À toi, le non-proprio frustré

Au quotidien, quand même pas, sinon il n'y aurait pas beaucoup de proprios..

Il n'y a pas de règle, chaque proprio vient s'occuper de son cheval en fonction du temps de libre qu'il a pour ça.
Tu peux avoir tous les profils.
Dans l'écurie de proprio où je suis, tu as :
- le proprio qui bosse sur Paris toute la semaine et ne vient donc que le week-end monter son cheval
- la jeune étudiante qui a du temps libre et vient monter tous les jours ou presque
- la proprio qui n'habite pas loin mais bosse trop pour venir en semaine, elle vient en revanche 2 fois par jour le week-end
- des gens comme moi qui essayent de venir entre 3 et 4 fois par semaine en fonction des dispos.

L'essentiel est d'avoir une pension qui pallie les absences = le cheval s'en fout d'être monté tous les jours par contre il doit pouvoir sortir au paddock en contrepartie.
Avec des sorties quotidiennes au pré (ce qui permet aussi de surveiller si le cheval est blessé, a perdu en fer etc..), on peut très bien ne venir voir son cheval qu'une fois par semaine si ce n'est pas possible de faire autrement.
Evidemment, faut aussi revoir ses objectifs de compétition en fonction de sa dispo pour venir monter à cheval ou alors prévoir un budget pour une pension travail en complément.

J'ai dû arrêté de monter 6 mois en raison d'un problème de santé, je n'ai pas vendu mon cheval pour autant, je l'ai mis en pension travail (parce que je voulais qu'il garde la forme mais j'aurais très bien pu le mettre en pension pré) et je ne l'ai pas beaucoup vu pendant cette période (pension loin et je ne pouvais pas conduire au début).

Bref, il n'y a pas de règles, chacun fait comme il veut (et surtout comme il peut).

lilca J'aime bien ton état d'esprit :) C'est bien d'avoir conscience de toutes les contraintes qu'implique le fait d'être proprio. Ceci dit, parfois il faut quand même se lancer, sinon on ne fait plus rien !

Exactement ! La vie est pleine de risque en général. Pour l’aventure proprio il faut être conscient des risques et ne pas croire que cela sera l’aventure « Grand Galop » quoi.

Après c’est sûr, lorsque l’on trouve sa perle, que cela colle du feu de dieu et que de club2 tu passes à Amat2 grâce au travail fait ensemble, ben clairement c’est le rêve. Voir le fruit du travail et la progression c’est ce qui permet aussi de se dire que même si on ne part plus aussi souvent en vacances, ça vaut quand même le coup car à côté de ça, tous les jours ou presque tu passes plusieurs heures avec un animal à faire quelque chose que tu aimes depuis toujours.

lilca
Merci pour ton message, ça me touche beaucoup...

Et oui, être propriétaire c'est un mélange de plein de choses : beaucoup de bonheur mais aussi de la tristesse, de l'angoisse et potentiellement de la frustration...
Le souci c'est que tant qu'on a pas franchi le pas de passer propriétaire, on ne se rend absolument pas compte de tout ce que ça implique au quotidien (même si on en a conscience, le vivre c'est encore différent !)

Pour ma part je ne regrette absolument pas d'avoir sauté le pas (même si quand c'est arrivé je n'avais absolu pas prévu de le faire, comme quoi, la vie s'occupe de nous montrer notre chemin) même si ça n'a pas toujours été rose (du temps pour se comprendre au départ, la maladie qu'elle a eu pendant 1 an + son décès extrêmement brutal...) mais ça ne m'a pas freiné pour retenter de nouveau l'aventure (même si j'aborde la question avec une autre vision et un autre état d'esprit)

Et il ne faut surtout pas oublier qu'avoir son cheval ce n'est pas simplement monter plus souvent ! C'est aussi avancer avec un être vivant qui a son propre caractère et qui souvent... Nous fera énormément évoluer (d'un point de vue équestre mais surtout personnel) si on accepte de se remettre souvent en question ^^


EDIT : J'ajouterai une dernière chose.
Pour être propriétaire il faut aimer plus le cheval que le sport qu'il permet de faire. Contrairement au club, si notre cheval se blesse et n'est plus montable à vie, il n'y a certes plus le sport mais l'animal est toujours là !

Tout à fait ! C’est une expérience dont on sort forcément grandi évidement.

