sarouille35
Wallhausen je crois...
petitrot
Citation :
Oui. c'est une variante du Pirelli, mais les longs caoutchoucs sont remplacés par de petits anneaux.
Celui qui est au dessus de la bouche ? Non ce n'est pas à celui là que je pense. Il n'est pas très connu.
Citation :
J’ai donc 2 questions importantes :
1/Que se passe-t-il lorsque le cheval rencontre son enrênement ? Il ne le rencontre pas: soit il est complètement détendu pour familiariser le cheval à cet outil soit il est réglé pour être actif immédiatement.
2/Pourquoi le cheval évite-il très rapidement de le rencontrer et ne s’appuie-t-il pas plutôt dessus ? il peut s'appuyer dessus mais ce n'est pas le but recherché.
Il le rencontre, dès qu'il sort de la main. Une seule fois suffit pour ne pas y revenir. On ne s'appuie pas sur quelque chose qui fait mal. Le cheval s'appuie sur la main qui le laisse faire parce que ça ne lui fait aucun mal, c'est le cavalier qui finit par en souffrir et c'est aussi un moyen de neutraliser tout mouvement parasite en plus de s'inscrire dans un schéma d'équilibre sur les épaules.
L'enrênement renvoie le cheval contre sa propre force. C'est dissuasif.
Citation :
Là, je ne suis pas d'accord: l'enrênement n'est qu'un outil, il n'a rien à voir avec de la pédagogie. C'est l'éducation du cheval qui va faire qu'il a un comportement positif.
Mon propos ne dit pas autre chose. Je me suis probablement mal exprimée : dans le cas d'un usage « thérapeutique » de l'enrênement, celui-ci va empêcher le cheval d'aller dans des excès posturaux. Excès ù le cavalier ne peut mettre aucun travail pédagogique en place, car le cheval est « hors de portée », physiquement ou mentalement. L'enrênement, dans ce cas, va permettre au cavalier d'engager, par le travail qu'il conduira, une première étape éducative. Ce n'est pas l'enrênement qui éduque, c'est bien le cavalier parce que la fenêtre de tir de l'outil le permet.
Pour le développement sur la répartition de l'énergie qui serait obtenu grâce à l'enrênement, je suis désolée mais je n'ai pas compris.

Qu'entends-tu par répartition ?
Je t'avoue que je n'arrive pas non plus à transposer cela sur le cavalier : répartit-il lui aussi l'énergie ? Pourrais-tu me donner un exemple concret de cette répartition ?
Je suis comme Ladygodiva. Je ne pense pas qu'un enrênment remplace des rênes. Ce sont des rênes de toutes façons. Des rênes sans mains pour en faire quelque chose de « vivant ».
La main dialogue. Elle écoute, indique mais adapte son discours et ses silences en permanence en fonction de l'expression du cheval. L'enrênement, la rêne fixe, ne dit rien d'autre que « stop » dès que le cheval se présente à la porte et quelle que soit sa demande. L'outil n'a qu'une seule réponse quelle que soit la question du cheval...
Tu dis aussi que les rênes ou les enrênements servent de soutien, qu'elles tiennent l'encolure. Par quel miracle ? C'est le cheval qui se tient, qui tient son encolure, comme il peut dans les limites de ce que la longueur des ficelles lui autorise, comme il veut s'il est libre. L'enrênement est attaché au surfaix, passe par la bouche, par quel magie cela ferait-il avancer les postérieurs ? A part pour rattraper un déséquilibre de la masse sur les épaules puisque les ficelles imposent une gamme de postures à l'avant main qui ne sont pas spontanées ?
Le postérieur qui avance n'est pas une garanti d'un engagement de qualité. Tout comme la salive n'est pas la garantie de la décontraction. S'il avance sans flexion des articulation, sans fléchissement des hanches, ça lui construit juste une gros muscle fessier de marathonien. Pas super intéressant. Un cheval sur les épaules qui coure derrière son équilibre va largement couvrir ses traces, son postérieur avancera certes mais de façon totalement inverse que ce qu'on peut espérer.
Je conseille fortement la lecture attentive du livre de Gerd Heuschmann « dressage moderne un jeu de massacre » pour acquérir des bases de biomécanique du cheval et comprendre ce qui détériore la locomotion et ce qui l'améliore. Quelles sont les postures favorables à la bonne gymnastique du cheval, respectant son intégrité physique, et ce qu'il faut éviter.
Et puis surtout, s'éloigner au maximum de cette obsession de vouloir gérer à tout prix la position de la tête des chevaux par l'usage d 'enrênement et de mors. Surtout concernant les jeunes chevaux.
Il faut les laisser ouverts, hauts, devant, où ils choisissent d'être. Et s'occuper de leurs fesses ! de leur abdos. Et que de ça !
Je ne sais pas si on peut autant dissocier et ordonnancer que « la position précède l'action » en ce qui concerne le cheval. Ceci est vrai pour le cavalier, je suis bien plus sceptique pour ce qui est du cheval. C'est un mouvement juste qui lui permet d'adopter une bonne attitude. Si le mouvement est faux, la posture ne peut être juste. Forcer la posture sur un corps qui fonctionne mal, c'est voué à l'échec.