ella18 a écrit le 11/10/2016 à 17h53:
@madstripes Pas d'accord, le cheval sera réévaluer par un "expert" dans les faits c'est souvent le même montant qui est choisi car il est trés compliqué d'estimer un cheval (+ pot de vin). De plus la valeur du cheval a la signature du contrat détermine le montant du versement mensuel a l'assurance donc ce que tu dis me parais bizarre... C'est peut être comme ça sur le papier mais dans les faits, des mecs qui se rembourse comme ça il y en a plusieurs, surtout quand le cheval vaut pas 3 clopinettes..
Non, tu confonds.
Pour les chevaux de valeur, il y a deux expertises :
La première au moment de la souscription de la police : elle sert à déterminer le montant de la prime, c'est à dire des cotisations que le propriétaire devra payer tant qu'il voudra que son cheval soit assuré.
La deuxième en cas de sinistre, c'est à dire concrétement lors du décès du cheval s'il était encore assuré à ce moment là. Cette expertise détermine la valeur vénale du cheval, c'est à dire sa valeur sur le marché au jour de son décès. S'il valait plus cher au moment de son décès qu'au moment de la souscription, tant pis pour le propriétaire, sauf si celui-ci a régulièrement déclaré à son assureur l'augmentation de la valeur de son cheval, et donc s'il a payé des primes plus importantes que celles initialement prévues. Si au contraire la valeur vénale au moment du décès est inférieure à la valeur lors de la souscription, alors c'est la première que règle l'assureur.
C'est un système très efficace pour limiter les évaluations fantaisistes faites par certains propriétaires : si leur cheval prend réellement de la valeur, ils doivent le déclarer au fil de l'eau et payer en conséquence. Sinon, ils n'ont pas plus que ce qui était convenu dès le départ.
C'est pour cela que contrairement aux idées reçues, il n'y a pas plus d'arnaques aux assurances dans le milieu du cheval qu'ailleurs. En revanche, il y a souvent de grosses discussions entre assureur et assuré au moment du décès, le premier essayant d'avoir une estimation au plus bas, le second essayant d'avoir une estimation au plus près de la valeur de souscription.