Je suis aussi d’accord sur le fait qu’être proprio ce n’est pas monter forcément plus souvent, surtout si on sort d’une DP j’imagine. Mais allez voir son cheval pour simplement le papouiller et faire une balade en main. C’est cette complicité qui se crée, c’est tout ce qui est TAP, les jeux ensemble etc... J’ai même envie de dire que si on a que des objectifs sportifs, autant louer un cheval. Être proprio c’est surtout avancer avec un cheval et évoluer ensemble (et ça c’est beau).

Et de rien, je te souhaite vraiment le meilleur avec Calina ! Tu fais preuve d’une belle philosophie de vie suite à la perte de ta belle en tout cas

Personnellement je suis une non proprio frustrée et pourtant en terme de temps et d'argent ça pourrait le faire. Mais pour ça je devrais sacrifier mes autres loisirs pour libérer le budget et le temps. Et donc il ne resterais que le cheval, et je ne suis pas sûr que ça me convienne. De plus mon conjoint regarde cette passion de travers et je ne veux pas lui donner raison.

Je suis aussi une cavalière frustrée puisqu'aujourd'hui je ne peux que monter en balade, une ou deux fois par semaine, les chevaux d'une voisine mais j'ai peur de m'ennuyer vite. Mais pas question pour moi d'aller en club et la dp c'est compliqué (peu de choix par chez moi...)

lilca Là je ne suis pas d'accord.

Je suis proprio depuis plus de 15 ans maintenant, 3 chevaux au total, si j'ai fait le choix d'être proprio c'est bien parce que je voulais pouvoir monter plus souvent que 1 à 2 fois par semaine en club et surtout que je voulais pouvoir monter MON cheval, que j'aurais appris à connaître (et réciproquement), et sans devoir forcément passer par un cours avec un mono.

Je ne viens pas voir mon cheval pour lui faire des papouilles ou des balades en main, ça ne m'intéresse pas, si je voulais faire cela j'achèterai un chien. Pas envie non plus de jouer avec lui, s'il veut jouer, il a son pote de paddock pour ça.
Quand je viens le voir, c'est pour le monter ou le longer/travail en liberté.
La complicité je la crée à cheval, quand j'arrive à faire comprendre à ma monture ce que j'attends d'elle (et dieu sait que ce n'est pas simple).

J'ai des objectifs sportifs, je ne me vois absolument pas louer un cheval pour autant !

Je ne pense pas pour autant être une mauvaise proprio puisque je fais attention à offrir le meilleur cadre de vie possible à mon cheval, à varier le travail demandé, à le sortir en extérieur pour qu'il voit autre chose que la carrière etc..

Bref, on peut être proprio de toutes les manières possibles, soit en étant + axée "sport/travail" comme moi, soit en étant + "papouilles, jeux", soit en faisant les deux. Et je pense que le cheval n'est pas moins "heureux" dans un cas ou un autre.

sparkling Clairement, le budget c’est ce qui me fait aussi le plus peur.

Je vis seule, pas encore de maison, pas encore d’enfants, j’aime voyager... Je ne veux pas acheter un cheval une fois mariée par exemple car je compterai sur les fonds de mon conjoint pour combler ce que je mettrai dans mon poney. Si ça ne dure pas, je ne veux pas me retrouver coincer...

Après, il faut savoir aussi pourquoi on travaille et pourquoi on vit j’ai envie de dire. Aujourd’hui, avec quelques aménagement dans mon mode de vie, je suis capable de subvenir à l’entretien d’un cheval, mais c’est vrai qu’il ne restera plus vraiment d’«à côté ». C’est un choix de vie, qui me tente beaucoup car j’ai la chance d’avoir des horaires de bureau donc je pourrais être aux écuries tous les soirs. Mais j’ai développé un mode de vie quand même assez confortable donc saurais-je sacrifier tout cela. Telle est la question (qui pour le moment ne se pose pas vraiment encore, je dois déjà apprendre à monter ça me fait me poser déjà assez de questions comme ça lol)

museane

Je comprends parfaitement ! Mais si j’ai la chance plus tard de pouvoir venir voir mon cheval tous les jours, ben j’aurais largement de créneau pour faire plein de choses dans ma semaine.

Après, franchement j’avoue que je suis loin d’imaginer comment s’organise une semaine de travail avec un cheval (c’est bien le problème d’ailleurs ), mais j’imagine que je prendrai peut-être une journée dans le semaine pour juste faire du brouting/papouilles/promenade en main.

