Je vois très bien ce dont
dolimos et toi
stantheman parlez. Mais ça c'était avant que je comprenne quelque chose de primordial... Nos chevaux sont nos miroirs, leurs réactions ne sont que le résultat de ce que l'on demande ou du travail mis en place.
J'illustre par un ex que ma mère m'a raconté :
elle avait assisté à un stage de cso qui regroupait des cavaliers de "A" donné par un grand coach.
Le stage commence il leur met une petite ligne... Mécontent de l'exécution de cet exercice, il pose 2 barres au sol et leur dit "tant que vous ne serez pas capables d'aborder proprement cette ligne de barres au sol, inutile de monter".
J'illustre mes propos avec cet exemple car, en mon sens, si des difficultés sont rencontrées pour enchainer sans encombre
alors faut revenir aux bases.
Travail sur le plat, sur des barres au sol, des cavalettis, et travailler ce souci.
D'ailleurs
badmonster a dit (ce à quoi j'adhère complètement) "il faut être 2 pour tirer"! Si le cheval se fige c'est que la main est figée, si il fait des fautes de postérieurs, c'est que le dos ne passe pas, on est donc davantage sur du "il ne peut pas faire autrement" que sur du "il est irrespectueux".
Un très grand cheval, c'est pas simple à monter, il y a de la masse, de la force, d'où la grande importance à leur apprendre à travailler avec leur tête, et pas leur force, car cela devient vite ingérable. La légèreté est oubliée, l'équilibre n'est plus, et de ce fait le saut en pâtit.
A 11ans j'ai eu une jument d'1m76 Betina V, j'étais haute comme 3 pommes, et mon coach, qui la travaillait ainsi que mon père qui la reprenait aussi, ne l'ont jamais montée en force, sinon derrière avec mon gabarit de moineaux, je volais xD
Le CSO est un art, il faut regrouper d'innombrables facteurs avant de venir toucher du doigt le tour sans erreur. Nous sommes des amateurs, mais, je rejoins là parfaitement
cesar95, quand la foulée ne sort pas (mince j'ai oublié mes lunettes à voir les foulées

), on ne lâche pas tout, mon dieu non, c'est le panache assuré
On se fait tout petit par le poids et les actes, mais on reste présent, on n'abandonne pas le navire quoi.
"vas y chouchou, on y va, je suis là, tu vas gérer" et la parole est une aide aussi (que l'on oublie trop souvent). Un cheval qui a du coeur, pardonnera, un cheval généreux saura pardonner mais finira par s'arrêter, quand aux cheval respectueux... Il s’arrêtera, marre de se faire du mal.
Nous amateur, on veut souvent "tout, tout de suite" en oubliant que l'on n'a rien sans rien...
Alors pour l'auteure du post, profite de cet hiver pour travailler ça, tu peux par exemple mettre les barres d'obstacle au sol entre les chandeliers et simuler un enchainement, et travailler ta trajectoire, ton dessin, ton attitude, déceler ce petit truc chez toi qui va déclencher la réaction de ton cheval, afin de travailler sur ça, et du coup vous progresserez.