Du poney club à chez marcus ehning
Posté le 08/03/2017 à 16h51
Coucou à toutes et à tous !
Voilà après avoir partager ma mésaventure (c'est peu dire) avec mon cheval et la MAE, je voulais partager avec vous toute mon histoire sur mon expérience de cavalière.
Elle est composée de haut, de bas comme vous tous et vous toutes.
Vous reconnaissez vous dans mon histoire ?! Car on à tous la même maladie/passion
Bonne lecture ^^
Introduction
6 heures. Le réveil sonne, ca pique un peu les yeux, j’avoue, mais aujourd’hui ca pique avec bonheur.
Je me lève illico presto pour mon premier jour de travail, avale un bol de corn flakes en écoutant une radio anglaise, je ne comprends rien, mais j’ai lu un livre qui disait que ca me ferait progresser alors je tente… Je suis cavalière. Cavalière maison. Et il va falloir que je fasse des efforts, car dans les écuries du célèbre Marcus Ehning, où je viens tout juste d’être embauchée, c’est en anglais que l’on parle.
Retour sur des débuts banals
J’ai 7 ans, coiffée d’une bombe et chaussée de bottes rouges pétantes, je prends plaisir à faire mes reprises le samedi matin au poney club. Mon père assiste au cours et ça m’agace un peu, ça m’agace parce que je n’aime pas qu’on me regarde faire ce que je ne sais pas faire. J’aimerais qu’on me regarde seulement quand je fais les choses bien. Pour entendre me dire que je suis une bonne cavalière, avec de bonnes mains, une élégante position, que je ne gêne pas mon cheval et que nous avons une complicité incroyable…
C’est à mon tour de partir au galop, j’ai un peu peur, je demande le plus poliment du monde à Pop Corn de m’amener sans heurt, s’il le veut bien, jusqu’aux fesses de son prédécesseur, si cela ne le gêne pas et que je lui en serais énormément reconnaissante.
Je recule ma jambe et le shetland semble abattre le 0-100km/h en 7.87 secondes, à rendre jaloux tous les constructeurs automobiles, moi je suis par terre, j’ai envie de pleurer, mon papa est au pare botte et ma petite voix intérieure me confirme que je suis nulle.
C’est du haut de mes 7 printemps que je bascule dans l’ambivalence que nous avons tous en commun, nous équitants. Cette ambiguïté à continuer alors que ça fait mal, cette persévérance à avancer alors que ça fait peur, cette obsession de poursuivre alors qu’au fond on doute. Les chevaux, moi, ils m’ont tout pris, mais surtout, ils m’ont tout donné.