La vaccination a sa raison d'exister. Si on revient en arrière (il y a quelques décennies), la 1ère cause de mortalité au monde était les maladies infectieuses. Raison pour laquelle à cette époque, on ne vivait pas longtemps (on mourrait souvent avant l'âge de 40 ans). Aujourd'hui, pourquoi fait-on face au cancer alors qu'auparavant on y était pas confronté ? Tout simplement parce qu'on mourrait d'une infection avant même d'avoir un cancer.
Grâce à la vaccination, la variole a pu être éradiquer et maintenant, on ne se vaccine plus contre cette maladie (on parlerait de "sur-vaccination" si on continuait à le faire). Si la vaccination était obligatoire pour d'autres maladies, on pourrait également espérer en éradiquer d'autres.
Bien souvent, ceux qui sont contre la vaccination, ce sont des personnes (non scientifiques) qui ont des idées reçues comme cette notion de sur-vaccination.
Pour citer l'OMS (organisation mondiale de la santé composé de scientifiques qui ne sont pas en relation avec les industries du vaccin), voici ce qu'ils disent sur la sur-vaccination : "
Idée fausse n°6: Donner à un enfant plus d’un vaccin à la fois peut augmenter le risque d’effets secondaires néfastes, et surcharger son système immunitaire. FAUX
Les
données scientifiques montrent que l’administration de plusieurs vaccins en même temps n’a
aucun effet néfaste sur le système immunitaire de l’enfant. Les enfants sont exposés
chaque jour à
plusieurs centaines de substances exogènes (comprendre antigènes) qui
déclenchent une réponse immunitaire. Le simple fait de consommer de la nourriture introduit dans l’organisme de nouveaux antigènes, et nombreuses sont les bactéries qui vivent dans la bouche ou le nez par exemple.
Un rhume banal ou une affection de la gorge exposera l’enfant à un nombre d’antigènes beaucoup plus important que les vaccins. Les principaux avantages de l’administration de plusieurs vaccins en une seule fois sont le nombre plus limité de consultations, qui permet d’économiser temps et argent, et de plus grandes chances pour les enfants de recevoir les vaccinations recommandées à temps. En outre, lorsqu’il est possible de bénéficier d’une vaccination combinée, par exemple contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, cela signifie moins d’injections."
Source :
http://www.who.int/features/qa/84/fr/