Des gens en dépression ? 02/12/16 --> C'est mieux!

Et alors ? Tu n'as pas le droit d'aller mal ??
Alors, certes, on peut avoir des raisons d'aller mal. Mais on n'est pas non plus obligés d'en avoir pour développer une dépression, tu n'as pas choisi d'être dépressive ..
Pour l'automutilation, pour te parler honnêtement ... Je crois qu'on ne s'en sort jamais vraiment. On sait toujours que ce qui soulage extrêmement bien quand on va mal, c'est de se faire du mal. Et je pense qu'on peut arrêter durant des années et reprendre du jour au lendemain à cause d'une baisse de moral, ou de problèmes plus ou moins simples à gérer.

Alors franchement, je sais pas si c'était de la dépression pour ma part, mais je vais te partager mon cas;
Alors saches déjà que je suis très jeune (Je vais avoir 16 ans), et cela s'est passé l'année dernière.
Je commençais à ne plus rien aimer, mais vraiment rien, je voulais arrêter l'équitation (pour te dire), la guitare, j'avais même quitté mon copain.Tout ce que je faisais, toute ma vie, c'était morose, ennuyeux, la vraie mélancolie. Et tout ça, c'est arrivé sans vraiment de raison en plus, et ça a duré plusieurs mois.
Je m'en suis rendue compte lors d'un cours d'équitation, où on faisait saut et où j'avais fait une chute qui m'a fait m'arrêter en plein cours.
A ce moment là je me suis rabaissée à un point pas possible, et je me rappelle que, une fois chez moi, j'avais passé ma journée à pleurer dans mon lit, à me dire que je suis nulle etc... C'est en parlant avec certains de mes proches de cela que je m'en suis rendue compte, y'avait un truc qui clochait.
Je n'ai pas pris de rendez-vous avec de psy et je n'en ai pas parlé avec mes parents, et, plusieurs mois plus tard; c'était le jour où nous avions définitivement fini le collège et le brevet, ce jour là je suis sortie avec des amis, une très grande bande, cette fois là, j'ai ris pour de vrai, j'ai aimé ça, ce jour là, c'était le déclic, je vivais.
Je saurais pas te conseiller car chaque personne est différente, mais peut être que partager mon cas pourrait aider quelqu'un, j'en sais rien, dites vous juste que la vie, c'est fait pour en profiter et faut jamais se prendre la tête et tout simplement, vivez.

Je rejoins le post, je n'ai pas tout lu.

Mais j'ai ma mère qui est en dépression depuis 14 ans... Avec une période de médoc qui allait plus ou moins bien. Mais arrêt des médocs et rechute. (Enfance difficile, décès d'un proche, mauvaise ambiance au travail) tout cela qui font qu'elle est au fond du gouffre. J'ai deux soeurs et un frère, tous plus grands, qui sont partis de la maison. Ce qui fait que je me retrouve au milieu de mes parents quand il y a une engueulade et je fais souvent tampon.

Concrètement, c'est usant, je peux pas dire que j'ai eu une période ado des plus heureuse...Idem que la période actuelle et pourtant, (j'ai des animaux, j'ai un toit, des parents ensemble, des soeurs et frère géniaux. Un copain aimant (quoique des fois il me saoule). Depuis un certain moment je suis à bout, je pleure pour un rien, je m'énerve, je me rabaisse, pas confiance en moi, ne sais pas quoi faire, me dis que tout serait plus simple si j'étais pas là. Je pourrais pas dire si c'est un début de dépression, je pense pas.
Mais j'avoue que je serais tentée d'aller voir un psy...

Il y a quelques semaines ma mère à fait une tentative de suicide... et j'ai la scène qui est gravée dans mon crâne. Toutes les fois où elle s'est barrée sans donner de nouvelles, en voiture comme une dingue... On avait peur qu'elle se plante contre un arbre...

Je suis très proche de mes soeurs et mon frère et pourtant j'ai du mal à leur parler de mon mal être, à chaque fois que j'essaie, j'ai l'impression de ne pas être comprise.

Bref, première fois que j'en parle en fait.. ça fait du bien un peu d'extériorisé.

Mais voilà, tout ça pour dire que je comprends cet état ... Et que ça atteint autant la personne en elle-même que l'entourage de celle-ci.

Bon courage en tout cas.

Lilou il n'y a pas besoin d'avoir une raison d'être en dépression

J'ai beaucoup de mal à en parler, et je n'ai jamais été diagnostiquée parce que j'arrive pas à décrocher le tel pour prendre rendez-vous (ça fait juste 3 ans que j'essaye)
Mais la dépression ça me connait plutôt bien. Ainsi que TCAs, CRCC, mutilations, comportements à risques...

