Ré-orientation, formations : la galère !

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Mlle_skellingto

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Ré-orientation, formations : la galère !
Posté le 19/08/2015 à 19h31
Bonjour à toutes et à tous !


Je vous expose rapidement la situation, 24ans (25 en février! ), bac +3 en poche (licence professionnelle de commerce lié au monde du cheval), travaillé pendant 2 ans en tant que responsable de point de vente dans l'alimentaire et actuellement ... AU CHÔMAGE !


Vous comprendrez évidemment que le petit " " est tooootalement ironique ...


Bref, j'ai quitté mon ancien taff avec une rupture conventionnelle pour diverses raisons sauf qu'actuellement je ne veux plus être dans la vente, mais vraiment pas ... (Horaire un peu merdique, travail "physique", pas franchement ultra bien payé comparé à l'investissement etc etc) Enfin si, j'aimerai dans des boutiques style sellerie/magasin spécialisé mais autant jouer au loto!


Tout cela pour dire que je cherche donc à me RECONVERTIR ! Olala ... Queeel grand mot ! Croyez-moi ...


Depuis toujours j'avais pensé à la formation de moniteur auto-école et là, j'ai voulu me lancer mais forcément à 6000€ et les financements et bien ... Je cherche toujours après! Alors étant donné qu'elle commence en octobre, je commence "légèrement" (vous l'aurez compris : ironie!) à me faire à l'idée que cela va me passer sous le nez ... Je continue à y croire mais vu que je suis extrêmement biiien entourée (oui, oui toujours Mme Ironie), je cherche d'autres pistes et je verrais pour une autre fois, lorsque j'aurais éventuellement les moyens de me la payer ... (Ou envisager en candidat libre mais cela est assez compliqué)


Sinon, je vois régulièrement des annonces pour des postes de secrétaire/agent d'accueil et cela me tenterait ! Seulement, malgré mon bac +3 et mes différentes expériences, mon profil ne correspond jamais ... Alors là ... Que faire !? Je sais que des BTS existent mais je n'ai pas spécialement envie de repartir pour 2 ans et en plus pour un diplôme de niveau inférieur. (Diiire qu'à la base je devais faire le BTS assistant-manager ) Alors, ma question, existe-t-il des formations professionnalisantes ? Dans l'idéal en alternance ? Mais à ce moment là, comment cela se passe-t-il par rapport à notre "statut" (reste-t-on toujours demandeur d'emploi?) et surtout par rapport à l’indemnisation (y'a t-il des modifications, un prorata effectué par rapport au "salaire" et à l'indem?) ?


En gros, je suis dans "le flou" (enfin nan, je sais plus ou moins où je vais mais bon ...) donc si certains ont changé de voie, effectuer des formations etc etc, n'hésitez pas à partager !


J'espère réellement pouvoir retrouver quelque chose rapidement et qui me plait ... Mais ce n'est franchement pas gagné !


Merci !

Narce

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Ré-orientation, formations : la galère !
Posté le 21/08/2015 à 11h28
Je comprends bien, je vois tous les jours des personnes dans ton cas et je sais que c'est difficile... Mais malheureusement à l'heure actuelle, plus personne n'a de financement. C'était juste pour souligner qu'il n'y a pas 36 000 solutions possibles.

Tu trouveras ici les grilles de salaire pour un contrat d'apprentissage, sachant que ça peut varier à la hausse en fonction de l'accord de branche de l'entreprise qui t'embauchera :

http://www.lapprenti.com/html/apprenti/salaire.asp

Il ne faut effectivement pas s'attendre à avoir un salaire "convenable" en apprentissage. Tu peux toujours tenter de négocier 100% du SMIC, mais par expérience : ça passe pas super bien au niveau de l'employeur, et c'est quasi systématiquement non...

Après tu as quand même de l'expérience, donc des choses à apporter à une entreprise. Tu peux mettre cela en avant pour négocier. Mais je reste pessimiste...

Oui, je pensais bien à la POE On ne peut faire que 3 mois de POE, donc ça n'ira pas... C'est pour ça que je te demandais la durée et le nombre d'heure de la formation.

