Si tu avais correctement lu avant d'interprêter, tu aurais vu que j'ai justement dit que HEUREUSEMENT qu'il ne fallait pas séparer les deux... lol. Mais tu confirmes dans ton messages que sans grimper dessus, tu n'aimes pas les chevaux.
C'est très sentencieux tout ça.
Un cavalier peut difficilement nier l'aspect charnel qu'il a dans une relation avec un cheval qu'il monte.
C'est au final plus compliqué que aimer les chevaux ou aimer l'équitation. On peut aimer l'acte d'équitation avec un cheval et pas un autre, dans ce cas qu'aime-t-on au juste?
Je me suis posé pas mal de questions là dessus ces huit dernières années.
J'ai une ponette que j'ai dû réformer à même pas dix ans. Au début, l'idée de ne plus la monter était insupportable, mais par ailleurs je n'avais envie de monter aucun autre cheval. Ensuite peu à peu, l'envie de la monter a disparu, et alors même que c'était encore possible pour du loisir modéré, je ne pouvais plus du tout concevoir de le faire. Finalement je l'ai fait, de temps en temps, à cru, cru et cordelette et ça a été très agréable. Comme sa respiration ne s'améliore pas avec le temps, ces petits plaisirs se sont espacés et ont disparu. Je la travaillais encore à pied, mais j'ai fini par arrêter aussi. Ajd elle évolue dans 13 Ha avec deux vieilles ponettes et elle se fiche éperdument de moi, sauf si j'ai de la nourriture. Je lui rends visite, je la soigne, si elle a besoin de soins vétérinaire ou de matériel j'investis, et pour le reste je la laisse vivre sa vie. Le pansage se limite à ses envies à elle ou à des obligations. Des fois je me lance dans l'activité et elle me quitte pour aller faire des choses plus intéressantes, et c'est très bien comme ça.
J'ai eu une jeune de deux ans. Comme elle était un peu chaude et avait un peu de force, au début la manipuler était une épreuve, puis de moins en moins. Cependant j'ai réussi à me convaincre au début que je pourrais tout à fait ne jamais la monter. Une manière pour moi d'éviter de penser à son débourrage...
On l'a débourrée, je ne suis pas morte. A cinq ans elle a été très malade et là, de même, la priorité était surtout à la regarder s'en sortir. Six mois plus tard j'ai eu un gros accident avec chute, on peut dire qu'elle avait bien récupéré! J'ai passé 4 mois à pied dont deux mois en béquilles ou fauteuil. A ce moment là, approcher un cheval étant difficile j'ai préféré ne pas en voir un seul. Je ne l'ai pas si mal vécu, mais retrouver ma jument a été une émotion spéciale. Pas les chevaux, ma jument.
Puis j'ai remonté, et c'est un plaisir de la monter, vraiment.
Je suis arrivée à la conclusion suivante: les chevaux sont des êtres géniaux, et je ne suis pas sûre de pouvoir me passer de vivre avec l'un d'entre eux. Monter est une sensation unique et je ne sais pas si je pourrais vivre uniquement avec un cheval de compagnie sans goûter à cette sensation.
Si je ne pouvais plus monter pour une raison mécanique pas complètement invalidante, je pourrais faire à pied. Cela dit, pour travailler à pied il faut être en condition... Je toruve l'idée d'un shet super, qqun en a parlé et j'y ai déjà pensé. Un cheval non montable règle cette question.
Si je me sens invalide pour être pleinement avec les chevaux, je préfère ne plus les voir.
Ils me coûtent cher et peut-être qu'une fois que mes juments seront parties, je n'aurai pas d'autre cheval. A ce moment là, si je n'ai plus de cheval, je ne suis pas sûre de chercher la compagnie de chevaux. Pas de club, peu probable que j'aille sur une DP. J'investirai dans autre chose ou je ferai des économies. J'imagine que ça me plaira quand même de voir des chevaux montés ou de croiser des chevaux en liberté.