D'ailleurs je commence fort en rentrant du boulot ce soir : Vodka

Kéjésuibète, je n'ai pas répondu à tes questions : C'était lors de ma deuxième année de fac et je m'en suis rendue compte progressivement. Je n'allais quasiment plus en cours, je ne mangeais plus (c'est qui qu'à perdu 15 kilos en 3 mois), je fumais du canna à longueur de journée, j'ai perdu contact avec tous mes amis, tout m'ennuyait... J'étais malheureuse et je commençais à envisager le suicide. Et un beau jour j'ai dis à mon copain de l'époque que je pensais être en dépression et il a dit "ouf, je savais pas comment t'en parler" (lui avait été dépressif sévère quelques années avant de me rencontrer), peu de temps après, mon frère (qui était aussi mon coloc' à l'époque) m'a reproché d'être déprimante. J'ai pris rdv chez un médecin dans l'espoir d'avoir un diagnostique, mais vu que je partais prochainement à l'étranger (Erasmus) c'était un peu du genre "oh pauvre petite, je ne veux pas te donner de cachets, bon maintenant sors de mon bureau". Etant complètement incapable de m'exprimer face à ça, je suis rentrée insatisfaite et traumatisée... (dixit l'incapacité à prendre rdv).

Depuis c'est allé mieux, puis pire, puis mieux, puis pire etc.

Merci à toutes pour vos histoires.

Alors je vais un peux mieux je sors au centre équestre toute la journée ( 7h - 22h ) et au niveau du bahut c'est la fin des cours donc ça va mieux.

Et puis au centre y'a une nouvelle Ju' je suis complètement tombée sous son charme. Ne l'ai pas montée, et ça m'ai jamais arrivée que je m'attache comme ça... Bref elle m'a motivée à sortir de mon lit pour aller la voir et Ducoup j'ai retrouvé mes amies du club tout ça.
Et puis aujourd'hui j'ai remonté une jument avec qui la dernière fois c'était extrêmement mal passée : elle se cabrai, embarquait.. L'horreur je me demande comment j'ai pu tenir dessus.

Bref je n'osais plus l'approcher, pendant 1 mois jusqu'à aujourd'hui ou j'ai reposé mes fesses dessus et qui s'est bien passé :)

Donc je suis assez fière de moi !

Mes crises de larmes ce sont calmées mais la tétanie j'en fais toujours bien que moins !

Bonjour everybody !
6 mois après, je vous remercie encore tous pour vos témoignages, et je vous annonce que je me porte déjà mieux ! C'est surtout que j'ai passé un été génial, j'ai une bande d'amis d'ont je me suis rapprochée, je suis meme invitée a des soirées
C'est con, mais ça ne se produisait pas avant donc je suis contente. Mes amis ont été ma meilleure thérapie :)
Voilà donc j'ai des petites rechutes parfois encore cette semaine parce que ça se passe mal au taff, mais rien de très alarmant.

Je vous fait tous de gros bisous, et merci encore pour tout.

Lilou

Chaud le sujet....
Lilou ta venue chez les quarantenaires m'a menée jusqu'ici...

Ceci est mon opinion de petit kiné-ostéo .... mais avec l'avantage certain d'être sur le terrain c'est a dire au contact de ce patient à qui l'on dit souvent c'est psy .... quand on ne lui a pas dit " la fibromyalgie ça n'existe pas" ...

En tant que kine j'ai eu beaucoup de patients fibromyalgiques ... Le choc psychologique (perte d'un être cher, travail....) qui déclenche une fibro ...je l'ai de nombreuses fois vérifié ... j'ai également constaté que chez ces patients ... (je devrais dire patientes d'ailleurs) ... on y retrouve très souvent un système nerveux fixé en cervicales supérieures C0/C1/C2 et le traitement ostéopathique sans manipulation articulaire utilisant des techniques neuro-méninges m'ont montré leur remarquable efficacité dans ce type d'irritation... le systeme nerveux constitue une entité indivisible il semble même qu'aucune autre structure dans le corps possède le même degré de connectivité et de complexité. Aussi manipuler les nerfs crâniens permet d'avoir un effet sur les sutures, les méninges et l'encéphale . Toute stimulation locale génère une réponse globale de l'organisme induite par le cerveau. Le cerveau possède une activité métabolique de sécrétion de neuromediateurs et d'hormones et toutes perturbations de sa pression intra-crânienne va modifier son activité...exemple changements des niveaux de sérotonine ou gonadotrophines après un traumatisme . Les traumatismes : asymétrie acquise, trauma crânien, infection méningite, chirurgie craniofaciale, appareil dentaire, inflammation...
Mon avis et mes observations faites n'ont d'autres ambitions que de servir votre bien être et de vous dire qu'il existe probablement d'autres pistes non explorées pour vos problèmes ... vous entendrez encore qu'un crâne adulte ne bouge pas où que la dépression n'est que psy .... et bien mon avis est tout autre ...ce qui est valable pour la fibromyalgie et la dépression, l'est également pour les céphalées, les troubles du sommeil, les acouphènes ...
Je ne compte plus les patients ayant évoqué l'envie d'en finir face à des acouphènes ou des névralgies faciales ou bien encore des céphalées ... en plus bien souvent les troubles aiment à s'additionner entre eux ... soigner votre boîte crânienne en douceur les filles elle vous le rendra ....
Biz à toutes ...
Confessions d'une ancienne névralgique d'Arnold ....

copper

Merci pour ton "témoignage" j'aime toujours en apprendre plus !
Saches que j'ai un cou de girafe dixit mon ostéo et le radiologue

lilou77310
Sache que la girafe a un cou de lilou ....7 cervicales seulement

C'est ce qu'il m'a expliqué, il m'a dit que on les voyait bien !