Par contre, le récit de ta deuxième année sous anti-dépresseur et tout, fragile comme je suis ça me fait peur ! Et puis, tant de "souffrance" pour ne pas avoir le concours véto au final... Sachant que c'est le seul qui m'intéresse... Je me demande si ça en vaut la peine...
Merci pour ton témoignage !
C'est quelque chose dont on parle peu, mais c'est pourtant une réalité. Dans certaines prépas dont celle où j'ai été, c'est quelque chose de très banal d'être sous anti-dépresseurs. C'est même mon prof de bio qui m'avait dit d'en prendre, pour dire (et un prof de bio, quand bien même en prépa BCPST, n'est pas médecin, je ne t'apprends rien). Et pourtant, c'est assez lourd d'en prendre ...
Quand au fait de viser que véto, j'ai connu ça. Quand je suis rentrée en prépa, c'était "véto ou rien". En deuxième année j'ai réalisé que je n'aurais pas véto cette année. J'ai passé les écrits sans savoir ce que je voulais faire. Et peu de temps après j'ai vu une alternative possible dans une agro, et je l'ai eue.
Mais des filles qui étaient dans la même classe que moi en terminale (mais dans d'autres prépas) ont eu véto. La première a fait une 5/2 (elle avait eu plus ou moins les mêmes notes que moi la première année), et est maintenant à Maison-Alfort. La deuxième n'avait pas été admissible ni à véto ni à l'agro, du coup elle est allée en fac de bio pour passer le concours B. Elle est à Lyon maintenant.
De mon point de vue, ça n'est pas tant les notes que tu as au lycée qui comptent. Bien sûr il faut des bonnes notes pour être prise en prépa, mais ce qui est déterminant, c'est la capacité à gérer le stress et la pression. Tout le monde ne passe par la case "anti-dépresseurs", certains s'en sortent très bien même sans.