Parce que le principe de monter plus souvent, je valide à 100% ! Mais il reste encore 6j dans la semaine ou c’est possible, donc si on y intègre une ou deux séance TAP, ça laisse encore 4 monte par semaine ! (Bon j’avoue en pratique on est peut-être pas aussi dispo mais tu vois ce que je veux dire :) )

Parce que je pense que je serai aussi plus axé "sport/travail" aussi finalement mais y’a bien un jour où j’aurai la flemme et faire juste une balade en main ben c’est quelque chose qui me fera tout autant plaisir je pense :).

En même j’en suis encore à une monte par semaine, alors tu me dis de faire un pansage à un cheval un jour où je ne monte pas, je suis heureuse quand même hein ! lol

lilca oui je vois ce que tu veux dire.

C'est sûr que si je pouvais venir voir mon cheval tous les jours, peut-être que je prendrais le temps de rien faire avec lui à part un méga pansage ou le faire brouter au soleil..

Mais avec un boulot bien prenant, un chéri et 2 enfants, si j'arrive à venir 4 fois par semaine c'est un maximum, donc du coup faut que je sois efficace !

Je monte notamment souvent entre midi et deux, autant te dire que je ne traîne pas : 15 mn pour y aller, 20mn pour préparer le cheval, 10 mn de détente en liberté, 10 mn de détente à cheval, 30 mn de vrai boulot, 5mn rênes longues, 15 mn pour déseller et remettre au paddock, 15 mn pour revenir au taf.. (et oui plus de temps pour déjeuner ! j'ai maigri depuis que je monte le midi ! ).
Je peux éventuellement essayer de caser 20 secondes de papouilles mais c'est chaud...

lilca merci de m'avoir citée et de suivre mes aventures. Comme Mooxis je suis touchée.

La frustration je peux en parler parce que je l'ai été pendant des années ( 25 ans ....) et j'ai même arrêté partiellement l'équitation pendant 8 ans faute d'être propriétaire...
Comme tout le monde j'ai commencé en club et j'y ai fais mes armes ... puis est venu le temps des DP vers 16 ans ... puis des déceptions, des désillusions, des chevaux qui partent et qui te quittent sans que tu puisses rien y faire ... Je suis un cœur d'artichaut et je m'attache extrêmement vite aux animaux et ma dernière DP qu'on m'a retiré à l'arrachée pour des conflits d'ordre personnel avec la proprio a eu raison de mon acharnement pendant ces années... j'ai tout arrêté parce que je souffrais trop.
Etre propriétaire, posséder ne m'intéresse pas en soit... pour moi les animaux s'appartiennent eux mêmes...j'aime monter à cheval c'est ma passion mais ce que j'aime par dessus tout c'est créer ce lien unique et privilégié et se dire que ça on ne pourra pas me l'enlever...
Le temps a passé, j'ai monté à droite à gauche, les chevaux des amis etc mais j'avais un gros vide dans ma vie, dans mon cœur, dans mon âme ...
Et puis mon mari m'a offert mon premier cheval, j'avais 33 ans, un rescapé du mauvais camion, un cheval tout cabossé, moche, meurtri, mal nourri, mal traité, incapable de faire 3 pas en lignes droites ... et il m'a offert pendant 2 ans mes plus belles années d'équitante... pas d'équitation parce que je n'ai pas pu en tirer grand chose de ce coté là ... mais il a été ma plus efficace mais pas moins couteuse psychothérapie .. il m'a appris la patience, le renoncement, le lâcher prise, l'empathie, la bienveillance, la fermeté aussi ...
Bref, devenir propriétaire de ce cheval en miette ça a été la plus belle chose qu'il m'ait été donnée de vivre ( en dehors bien entendu de la naissance de mes enfants, la rencontre de mon zhom) dans ma vie spirituelle... car oui je considère que monter à cheval et être équitant c'est de la spiritualité

Aujourd'hui desi se repose dans un champs avec deux potes et on part en balade quand on a envie et on fait n'importe quoi genre gros galop dans les champs n'importe comment parce qu'on kiffe ça !
et Elvis, est arrivé ... et une grande grande histoire s'annonce et même s'il m'a déjà couté un bras ( et que j'ai du vendre un rein pour la dernière facture) et bien je referai tout à l'identique et le simple fait de croiser son regard .... m'émerveille pour la journée.

Très honnêtement, ma vie à moi a commencé avec l'arrivée de mon premier cheval ... alors ancienne frutrée oui assurément mais je vous invite vraiment à sauter le pas, quoiqu'il vous en coute!