Par contre tu n'as pas du tout compris le fonctionnement de la POE

En POE, tu coûtes zéro à l'entreprise si tout a bien été négocié (c'est mon boulot par exemple). Généralement on s'arrange pour que les coûts de la formation rentre à 100% dans les critères de prise en charge du PE, et toi tu continues de toucher des alloc chômage. Donc tu es un certain temps dans l'entreprise sous couverture PE, tu bosses et tu fais une formation en même temps. Mais l'entreprise ne débourse pas 1 centime (toujours si tout a été bien négocié mais j'ai rarement vu des cas où ça ne l'était pas).

Je tenterai d'aller voir des AE directement pour leur poser la question. ça ne coûte rien. Au pire c'est non, au mieux c'est pourquoi pas

Tous les dossiers que j'ai monté avec le GRETA étaient soit pour des salariés en CDI, soit des salariés en contrat d'apprentissage ou contrat de professionnalisation. Et il n'y avait pas de cours par correspondance, ce sont des cours "normaux" en salle de classe avec un formateur.

Dans le BTS AG, tu as une partie de compta oui. Regarde le référentiel sur internet, ça te donnera une idée !


Inextenza

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Posté le 21/08/2015 à 14h26
Hum, Julie, faudrait que je réussisse à reprendre contact avec une amie qui a été (ou qui est de nouveau je crois) monitrice d'auto-école, à peu près de ma génération, donc, sûrement de bon conseils.
Débo a un moniteur d'auto-école dans son entourage également (et là, ils sont en contact :P)

Pour le «gagner trop» pour les aides et pas assez pour y arriver… ça a été toute ma vie scolaire résumée en une phrase (jusqu'à arriver au cycle ingénieur, là, où, miracle, il existe de petites bourses allouées au mérite, et non au revenu des parents)
Et d'un point de vue bancaire, un dossier de prêt n'est pas envisageable? D'autant que, dans certaines auto écoles, il est très possible de négocier de garder le véhicule chez soi (donc, de faire l'économie de l'entretien d'un véhicule personnel).

Sinon, deux milieux que je sais porteur en ce moment:
- l'informatique applicative (en gros, développeur, surtout sur mobile)
- la comptabilité

Mais dans un cas comme dans l'autre, faut vraiment aimer pour ne pas craquer en 6 mois
Sinon, pas mal de métiers dans l'artisanat, mais, pareil, vu le temps et l'énergie à y consacrer, faut pas se louper


Lolytop1

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Ré-orientation, formations : la galère !
Posté le 21/08/2015 à 16h47
Effectivement inextenza, la comptabilité est un secteur très porteur.
Avec un diplôme en adéquation (BTS CGO ou DUT GEA au moins) les offres en CDI pleuvent. Par contre, il ne faut pas espérer une évolution rapide (en cabinet, en entreprise c'est encore différent), sauf pour ceux qui continuent jusqu'à l'expertise comptable (minimum 8 ans d'études (5 + 3 ans de stage avec examens finaux)).

Edité par lolytop1 le 21-08-2015 à 16h48

Inextenza

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Posté le 21/08/2015 à 18h56
Pour avoir eu une ex dans la compta, oui: aide comptable, avec un GEA, c'est limite garantie sans chômage (par contre, le travail en cabinet n'est pas nerveusement reposant, surtout en fin d'année et dans la période avril/mai)
Pour continuer, par contre, attention, c'est ardu: le DECF (enfin, son nouveau intitulé… c'est le grand jeu de l'Éducation Nationale, changer les noms tous les 4 ans…) est très sélectif, et il est normal d'avoir à s'y prendre à plusieurs fois pour valider tous les modules. Le DESCF, pour être expert-comptable, là, en plus de l'examen, c'est 3 ans de stage, et une revue par ses pairs… c'est un milieu très fermé, il faut le vouloir pour y arriver. Il y a aussi le commissariat aux comptes ensuite, pour rajouter une couche judiciaire au paquet d'études

