Citation :
L'aide des cuisses et des jarrets se fait en serrant les deux cuisses,
ou les deux jarrets, pour chasser un cheval en avant,...
C'est toi qui cite L'hotte.
Il n'est pas écrit « éperon », il est écrit « l'aide des cuisses et des jarrets ».
L'erreur pour moi est d'utiliser les éperons pour demander au cheval d'aller en avant, comme on le voit de nos jours dans les clubs du galop 4 au moniteur, plutôt que d'utiliser ses jambes et son assiette correctement avant toute chose.
Citation :
Vous admettez qu'il est nécessaire d'avoir un moyen d'envoyer le cheval en avant lorsqu'il ne répond pas aux jambes.
Je ne "l'admet" pas, je le dis tout simplement. Rien de nouveau ici, le premier moyen de faire aller en avant le cheval est les jambes, puis le stick, voire la leçon de jambes. La base du dressage du cheval et du cavalier.
Xenophon recommandait lui de faire fouetter le cheval qui refusait d'avancer, faut-il donc distribuer des fouets dans les clubs aux cavaliers galop 6 dont les montures s'acculeraient ?... Bon il a aussi dit des choses magnifiques, Xenophon
Et là, je provoque un peu, je l'avoue
Citation :
Vous l'admettez, mais pour vous ce n'est pas un usage "normal" des éperons. Je ne comprends pas pourquoi un usage exceptionnel serait une erreur comme vous l'avez écrit :
Citation :
Eperon = abaissement des hanches sans mouvement en avant. Et rien d'autre. Si c'est autre chose, c'est une erreur.
C'est une erreur que d'armer les talons des cavaliers d'éperon pour mettre en avant leurs chevaux en leur disant que cela va affiner leurs aides, palier à l'inefficacité de leurs aides ou mobiliser un cheval froid à la jambe ou mou. C'est une erreur. Il n'est pas destiné à boucher les trous d'une équitation défaillante. L'éducation à l'éperon du cheval ne vise pas à le faire jaillir devant les jambes.
Citation :
Un cheval acculé est un cheval derrière les jambes.
je suis d'accord avec ça.
Citation :
Un cheval qui abaisse ses hanches au lieu de se porter en avant quand son cavalier lui demande est un cheval acculé.
Je ne suis pas d'accord avec ça.
Un cheval qui abaisse ses hanches est un cheval qui engage, qui porte sa masse.
Tu sembles ne pas vouloir associer l'un et l'autre, abaissement et mouvement en avant, mais les opposer.
Et associer systématiquement l'abaissement à l'acculement
Je ne comprends pas bien pourquoi. Le cheval peut s'acculer avec ou sans abaissement.
Pour éviter l'acculement, ou le « soigner », il est préférable, à mon avis, d'avoir du tact et d'adapter correctement ses actions pour éviter que ça ne dégénère ou s'installe. Si le cheval est ainsi et n'a pas appris l'éperon, tu fais quoi ? Il me semble logique de savoir gérer cela sans éperon. Si la seule raison d'en porter c'est pour gérer l'acculement, là encore, je ne comprends pas bien.
Citation :
Dans le bauchérisme le cheval est rassemblé par les attaques avec opposition de la main (sans opposition le cheval se porte en avant).
Oui, peut-être. Je n'y adhère pas. Tout comme L'hotte dans sa démonstration répressive, cette vision de l'équitation n'est pas la mienne. C'est bien de connaître ses classiques, mais il faut aussi savoir se positionner soi-même dans sa pratique il me semble.
Citation :
Dans l'effet d'ensemble, dont le but n'est pas de rassembler le cheval, les éperons agissent par pression.
Si le rassembler n'est pas au cœur de l'effet d'ensemble, il n'est nul part je crois. Dans l'effet d'ensemble le cheval reste dans l'équilibre et aux ordres entre mains et jambes, respectant sans discuter les unes et les autres, prêt à se porter en tout sens.
Quelle différence fais-tu entre pression et touche ?
Citation :
L'Hotte ne décrit pas une opposition de la main, ce qui serait absurde pour envoyer le cheval en avant, mais au contraire une action impulsive de la main avec les rênes rigides (qui sont deux bâtons qui poussent la bouche en avant).
Autant pour moi,.... mais..... cette contrainte barbare vaut-elle mieux ?
En ce qui me concerne, ça ne change rien à mon ressenti sur ce genre de pratique.
Comme quoi, on va finir par rejoindre la discussion sur le dressage moderne et ancien, les maîtres de l'équitation ne sont bel et bien que des hommes, capables du meilleur comme du pire, d'où l'importance de préserver son œil critique et son indépendance d'esprit.