Allaitement : infos, conseils, soutien !

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Justsmad

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Allaitement : infos, conseils, soutien !
Posté le 05/12/2018 à 15h41

Bonjour !

Après avoir discuté de nombreuses fois allaitement sur les futures et supers mamans, j'avais proposé de créer un sujet dédié à cela. Et je me lance aujourd'hui !

Je suis accompagnatrice certifiée biological nurturing (ACBN) par Suzanne Colson, je me suis également formée à l'allaitement avec Caroline Deville (institut au sein en douceur), le CREFAM, le MOOC allaitement du lactarium de Necker et ma formation de consultante en périnatalité.

EDIT 09/09/2022 : Suite aux différentes formations faites, j'ai pris la décision de modifier le post initial et de vous partager les fiches que j'ai faites pour mes consultations d'allaitement avec des informations à jour.

J'espère que ces fiches pourront vous être utiles.

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Je ne pourrais évidemment pas alimenter entièrement le post aujourd'hui mais il sera mis à jour régulièrement et je me rendrais disponible pour tenter d'aider au mieux celles qui en auraient besoin !

Vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête, toutes les mamans allaitantes sont les bienvenues pour apporter leur témoignage ! Future maman, nouvelle maman, maman ayant allaité, future maman se posant des questions sur l'allaitement, ... Vous êtes toutes bienvenues !

Allez, c'est parti ! Et pour démarrer et me simplifier la vie, je reprends l'article que j'avais rédigé sur mon blog personnel il y a 2 ans !


Pourquoi allaiter ?


L’allaitement maternel permet de protéger le nourrisson. Les jours précédents la montée de lait, la maman produit du “colostrum”, un lait riche en anticorps, en protéines et immunoglobulines. Le colostrum peut commencer à être produit avant l’accouchement. Les mamans ne souhaitant pas allaiter peuvent faire le choix de donner la “tétée d’accueil” afin que leur bébé bénéficie de celui ci.

Le lait maternel est le lait le plus adapté à l’enfant. Tout au long de l’allaitement, il évoluera en fonction des besoins du tout petit et continuera de le protéger.

L’allaitement protège de certaines pathologies chez l’enfant et la maman : infections suite à la grossesse, obésité, diabète de type 2, cancers du sein, de l’utérus, des ovaires… Mais il prévient également la MSN (mort subite du nourrisson).

Economique, écologique, c’est aussi ce qu’il y a de plus pratique… Pas de biberon, pas de boîtes de lait en poudre, le lait maternel est toujours dans le bon contenant, à la bonne température, à disposition !

Le sein n’est pas que nourricier… Il permet également au bébé de se rassurer, de s’endormir, de se soulager (bobo, dents, …). On entend souvent des remarques comme “il te prend pour une tétine”... N’oublions pas que la tétine a été créée pour remplacer le sein de la maman, pas l’inverse ! ;-)

L’allaitement se pratiquant “à la demande”, on laisse bébé gérer, il apprend donc à écouter ses sensations de faim et satiété.

Aurais-je assez de lait ?

Qui n’a jamais entendu la phrase “je n’ai pas pu allaiter, je n’avais pas de lait/mon lait n’était pas assez riche!” ? Le “pas de lait” n’existe pas ! Sauf cas extrêmement rares comme une réduction mammaire au cours de laquelle les canaux lactifères auraient été touchés ! Cela reste peu courant, les chirurgiens faisant en sorte de préserver ces canaux. On estime qu'1 à 5% de la population mondiale ne peut pas allaiter exclusivement.

En réalité, certaines mamans ont la sensation de ne pas avoir assez de lait car elles sont mal accompagnées, dès la maternité. On ne leur parle pas des pics de croissance, du passage en production autocrine, on les force à complémenter au biberon, … Nous verrons tout cela un peu plus bas.


L’allaitement, c’est la loi de l’offre et la demande. Plus bébé est au sein… Plus maman produit de lait ! Les premières semaines, le temps que la lactation se mette bien en place, un bébé passe en moyenne… 6h par jour au sein ! La maman offre le sein dès les premiers signes d’éveils/de réclamation, il n’y a aucun rythme à imposer.