Le temps, ça se trouve, l'argent aussi ( ils font de bon prix sur les organes je vous jure) ... et puis c'est la vie quoi !

Je connais ! Je monte à poney depuis mes 8ans (4ans). S’attacher à un cheval qui n’est pas le tien, vouloir le faire brouter mais tu n’as pas le droit, vouloir le monter même 30min, faire de la liberté, des gratouilles en liberté... mais tu n’peux pas, il est au club, je vais le voir dès que je peut...pour pouvoir le caresser à travers une porte de box !
200€/mois une demi pensions au club, mes parents pourrait les sacrifier...Mais 1mois ou 2 par an ! Pour le monter 4fois par semaine, j’aurais adoré.
Je scrute les annonces, je trouve des bouts de chou...en savant constamment que sa ne sert à rien

Je rêve d’un :
-Haflinger
-5 à grand Max 10ans
-qui adore les câlin
- bon caractère
-polyvalent

C’est beau de rêver

Merci de m'avoir cité aussi <3.

Je met mon grain de sel du coup.
Je suis propriétaire depuis que j'ai 18 ans. ça fait donc 9 ans maintenant. Trois chevaux.

Et franchement... j'ai connu pleins de situations.
Hyper frustrée avec altaïr. Un gentil cheval mais très limité physiquement et surtout toujours un souci de santé.
Sauf que... une fois qu'il est là, plus moyen de faire sans. Que ce soit parce que je l'adorais, qu'il était un pilier de ma vie, mais aussi parce que éthiquement parlant, je ne me voyais pas le vendre.

J'ai du me résoudre à le mettre en retraite à ses dix ans, après cinq ans de vies communes. Je l'ai exilé loin de moi, mais je paye toujours sa pension et ses soins.

Je dirais qu'avec lui, j'ai appris à me 'détacher'. Oui j'aime mes chevaux mais clairement, je ne peux pas vivre en fonction de leurs 'états'.

Ensuite, j'ai acheté mon poulain. Qui a aussi eu des soucis de santé lorsqu'il avait une année. Durant une année ça a été le doute pour savoir s'il serait montable ou non. Clairement j'ai été touchée, mais beaucoup plus détachée.

"Arrivera ce qui arrivera."

Je n'étais pas là pour les soins vu qu'il est loin de moi. Ce n'est pas pour autant que je l'aime pas, peu ou moins que Altaïr, mais clairement, je ne peux plus m'investir autant, ça me demanderait de l'énergie que je n'ai pas.

Je les vois pas comme des vélos, parce que je les adore et vraiment ils sont tout pour moi, mais j'ai pris un peu de recule.

Puis j'ai acheté Alaska. Un coup de tête, comme une évidence, je ne pouvais pas la laisser partir loin de moi.

Elle, zéro souci de santé, mais un mental plus que délicat. Pas toujours facile, mais je m'adapte. Je l'ai voulue alors j'assume.

C'est souvent ce qui ressort je trouve, en tout cas pour moi : je l'ai voulu alors j'assume.

Franchement, j'ai trois chevaux, bientôt deux seront proches de moi, et je me demande encore comment je vais tout gérer.
Mais j'ai appris à prendre du recule pour être moins frustrée. Je pense que c'est ce qui me 'sauve'.

Avec Altaïr, j'étais toujours inquiète de savoir son état de santé. Et puis il fallait que je le sorte moi pour être sur qu'il allait dehors. Et puis, est-ce qu'on lui donnait assez de foin ? Il avait bien à mangé ? ...
Franchement, c'était invivable. ça me bouffait toute mon énergie.

Aujourd'hui, j'ai trois chevaux, mais je n'ai jamais été aussi peu 'frustrée'.
Altaïr vit au parc à vie. Je sais qu'il est bien et heureux. Et si il lui arrivait quelque chose ? Et bien je gérerais sur le moment.
Alaska est proche de moi. Je n'ai pas le temps d'aller la bosser aujourd'hui ? Tant pis, ça sera pour demain. Elle vit au parc avec un copain, du foin et à boire. Elle survivra sans moi.
Jenghis Khan arrive dans 21 jours. Est-ce que je vais avoir le temps de tout gérer ? Et bien on verra bien. S'il faut j'aménagerai mon planning, le sien ou celui de Alaska.


Bref, j'ai appris à me détacher pour être moins frustrée.

