J'ai eu deux ans de DP sur une ponette de club que j'adorais : je sentais qu'il y avait un feeling, j'en étais déjà ravie. Un ""début"" de relation, mais plus dans mon sens que dans le sien je pense...
Une fois ou deux on avait "joué" en liberté, elle me suivait, ça suffisait à me ravir déjà
.
Plus tard, DP sur un cheval de propriétaire, que je voyais entre 3 et 4 fois par semaine, pour papouilles, câlins, soins et travail à pied en plus de le monter : il venait parfois me voir à la porte du pré, parfois pas. On avait une relation parfois un peu conflictuelle, c'était plutôt un "truc à trois" dans le sens où sa proprio est aussi ma monitrice,
elle était "présente" dans la relation même quand elle n'était pas là (ce qui ne me dérangeait pas, j'avais ma place de DP et elle me convenait tout à fait). Le cheval était câlin avec moi, joueur, m'écoutait en travail à pied, cherchait à interagir et communiquer avec moi...
Depuis un an et demi j'ai arrêté la DP avec ce cheval et acheté ma jument. Les deux sont dans le même pré. Au début quand je venais chercher ma jument au pré, j'avais un pincement au cœur parce que ma DP me suivait et
semblait déboussolé du fait que je vienne chercher un autre cheval que lui (tu imagines tous les jours tu vas chercher un enfant chez la nourrice, et puis d'un jour à l'autre tu en récupères un autre à la place
).
Ce cheval a eu une autre DP assez rapidement qui s'est très bien occupé de lui donc j'ai pu peu à peu lui laisser "sa place", nous avons réussi à faire la transition de relation même si ça a été un peu dur pour moi au début (j'étais ravie de m'occuper de ma jument, mais comme cette nouvelle relation était "toute neuve", il n'y avait pas encore le même niveau d'affection...). Aujourd'hui ce cheval sait bien que sauf exception (si je l'amène au maréchal par exemple), je ne viens pas pour lui au pré, mais il vient toujours me dire un petit bonjour, à sa manière.
On échange souvent un regard, il avance sa tête pour une caresse, vient se placer pour une gratouille... Et, le mieux du mieux,
si j'entre dans le pré déprimée et que je m'affaire (pour refaire les clôtures par exemple), il vient se mettre juste à côté de moi et avance sa tête jusqu'à être quasiment au contact, son souffle dans mon cou.
Je ne saurais te dire le pourquoi du comment, j'ai envie de dire qu'il essaie de me ""consoler"" dans ces cas là... Pendant ce temps ma jument adorée reste concentrée sur son herbe
. Mais je pense que ce cheval me reconnait toujours et m'apprécie plutôt pas mal du coup.
Faut savoir un truc : le hennissement, on prend parfois ça pour de l'affection, mais c'est parfois/souvent un "aaaah voilà la bouffe !". Pour le cheval domestique l'humain reste quand même le distributeur à nourriture
.
Pour parler de ma relation avec ma jument, je vais poster un second post parce que ça sera peut être long
.