elisel06 : pour moi, il y a 2 aspects distincts dans ce que tu relates :
- La réaction à avoir à l'instant T quand il te ramène, je fais comme toi (des aller-retours).
- Comprendre pourquoi il le fait : effectivement, physique / matos à vérifier (le mien rétive fort quand il est mal sous la selle).
Si c'est du mental ben... baisser le nombre de séances, les raccourcir, essayer de sortir (en fin de séance, quand il fait chaud, avec un autre... bref, dans des conditions où il aura moins envie de faire le c*n). Je pense que ça leur aère bien la tête quand tu fais détente et récup dehors, et que le temps passé en carrière est réduit. C'est sûr que pour ça il faut pouvoir sortir sans se faire éjecter.
Autre possibilité : le surprendre. Ça m'arrive d'aller dans la carrière, de demander un truc, bien exécuté... et de descendre. Fin de séance, on va brouter (enfin, surtout lui). Ce n'est pas prémédité mais quand c'est bien, qu'il a fait un effort particulier, je marque le coup.
J'ai aussi pris l'habitude de lâcher le mien dans la carrière à la fin de la séance. Je descends, je le déshabille et je le laisse en liberté le temps de ramasser les crottins, ranger... Souvent il en profite pour se rouler dans le sable, désherber les bordures, mâchouiller un soubassement... (liste non-exhaustive).
Voilà quelques idées
bonniecharlie : les laisser "nature", je ne suis pas convaincue que ce soit une solution pérenne. Si je veux sauter 1m ou faire une volte de 10m, ça va nécessiter un certain travail du cheval pour qu'il soit apte à le faire correctement (notamment le report de poids et l'incurvation que tu citais). Dire "Je ne le contrarie pas", ça revient à faire une croix sur ces objectifs.

Revoir ses exigences à la baisse temporairement, pourquoi pas, mais sur le moyen / long terme je suis dubitative.