Après, il y a des jours où je donnerai tout pour être non propriétaire. Déjà parce que financièrement, je serais riche (ou pas loin XD), vu les sommes que je dépense chaque moi pour chacun... Et puis, avec cet argent, je pourrais voyager, prendre des vacances à la plage, ... là je suis 'enchainée' à chez moi. Et puis, j'aurais plus de temps pour moi, pour sortir, ...

Bref. J'ai choisi cette vie alors j'assume.

Mais je pense qu'en tant que non proprio' on est frustrée de pas avoir de cheval...
et en tant que proprio', on est frustré d'avoir un cheval XD

ça revient à ce qui a déjà été dit au final, on est toujours frustré hihi...

Je rejoins le post!
Ex-propriétaire (pendant 8 ans), j'ai vendu mon poney il y a un an (presque tout pile), s'en sont suivis plusieurs mois sans équitation. Puis à la rentrée 2017 l'envie reviens, je cherche une DP, j'en trouve une, mais un mois plus tard la propriétaire me dit qu'on va arrêter (problème d'incompatibilités d'emplois du temps, que j'ai parfaitement compris)... Du coup me revoilà à pied, je cherche de nouveau une DP mais n'étant disponible qu'un jour/semaine (fixe en plus) c'est compliqué, j'essaie des chevaux mais à chaque fois les gens préfèrent se tourner vers des TP/DP (donc 2-3 fois/semaine)...
Pendant les vacances de Noël je m'occupe d'un poney dans mes anciennes écuries pendant une semaine, ça me redonne la motivation pour chercher à nouveau une DP (après plusieurs essais infructueux j'avais un peu laissé tomber). Je me met donc encore une fois à la recherche d'une DP, malheureusement j'ai déjà essayé tous les chevaux dans le coin et à chaque fois on m'a fait comprendre qu'une fois/semaine ça ne suffisait pas.
Je retourne donc dans mon ancien club (dans lequel j'ai passé 10 ans), pour garder le contact avec les chevaux et progresser un peu tant qu'à faire. Me voilà après mes 3 premiers cours et je n'attend qu'une chose c'est finir ma carte de 10 cours pour retrouver ma liberté... Le club ne me convient plus, j'ai besoin d'autonomie dans ce que je fais (que ce soit le choix du programme, la façon de faire ou la cadence), et les cours en club ne peuvent pas m'offrir cela. J'ai fait ma 1ère chute en 4 ans (avec pourtant pas mal de chevaux différents montés pendant cette période) parce qu'on m'en a trop demandé pour une reprise, avec un cheval que je ne connaissais pas et pour qui l'exercice était déjà particulièrement compliqué...

Je suis donc super frustrée parce que j'ai connu les joies (et déboires) de la vie de propriétaire et de DP, et moi qui avait dit "plus jamais de cheval" après la vente du mien, je me retrouve à feuilleter les petites annonces...

Bref tout ça pour dire qu'honnêtement oui la vie de propriétaire c'est parfois dur, que c'est un énorme investissement financier, que c'est chronophage et que ça peut être un enfer si pas de bol... Mais à côté de ce que ça offre "humainement" (sur le plan épanouissement personnel) je pense que ça vaut le coup, ça n'a vraiment rien à voir avec le fait de monter en club (beaucoup plus de galères mais aussi quelques joies en principe ).

dreamxhorse

attention je n'ai pas dit que tu fonçais dans un mur .
J'ai dis , que prendre un cheval ,quand on est chez papa et maman , sans prendre en compte le faite d'un jour on devra assumé son logement est une erreur .
Moi quand j'ai perdu mes apl ,je me suis retrouver dans la mouise , heureusement que je n'avais pas de cheval.
Aujourd'ui je vis avec mon chéri mais mon appart et mes frais ces 700 euros par mois sur un salaire de 1 100 euros .
Aprés , cela dépends des régions ,des pensions ect ... je pense qu'en Bretagne j'aurai pu etre proprio car les pensions pré sont moins cher .

edit : je trouve que calculé le cout d'un cheval a l'année ( de base ) ,et le cout de notre indépendance ,des couts de la vie ,aime beaucoup a se projeté et a voir si cela est possible ou pas .
Je crois que j'avais calculé qu'un cheval ce sera 350 e par mois avec une pension pré basic sans cours .

edit 2 : 237 e dans la pension que j'aimerai et 319 e pour les pensions les plus courante