crinsdorphee31 bien sûr que l'architecture est un art. Dans le milieu artistique et historique, à part quelques incultes, tout le monde sera d'accord avec toi
Et puis l'architecture ancienne, souvent peinte et ornée, racontait souvent des scènes de vie quotidienne, de grandes guerres, d'histoire des monarques ou de l'église... Souvent enjolivées, certes. Mais c'est une clef essentielle pour comprendre une époque. L'architecture a aussi connu de très nombreux courants artistiques, souvent en adéquation avec la musique, la sculpture et la peinture de l'époque...
Il y a même, pour rester dans le thème «Napoléon», une architecture qui lui est propre. Architecture néo-classique, encore, qui a notamment créé l'arc de triomphe parisien (Une copie améliorée du premier arc français qu'on trouve à Montpellier). L'empereur a bouleversé l'art, que ce soit l'art dit «officiel» ou les courants artistiques en opposition au dit-empereur.
lotiriel quand tu vois certains tableaux avec des personnes hyper moches et que tu sais qu'on enjolivait les gens
Mais Le Marengo n'a plus qu'un seul sabot, hélas. L'un a été transformé en tabatière, toujours conservé à Westminster, les autres en encriers ou boîtes. Avant de hurler, je rassure tout le monde: les sabots ont été récupéré à la mort du cheval. Le Marengo, abandonné sur place à Waterloo car dessellé (ben oui, Napoléon était piètre cavalier alors à cru sur un cheval arabe il serait pas allé loin) (enfin, le cheval si, mais pas Napoléon) a été récupéré par les anglais et rapatrié en Angleterre. Il survécu dix ans à son auguste propriétaire et eu une jolie vie avant de décéder dans le Suffolk.
C'est à ce moment qu'on préleva ses sabots et qu'on conserva son squelette et quelques crins.
A l'époque, les Européens étaient dingue des chevaux arabes. On en ramenait de l'est, de l'orient et du Maghreb... Il y eu un nombre considérable d'arabe introduit pendant la longue période de la colonisation. C'est peut-être à ce moment là que les pies furent détronés... Pendant longtemps, chevaux de prestige, les robes unies ou juste à crins noirs prirent ensuite le dessus dans les représentations artistiques... Et évidemment, les chevaux gris, d'apparence blanches, se référant à l'idéal des chevaux de l'empire romain, il était de bon ton d'avoir un cheval aux poils blancs.
Par contre, la mule resta la grande mal aimée. Apparemment ça passait pas pour des cadeaux diplomatiques
Et oui, tous les chevaux des écuries de l'empire avait un déterminant devant leur nom... LE Marengo, La Belle (on suppose que c'est elle sur l'une des versions du tableau de David).