Acheter un cheval directement à l'abattoir

ah ouais d'accord j'avais pas vu ..
j'me relâche moi ...

des sujets à polémique, on les balance et on n'y revient pas ... trop d'la balle ...

Sinon tu joue la sécurité: tu trouves quelqu'un qui fait du commerce de réformé mais qui est honnête, le cheval retravailler. Tu payeras plus cher certes mais tu auras plus de garantis et au final tu en sauve un de l'abattoir, indirectement.

( Oui c'est un peu beaucoup le concept que je veux bosser pour l'année à venir )

Sauver un cheval de l'abattoir, ça part d'une bonne idée mais gare aux désillusions... Parmi les chevaux qui partent à l'abattoir, il y a :

-Des chevaux élevés exprès pour cela (comme on élève des vaches ou des cochons), bien souvent des chevaux lourds. Là, il faut prendre contact directement avec les éleveurs. Ces chevaux sont en principe élevés dans de bonnes conditions, en groupe, en ordre de papiers.

-Des réformés de courses : ce sont surtout ceux qui ne sont plus en état d'être utilisés sous la selle qui partent à la boucherie, ceux qui sont état de démarrer une nouvelle vie sont vendus à petit prix. Attention, rééduquer un cheval de course ça peut s'avérer très compliqué, c'est pour cela que des associations sont spécialisées là-dedans, elles s'assurent aussi que l'état du cheval est compatible avec la monte. Si tu veux te passer des associations, il faudra directement prendre contact avec des entraîneurs.

-Des réformés de club : trop vieux, trop blasés, trop fatigués, trop abîmés, trop fous, etc. pour continuer en club. Tu peux contacter les clubs de ton coin pour voir ce qu'ils ont en vente.

-Et puis tu as tout ce qui traîne chez les maquignons : des chevaux que leurs propriétaires ne peuvent plus assumer, des cassés, des fous, des qui ont des papiers douteux, des sauvages, etc. Là, il y a à boire et à manger, certains (peu en réalité) feront de bons compagnons, d'autres seront des gouffres en frais véto tandis que certains seront carrément dangereux... Si tu veux acheter chez un maquignon choisis en un sérieux, c'est-à-dire qui héberge ses chevaux dans de bonnes conditions, qui les soigne, les nourri et les abreuve. Fais toi accompagner par des gens qui s'y entendent, ne cède pas au chantage au couteau et prends bien le temps de réfléchir. Vérifie les papiers bien entendu.

-N'achète surtout pas de cheval à une personne douteuse qui affame ses bêtes et les tient dans des conditions inacceptables ! Tu sauveras peut-être un cheval de condition effroyables mais tu encourageras des pratiques inacceptables ! Si plus personne n'achète à ce genre de personnage, leur commerce de misère s'éteindra de lui-même.

Tu peux prendre un réformé dans une association, dans un autre sujet tu demandais des avis sur l'écurie Seconde Chance.
Ils t'expliquent que 90% des chevaux de courses terminent leur course à l'abattoir. Donc c'est un peu les sauver de la boucherie.

Après si tu ne veux pas passer par un marchand ou une association, tu vas dans les élevages ou au centre d'entraînement des chevaux de course, à mon avis il y en a plus de la moitié qui ne feront pas l'affaire et seront bon pour la réforme. Et il vaudra des clopinettes.

atom Franchement pour moi l'idée de l'écurie de seconde chance c'est le mieux, mais le prix du transport coûtera limite le double du prix du cheval (660km), donc franchement je me dis que je peux trouver un cheval à sauver dans mon pays, mais je cherche juste un bon moyen... :/

nefa Mais je suis sûre qu'en Belgique il y a des chevaux de course. Donc va voir les centres d'entraînements. Sur 10 chevaux à l'entraînement chez un entraîneur il y en aura à peu près 3 qui pourront faire une carrière voire une petite carrière, le reste ce sera revendu aux abattoirs ou pour de la réforme.

Oh mon dieu, ce qu'il ne faut pas lire !

atom "Ils t'expliquent que 90% des chevaux de courses terminent leur course à l'abattoir. "

Et bien tu vois : moi, ça, ça me fait fuir en courant, parce que là il est évident qu'on a affaire à un escroc de première.