Il ne faut pas hésiter à se faire aider à la maison les premières semaines afin de pouvoir mettre en place sereinement son allaitement. Le ménage, la cuisine (et même la douche!) peuvent bien attendre… ;)

Lorsque l’on souhaite allaiter, il ne faut pas complémenter avec des biberons de lait artificiel. Cela fausserait la lactation. Vous produirez moins que nécessaire. Voici un schéma qui explique parfaitement cela :

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Il existe des pics de croissance autour de 3/6/9 jours, semaines puis mois. Durant ces pics, le bébé réclame énormément le sein, la maman a l’impression de ne plus avoir de lait. Elle vient de poser son bébé que déjà il réclame de nouveau ! “Mais il vient de téter ! Il ne peut pas ENCORE avoir faim !”

Cela passe généralement en 24/48h, il arrive que ce soit un peu plus long. Sachez que vous produisez toujours autant de lait. Même si vos seins sont mous et que vous avez l’impression de ne plus sentir les picotements liés à la montée de lait, vous produisez ce qu’il faut pour votre enfant, n’en doutez pas

Le cododo, le portage et le peau à peau sont des pratiques qui facilitent l’allaitement et stimulent la lactation.

Le cododo pratiqué selon les règles de sécurité de l'UNICEF, avec un lit accolé à celui des parents, permet à la maman d’allaiter son petit à n’importe quelle heure de la nuit, sans avoir à se lever. Chacun se rendort tranquillement. Par ailleurs, le cododo est recommandé en prévention de la MSN.

Le portage et le peau à peau stimulent la lactation.

En écharpe de portage ou en porte bébé (physiologique), la maman peut allaiter son enfant n’importe où et dans la plus grande discrétion, pratique si on est pudique ! :)

Si le fait de ne pas savoir combien prend bébé à chaque tétée, rassurez vous en vérifiant qu’il mouille bien plusieurs couches par jour.

Aboutkidshealth.ca propose ces indications :


Citation :
"Pendant les six premiers jours, votre bébé devrait avoir autant de couches mouillées que son âge en jours. Les couches devraient devenir de plus en plus lourdes tous les jours, surtout après le troisième jour alors que votre production de lait maternel augmente. Une fois votre bébé âgé d’une semaine, il devrait mouiller de 6 à 8 couches par période de 24 heures. Une couche mouillée représente de 2 cuillérées à soupe (30 cc) à 4 cuillérées à soupe (60 cc) d’eau sur une couche sèche."


Vous pouvez essayer de verser 2 à 4 cuillères à soupe d'eau dans une couche pour voir approximativement combien elle pèse !

Sachez également que les courbes de croissance d’un bébé allaité ne sont pas les mêmes que celles d’un bébé au biberon. Vous pourrez trouver les courbes adaptées ici. Les médecins ne les utilisent pas forcément alors n'hésitez pas à en parler avec votre pédiatre.


Est-ce douloureux ?

L’allaitement ne doit pas être douloureux. Si c’est le cas, il peut y avoir plusieurs explications : un frein de lèvre ou de langue trop court, une mauvaise mise au sein, ... Comment bébé doit il téter ?

Cliquez pour voir l'image   

Il ne faut pas hésiter à faire appel à une consultante en lactation de la leche league (LLL) ou IBCLC (International Board Certified Lactation Consultant) dont vous trouverez l'annuaire ici.

La montée de lait peut être douloureuse, amener à un engorgement. Vos seins sont durs, vous avez l’impression de ressembler à Pamela, ça pourrait être sympa sauf que… ça fait mal ! Vous pouvez tout juste bouger les bras… Plusieurs solutions : masser sous une douche chaude ; pratiquer la technique du verre tahitien : un verre rempli d’eau chaude (la plus chaude que vous supportez) en ventouse sur le sein, le mamelon doit être au contact de l’eau ; tirer un peu de lait (tire lait manuel, électrique ou exprimer à la main) en fin de tétée afin de ne pas re-stimuler. Enfin, n’hésitez pas de nouveau à vous mettre en contact avec une consultante en lactation.

Un engorgement ou un canal bouché peuvent entraîner une mastite, c’est-à-dire une accumulation de lait dans une région du sein, pouvant conduire à une infection. Sachez que si vous avez besoin d’un traitement antibiotique, la plupart sont compatibles avec l’allaitement (cf plus bas).

En cas de crevasse, la lanoline est une pommade qui peut être utilisée sans aucun risque pour le bébé. Vous pouvez en mettre avant et après chaque tétée. Mais votre lait reste le traitement le plus naturel et efficace ! En fin de tétée, recueillez quelques gouttes de lait et étalez le sur votre téton. Ne laissez pas vos seins dans un environnement humide, changez de coussinets régulièrement !


Mon lait est il assez nourrissant ?

