cesar95 a écrit le 16/09/2017 à 15h15:
[i]Je suis désolé que vous vous sentiez agressée, ce n'était absolument pas mon objectif. En relisant mes réponses, j'ai du mal à comprendre ce qui à put vous choquer.
Les forums, le manque de ton...On se relit avec une intonation que l'autre n'a pas en lisant par lui-même... Bref, passons là-dessus
Citation :
Si je vous dit que mon métier est d'enseigner, depuis fort longtemps, l'équitation, c'est pour que vous compreniez que si je vous explique gentiment que la muserolle française se place 2 doigts sous l'apophyse zygomatique, ce n'est pas la peine de me répondre : non non, c'est faux.
En fait, sur cet exemple, ce que je ne comprends (toujours) pas, c'est que nous parlons de deux choses différentes
Je ne parle pas de la hauteur de la muserolle qui, en effet, se règle à 2 doigts de l'apophyse (et j'y pense à chaque fois que je monte car je suis souvent obligée de re-égler mon filet), mais je parlais du serrage de la muserolle. Du coup je parlais d'un sujet A et vous me répondez sur un sujet B.
Forcément, nous ne pouvons pas nous comprendre...
Citation :
Et si parfois mes réponses sont un peu lapidaires, c'est dans le but de provoquer la curiosité de l'interlocuteur et l'inciter à rechercher des réponses par lui même, de provoquer la réflexion et la curiosité. Et je ne vois pas ou j'ai pu écrire que les amateurs devraient s'abstenir....[/i]
En l'occurence, vous m'avez surtout provoqué sans le vouloir.
Pour ce qui est des amateurs, je l'ai lu ici... J'ai une déformation littéraire qui fait que je lis à tort entre les lignes, ce qui n'y est pas écrit. C'était un peu maladroit, peut-être.
Ce qui m'autorise, je pense, à donner mon avis à des amateurs, certes éclairés, mais qui, au vu des écrits, on encore beaucoup à apprendre.
Bref....
ladygodiva
Citation :
Et oui, que te disent ceux qui t'apprennent la légèreté ? C'est où ça devient intéressant car ça donne une base pour rebondir.
En effet, je n'ai pas vu la réponse sous cet angle.
Et je ne peux pas y répondre, car comme je l'ai dis, c'est moi qui déduis quelle méthode est utilisée lorsqu'on me fait cours, mais jamais, ô grand jamais, on ne m'a dit "Moi je suis dans l'école de la légereté."
D'ailleurs, en presque 20ans d'équitation, personne ne s'est réclamé de telle ou telle école auprès de moi, et l'équitation qu'on m'a dispensée à d'abord été le pratico-pratique, puis, depuis peu, en prenant en compte la locomotion, le cheval, les muscles...et donc l'intellectualiser un peu plus.
C'est en lisant des choses ici et ailleurs où je me suis dis "Tiens, c'est marrant, ils parlent ici de légereté, et c'est la manière dont on me fait monter en ce moment...!"
Donc difficile de dire "En équitation de légereté, il faut faire ceci et cela". Dans ma réponse originelle, j'ai d'ailleurs précisé que c'était la manière dont on me faisait travailler, que je déduisais que ça en était, etc. Je n'ai jamais prétendu que c'était la panacée et que je détenais la vérité sur la légereté
Bref... On ne ve pas épiloguer 106ans.
Sur la montée du garrot, je reste toute ouïe.
(sans ironie!! )
Pour moi, la montée du garrot ne peut s'obtenir sans le dos, donc sans que ça travaille en dessous. Je repense au schéma qu'avait posté un forumeur ici, à propos de l'action des aides, qui menaient à l'engagement, qui menait à travailler la ligne du dos, qui menait à arrondir le cheval, qui menait au rassembler, etc... Dans mes réflexions, la montée du garrot s'obtient avec un cheval qui engage, qui commence à rassembler, qui vient sous lui et allège donc les épaules et l'avant-main.
Après, je n'ai peut-être pas la bonne définition de "montée du garrot" et ai-je autre chose en tête, mais je ne vois pas comment, physiquement, le cheval peut s'alléger devant s'il n'a pas un minimum de travail préalable.
On m'a justement fait travailler ainsi une fois - je n'ai aucune idée de l'école d'équitation du cavalier
- sur son cheval très bien dressé : engagement du cheval, favoriser la poussée de derrière, jouer dans les doigts pour amener le cheval à ne pas s'appuyer sur le mors, à se décontracter pour ne pas se bloquer; quelques exercices d'assouplissements et surtout, mobilisation des épaules. En quelques minutes, le cheval s'est mis en place, bouche à 2grammes...et le must, quand le cavalier m'a expliqué comment demander le pas espagnol, il l'a fait presque de lui-même.
Lorsque son cavalier me guidait, il m'expliquait que son cheval ne pouvait réaliser de lui-même cet exercice sans cette fameuse montée du garrot, sans avoir allégé son avant-main. Les petits exercices de mobilisation des hanches et épaules avaient favorisé cela, et notamment la décontraction du cheval.
Après, c'était il y a un an, il y a donc beaucoup de petits détails explicatifs que j'ai hélas oublié depuis.
Ce travail, ainsi que d'autres, m'ont beaucoup aidé à sentir l'importance d'assouplir, de détendre le cheval. Comme l'a dit Couagga, le cheval porte un cavalier sur le dos, ce qui réduit de beaucoup sa souplesse naturelle.
Peut-on demander à une danseuse étoile de faire un grand écart en tenue de ski, avec un sac à dos de 20kg sur le dos ? Pas sûre qu'elle y arrive aussi bien qu'en tutu et collant.
De même, pour garder l'image de la danseuse, lorsque je pratiquais un peu la danse classique, j'avais un temps d'étirement et d'échauffement.
Nos muscles sont froids, ils ont besoin d'être échauffés, étirés, travaillés avant de les utiliser de manière plus soutenue. Je ne m'imagine pas ne pas faire ainsi avec mon cheval: ses muscles ont besoin d'être réveillés, étirés, avant que je ne lui en demande plus.
Pour moi - peut-être ai-je tort - les exercices d'assouplissements sont les vocalises du cheval. Un ténor de peut sortir une voix de tête sans assouplissements de ses muscles vocaux.
Edit: balises et ortho