C'est clair, un marchand qui commence par jouer sur cette corde sensible en donnant des chiffres bidon pour faire pleurer dans les chaumières: JE FUIS!

d'apres un sujet précédent moi je dirais le maquignon oui si tu ne veux pas le monter et qu'il est pas cher .Directement a la sortie des courses NON ils sont conditionnés pour les courses il faut reprendre a zéro et c'est le deuxième qui rentre a l'écurie et bien des annees ont passés et il reste des traces (genre le cheval qui sort de sont box comme si c'était un starting bloc 4 ans apres avoir quitté les courses!!!!)

Ma fille a eu une galopeuse géniale ,mais remise patiemment en place par l'ancien proprio et ce fut long

l'association bien choisie c'est pas mal ,souvent il ne sont pas montables.

Par contre en belgique il y a une asso qui travaillait avec un maquignon (vrai urgence abattoir) une ami avait acheté 2 KWPN papier d'enfer ,un etalon reproducteur en fin de carrière et une pouliche de 3 ans avec un pieds bot .POUR 3 FOIS RIEN

jamin Quel serait un pourcentage global plus réaliste, alors ? J'imagine que ça dépend aussi des régions, du type de course (trot monté/attelé, plat, obstacle), de l'entraîneur...

Entre ceux qui courent, ceux qui sont exportés (pour les courses ou l'attelage), ceux qui sont conservés pour la reproduction, ceux qui sont revendus en club ou à des particuliers ou pour la chasse à courre, ... je ne sais pas, mais un maximum de 30% me semble plus réaliste ;)
Ce qui sur 11 à 12 000 naissances ferait quand même jusqu'à 3/4 000 TF au couteau tous les ans

Mais c'est clair qu'aucune filière ne serait viable en perdant des sous sur 9 poulains sur 10 ;)
(surtout au prix des poulinières et des saillies chez les TF ;) )

Une dernière précision à propos de l'abattoir :

A leur arrivée à l'abattoir, les chevaux sont (normalement...) contrôlés. Ils doivent être pucés, avoir un carnet sanitaire et une carte de propriétaire correspondant à la puce. Si une de ces conditions n'est pas remplie, le cheval est refusé. Certains traitements inscrits sur le carnet interdisent l'abattage ; le carnet ne doit pas non plus comprendre une interdiction d'abattage. Aussi, un cheval visiblement en mauvais état sanitaire (malade, trop faible, trop maigre, blessé, présentant des traces de coups, etc.) sera refusé (de même qu'un cheval ferré). Enfin, après l'abattage, il y a un contrôle de l'état des carcasses : une carcasse pourra être refusée en partie ou totalement si la viande n'est pas en bon état (et présente des traces de coups notamment). Avec à la clef une moins-value voir des pénalités. A l'inverse, les "belles" carcasses seront valorisées à un meilleur prix. (Oui, je sais, c'est glauque tout ça...).

Tout ça pour dire que si un marchand essaie de te vendre un cheval avec un bug de papiers ou en mauvais état avec pour argument "si tu ne le prends pas il va au couteau", passe ton chemin, ou il te ment ou il fourni une filière d'abattoir clandestin (oui oui ça existe...).

Il faut voir ce que rapporte le dixième justement, ça peut vite devenir astronomique ;) Et théoriquement il compense pour au moins quelques uns de ses copains de pré partis vers un funeste destin et qui représentent donc une perte financière conséquente.

pcql Quand je te dis 90% il y a les chevaux qui se blessent et qu'on envoie au couteau, les mauvais chevaux qui sont des bouches à nourrir, les vieux qui n'ont pas brillé et qui arrive en fin de carrière.
Donc un trotteur prend sa retraite à 10 ans et un galopeur à 12 ans. S'ils n'ont pas fait d'exploit ils prennent rarement le bon chemin.
Et tout les poulains qui présentent des défauts et qui ne pourront jamais se qualifier. Donc ce chiffre ne me paraît pas choquant.

jamin Très franchement, c'est une bonne écurie. Ils revendent les chevaux blessés, trop vieux ou trotteurs au prix de la viande voir beaucoup moins. Leur chevaux retravaillés sont dans les prix d'un bon cheval de loisir.