il me semble qu'il y a une différence quand même entre un cheval Monter et un en Liberté.
moi en tous cas je ne fais pas prendre des positions qui leur nuirait au dos et compagnie.
même à l'obstacle je n'ai jamais mis un cheval en place, ni même dans n'importe quel discipline.
c'est comme de monter avec éperons et cravache, c'est un effet de mode qui perdure et font plus de dégâts que de bien, on peut avoir un cheval qui n'est pas en place et qui pourtant répond très bien a ce qu'on lui demande de faire.
L'effet de mode c'est plus de virer tous les outils sans chercher à comprendre leur utilisation exact, sans se donner la peine de travailler dur pour les maitriser sans abus. Hélas, les abus et l'utilisation inadéquate sont tellement répandus que trop de cavaliers pensent que ce sont les seules façons de faire. Ils accusent alors les outils à défaut d'accuser les utilisateurs. Après s'être débarrassé de tout sans savoir, ils font souvent aussi mal à mains nues !
La question de l'équitation ce n'est pas uniquement d'avoir un cheval qui répond bien ou non, c'est de l'avoir dans une attitude qui ne lui ruine pas le dos, les cervicales, les jarrets, les articulations.... Et pour ne pas le ruiner physiquement il faut qu'il soit en place. Et avoir un cheval en place ne se résume pas à maitriser sa tête à tout prix en lui bidouillant la bouche avec un mors, des enrênements, des licols à noeuds, ou je ne sais quoi
La difficulté de l'équitation c'est de rendre au cheval monté son aisance et son équilibre naturels lorsqu'il est en liberté et actif. Donc si, si

tout le travail intelligent de l'équitation c'est guider le cheval vers ses aptitudes naturelles malgré la charge du cavalier et de retrouver son placer.
Les nuisances causées au cheval avec un mauvaise équitation (toutes disciplines confondues) se révèlent parfois très rapidement mais souvent c'est au bout des plusieurs années que l'addition arrive. La facture finale vient elle aux portes de la retraite. Mais combien de cavaliers s'en préoccupent puisqu'à ce moment là, ils ne montent plus. Le cheval s'en débrouillera seul.
On dérive, on dérive...