caroline031 Tout à fait d'accord normalement pour que le métier d'assureur reste économiquement viable un contrat trop sinistré (et donc pas rentable) est résilié.
Ce qui m'étonne c'est que ce calcul là se base sur un taux de sinistralité. Si on repart de mon calcul, résilier un contrat avec un taux de sinistralité à 37% c'est plutôt étonnant. Ça veut dire qu'il y a encore 63% de marge pour couvrir les frais de dossier, la main d'oeuvre, la réassurance, etc... et se gratter un bénéfice au passage.
Et ça veut dire que sur 100% de l'argent que tu verses si tu déclares des "petits sinistres" on te résilie avant même que tu ais récupéré ne serait-ce que 50% de ton "investissement". C'est sure que là vaut mieux avoir une cagnotte perso.
Par contre, pour un gros pépin type opération de colique ton taux de sinistralité peut facilement arriver à 200% avant d'être résilié. Auquel cas l'assureur n'aura rien gagné et même perdu de l'argent.
En résumé prévoir assurance + argent de côté est le plus sure. L'argent de côté servant pour les petits et moyens bobos et l'assurance pour les gros pépins pour lesquels on n'est pas sure d'avoir la somme le moment venu.
Je pense que les assurances d'animaux manquent encore de recule sur leur activité. Du coup, difficile d'arriver à faire des estimations sur le long terme, de trouver des règles de gestion en adéquation avec le fait d'assurer du vivant, des tarifs permettant plus de souplesse quant à la latitude pour les résiliations...
Ça va venir... mais y'a encore du boulot