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équitation et veganisme
Posté le 19/07/2017 à 10h11
Parfois j'ai la fâcheuse impression que les gens n'aiment pas le juste milieu. Se sentent-ils inconfortablement installés le cul entre deux chaises ? Pensent-ils que de se situer au milieu revient à ne prendre parti pour rien ? Je n'en sais rien, mais je constate régulièrement que les extrêmes s'opposent sans cesse et qu'on n'arrive JAMAIS à s'entendre sur un juste milieu. Le juste milieu étant l'objectif vers lequel tendre pour que chaque partie y trouve un bénéfice.
J'ai eu cette discussion avec des amies végéta*iennes très ouvertes à la discussion. Je me suis retrouvée à partager un repas en étant la seule à consommer de la viande. Loin du jugement critique sur les unes ou les autres on s'est simplement demandé vers quoi tendre demain.
On a eu un débat très intéressant sur le consommer MIEUX. Pour moi la clé est là ! Afin d'agir POUR la cause animal à la plus grande échelle et en respectant les convictions de chacun c'est déjà un très bel axe d'amélioration. Il ne s'agit pas de rendre tout le monde végétarien à court / moyen terme mais de responsabiliser le consommateur dans ses choix (pour sa santé, pour la cause animal...).
Rendez-vous compte chaque année du nombre incroyable et incalculable d'animaux morts pour rien ?! Rien car il ne seront pas consommés ou partiellement consommés. Toute cette viande (pas que mais concentrons nous là-dessus) jetées aux ordures par la restauration, la grande distribution, le consommateur qui l'a oubliée dans le frigo, etc... Consommons mieux ! Préférons les circuits courts, congelons, encourageons les restaurateurs consciencieux sur la gestion de leurs stocks, n'achetons pas plus de viande que de raison, arrêtons de jeter à tour de bras.
Rendez-vous compte également de toute la viande de m**de qu'on nous propose à manger ?! Animaux élevés en batterie, gaver de médicaments en tout genre, nourris de manière incorrecte, viandes souvent marinée pour lui donner du "goût". Outre l'aspect abjecte des conditions de détention des animaux auquel tout le monde n'est pas forcément sensible, il y a aussi l'aspect sanitaire ! Quels impacts sur notre santé ? Combien de maladies doivent encore apparaître pour qu'on prenne conscience que l'alimentation est souvent un pilier de notre bien être ? Consommons mieux ! Préférons la qualité à la quantité en achetant un petit morceau de viande plutôt qu'un gros steack pas vraiment bon, en acceptant de ne pas manger de la viande tous les jours, de faire attention aux étiquettes des produits... Cela passe par de la viande issue de bons élevages, consciencieux et sérieux.
Si déjà la moitié de la population prenait conscience de ça, que les gouvernements mettaient en oeuvre les moyens nécessaire à la traçabilité (la vraie pas ces histoires de "transformé en"), que les chaines de restaurants et les grandes distributions saisissaient le problème du gâchis à bras le corps, on changerait déjà beaucoup de choses. Et n'en déplaise à certains la condition animale évoluerait dans le bon sens : moins d'animaux abattus, des conditions d'élevage plus respectueuses, un mode de consommation plus sain. On est encore loin de l'idéal Vegan, mais voyons le verre à moitié plein, par rapport à aujourd'hui ça serait déjà un bon cap à atteindre.
Et c'est loin d'être impossible ! C'est notre consommation à chacun qui dicte aux plus gros la marche à suivre. Les gens ont souhaités du sans gluten, les industries y ont vu un marché et ont suivis, ils ont voulu plus de BIO, voyez toutes les publicités qui axent désormais leur com là-dessus, ils ont voulus du local, constatez le nombre d'étiquettes qui évoluent en ce sens, ils ont voulu du végétarien, chaque supermarché a désormais son rayon (ou au moins une partie)... Et plus on va aller dans ce sens, plus les entreprises vont être forcées de suivre le mouvement.
Fin de mon long monologue un peu hors sujet.