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Foin et pension
Posté le 13/09/2018 à 07h38
jasmindusud1 bin ils ne mangent que du granulé et de la paille...
Paris c'est le désastre pour les chevaux.
Je suis native de Paris et mon premier cheval je l'ai eu en pension là bas...
Y a des écuries où tout y est en option payante comme la douche, le solarium, les couvertures, le pansage, la sellerie....
bref, tu as une pension de base avec juste du granulé et de la litière et tout le bien-être du cheval est en option payante "à la carte".
D'ailleurs encore nombreuses sont les pensions sans paddock, encore moins en herbe.
Mais il faut décortiquer le prix pour comprendre, à Paris, il y a des années tendues où tu achète le foin jusqu'à 4 voir 5 fois plus cher qu'ailleurs, l'immobilier équestre est très cher aussi, la logistique même engendre des surcoûts à cause des livraisons, impôts ou les salaires.
J'en suis venue à la conclusion qu'avoir un cheval à Paris, c'était un manque de considération pour lui et rapidement je suis partie en Normandie. On m'avait pourtant plus tard proposé la gestion d'une écuries là bas, j'ai refusé tellement avoir vécu en propriétaire à Paris m'avait écoeurée.
Mais j'en reviens au prix des pensions, si la moyenne des tarifs de pension, toutes régions confondues, était plus élevé, c'est à dire à un prix cohérent avec ce que coûte de bien entretenir un cheval, personne ne viendrait sur les forums discuter que son cheval manque d'herbe ou de foin. Car contrairement à l'idée reçue que c'est pour s'en mettre plein les poches que les chevaux sont gérés à l'économie, c'est en fait pour survivre...
malgré tout, énormément de propriétaires se plaignent toutes régions confondues, que leur pension est cher.
La réalité économique du terrain elle est celle ci : les prix s'adaptent aux propriétaires et non l'inverse, ce qui mène à des pratiques où chaque brin de foin est compté car le décalage entre ce que le client veut payer et ce que ça coûte est bien réel.
En foin rationné ou à volonté, la différence en terme de coût c'est du simple au double minimum et dans le meilleur des cas.