@madstripes Ahhhhhh merci d'avoir éclairé ma loupiotte j'avais effectivement pas ça en tête. C'est pas l'information de l'assuré le point de départ mais l'arrêt des prélèvements. Ça change tout, je comprends bien l'économie à réaliser du coup.
Mais normalement l'assureur doit attendre 1 mois après première présentation du courrier pour résilier le contrat du coup sans LRAR comment ils peuvent faire démarrer leur décompte ?
ça n'est pas tout à fait ça :
Etape n°1 : l'assureur adresse sa lettre de résiliation (peu importe à quelle date après le dernier sinistre) ;
Etape n°2 : un mois après cet envoi, l'assureur arrête les prélèvements et le contrat est résilié. S'il ne le fait pas, il est réputé ne pas avoir résilié et le contrat se poursuit donc.
Pour arrêter le décompte, il leur suffit d'envoyer la lettre de résiliation suffisamment loin de la date du prélèvement, lequel est en général mensuel ou trimestriel.
Je donne un exemple parce que je ne suis pas sur d'être clair :
Cotisation prélevée tous les 1er du mois. Courrier envoyé en lettre simple le 15 janvier donc arrivé aux alentours du 17 ou 18 janvier. Donc résiliation effective aux alentours du 17 ou 18 février. Il suffit d'arrêter le prélèvement du 1er mars et l'assureur est dans les clous.
Je vais plus loin dans le raisonnement, sur le même exemple : le 10 mars, coup de fil de l'assuré qui dit ne pas comprendre pourquoi il n'a pas été prélevé (sous entendu, il n'a rien reçu). Là, on lui fait un recommandé qui va arriver disons le 15 mars, on prélève l'échéance de mars, le contrat est résilié le 15 avril et on arrête le prélèvement du 1er mai.
Et le tour est joué.