Par contre, un expert comptable, ça palpe bien

Pourquoi c'est porteur? Tout simplement, dès qu'on a une activité entrepreneuriale, même indépendante, dépendre d'un cabinet agréé est soit fortement incité par l'administration fiscale (de tête, si je déclare des bénéfices sur mon activité de photographe, c'est une valorisation de 125% parce que justement je n'ai pas de comptable. Sinon, la valorisation est de 75%… donc un abattement qui peut, à lui seul, payer les heures de compta. Qui elle-même de toute façon passent en charge sur la société ) voire, selon certains status, obligé d'avoir un service comptable.
Donc, il y aura toujours du taff.
Et même du taff varié (mon ex a entres autres eu à bosser sur les comptes d'une société de Alain Thébault, concernant l'Hydroptère. Pourtant, elle était dans un petit cabinet «de quartier»!) où il faut remettre tout le temps ses connaissances à jour (ahhhh les lois de finance et la collection de Lefevre qui va avec…) chaque année.
Mais, encore une fois, le métier est parfois TRÈS stressant.

Edité par inextenza le 21-08-2015 à 18h59

Neonetmath

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Posté le 21/08/2015 à 19h15

poulca a écrit le 19/08/2015 à 19h56:
Je suis dans le même cas mais en pire puisque j'ai un parcours complètement atypique.

J'ai fais un BTS NRC (donc en commerce) et une licence pro MEA (donc en agriculture) et j'ai bossé en banque pendant 5 ans.


Mais comment t'as réussi à faire ça à 24 ans ?
Ou j'ai pas compris, c'est pas à la suite les 5 ans de banque, c'était en parallèle de tes études non ?



Les joies de la ré-orientation en effet ! Mon homme est en plein dedans également et clairement, ça n'a pas l'air simple !
J'espère que tes projets vont aboutir Melle_Skelingto !




Lolytop1

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Posté le 21/08/2015 à 19h55

inextenza a écrit le 21/08/2015 à 18h56:
Pour avoir eu une ex dans la compta, oui: aide comptable, avec un GEA, c'est limite garantie sans chômage (par contre, le travail en cabinet n'est pas nerveusement reposant, surtout en fin d'année et dans la période avril/mai)
Pour continuer, par contre, attention, c'est ardu: le DECF (enfin, son nouveau intitulé… c'est le grand jeu de l'Éducation Nationale, changer les noms tous les 4 ans…) est très sélectif, et il est normal d'avoir à s'y prendre à plusieurs fois pour valider tous les modules. Le DESCF, pour être expert-comptable, là, en plus de l'examen, c'est 3 ans de stage, et une revue par ses pairs… c'est un milieu très fermé, il faut le vouloir pour y arriver. Il y a aussi le commissariat aux comptes ensuite, pour rajouter une couche judiciaire au paquet d'études

Par contre, un expert comptable, ça palpe bien

Pourquoi c'est porteur? Tout simplement, dès qu'on a une activité entrepreneuriale, même indépendante, dépendre d'un cabinet agréé est soit fortement incité par l'administration fiscale (de tête, si je déclare des bénéfices sur mon activité de photographe, c'est une valorisation de 125% parce que justement je n'ai pas de comptable. Sinon, la valorisation est de 75%… donc un abattement qui peut, à lui seul, payer les heures de compta. Qui elle-même de toute façon passent en charge sur la société ) voire, selon certains status, obligé d'avoir un service comptable.
Donc, il y aura toujours du taff.
Et même du taff varié (mon ex a entres autres eu à bosser sur les comptes d'une société de Alain Thébault, concernant l'Hydroptère. Pourtant, elle était dans un petit cabinet «de quartier»!) où il faut remettre tout le temps ses connaissances à jour (ahhhh les lois de finance et la collection de Lefevre qui va avec…) chaque année.
Mais, encore une fois, le métier est parfois TRÈS stressant.


Exactement. En compta, il n'y a pas de demi-mesure. C'est soit on adore, soit on n'aime pas.
Personnellement, je suis dans le cursus, et c'est un domaine qui me passionne. Mais il est vrai que la remise en question est permanente dans la mesure où les normes internationales, ou même déjà au niveau national, changent régulièrement.

Edité par lolytop1 le 23-08-2015 à 20h24

Lolytop1

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Posté le 21/08/2015 à 20h00
Concernant le commissariat aux comptes, il n'y a pas d'études supplémentaires à faire : une personne titulaire du DEC (Diplôme d'Expertise Comptable) peut exercer en tant que commissaire aux comptes si elle a effectué 200h de commissariat aux comptes au moins durant son stage


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