut dans ce cas se prendre un refus d'autorisation d'installation lorsqu'elle est obligatoire (ce qui est rare, mais est à vérifier avec la DREAL département par département), ou ne pas pouvoir bénéficier de certaines aides.