Comme nous l’avons vu précédemment, le lait évolue tout au long de l’allaitement pour s’adapter aux besoins du bébé / de l’enfant. Le lait maternel est TOUJOURS assez nourrissant et est plus adapté que n’importe quel lait aux besoins du petit.


Voici un comparatif lait maternel, lait artificiel :

Cliquez pour voir l'image   

Et même après un an, le lait maternel est utile… :
Entre 12 et 23 mois, 448mL de lait maternel apporte :

29% des besoins énergétiques

43% des besoins en protéines

36% des besoins en calcium

75% des besoins en vitamine

76% des besoins en folates

94% des besoins en vitamine B12

60% des besoins en vitamine C

(source : Dewey G 2001 Nutrition, growth and complementary feeding of breastfed infant, pediatr Clin North Am.)




Les selles du bébé allaité :

Les selles du bébé allaité sont généralement liquides et jaunes d’or. Elles ne doivent jamais être pâles.

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Des selles vertes mousseuses ne sont absolument pas alarmantes mais cela peut indiquer un lait trop riche en lactose : bébé ne prend pas suffisamment le lait gras qui arrive en fin de tétée. Vous pouvez donc lui reproposer le même sein en début de tétée suivante.

Le lait maternel produisant très peu de déchets, bébé peut ne pas faire de selles pendant plusieurs jours voire semaines ! C'est ce qu'on appelle "les selles rares du bébé allaité" Si le ventre est bien souple, qu’il émet des gaz et ne semble pas gêner, aucune inquiétude à avoir !

Le passage en “autocrine” :

Au bout d’un certain temps, la lactation passe en “autocrine”, c’est-à-dire que vous aurez de moins en moins de montées de lait aléatoires. Vous pourrez également avoir la sensation que vos seins sont “vides”. Aucune inquiétude, vous avez toujours du lait ! Votre corps produit simplement ce dont bébé a besoin, lorsqu’il téte !



Le réflex d’éjection fort (REF) :

Le lait arrive vite, fort, sort comme d’un “tuyau d’arrosage”, bébé s’étouffe avec, … C’est ce qu’on appelle un REF ou réflex d’éjection fort. Vous pouvez exprimer un peu de lait à la main ou au tire lait avant la tétée pour l’éviter. Compresser le sein avec la main pendant quelques secondes peut aussi permettre de stopper le REF. Généralement, les bébés apprennent à le gérer avec le temps. La position “BN” sera très salvatrice!



Médicaments, alcool et allaitement ! Qu’est ce qui passe dans le lait?

Le lait est produit à partir… Du sang ! On croit parfois, à tort, que ce qui est interdit pendant la grossesse, l’est pendant l’allaitement, et réciproquement ! C’est faux ! Ce qui passe la barrière placentaire ne passe pas forcément la barrière du lait et inversement.

Concernant les médicaments, très peu de médecins sont formés à l’allaitement. Ils se réfèrent au VIDAL ou aux notices de médicaments. Or LA référence en matière de compatibilité grossesse/allaitement et médicaments, c’est LECRAT (Centre de Référe ce sur les Agents Tératogènes). Mais il y a également ELACTANCIA.ORG, en anglais (googletrad est mon ami ;)) mais beaucoup plus complet.

Les laboratoires pharmaceutiques ne font pas les tests nécessaires pour connaître la compatibilité allaitement/médicament (raisons financières), pour se protéger, ils déconseillent donc beaucoup de médicaments… à tort… N’hésitez donc pas à demander à votre médecin de vérifier sur lecrat (ou elactancia.org) ! La plupart des médicaments ne nécessitent pas d’arrêt de l’allaitement !


Et l’alcool ? Le Dr Newman a fait une étude très intéressante que vous trouverez ici.

En voici un extrait traduit :


Citation :
« La testeuse a bu un drink assez fort, soit 2 onces de vodka à 40% pour 10 onces de boisson gazeuse. La teneur en alcool dans le lait maternel immédiatement après avoir bu ce drink est équivalent de mélanger 1 once de vodka à 40% d’alcool avec 2919 onces de boisson gazeuse. En passant, 2919 onces, c’est de plus de 70 litres. Deux heures après avoir bu le drink, l'alcool a disparu de l'échantillon. C’est donc complètement inoffensif pour le nourrisson.

Boire environ 3 boissons en l’espace d’une heure et demie a entraîné un plus grand taux d’alcool dans le sang, mais encore des quantités négligeables de l'alcool seraient transférées à l'enfant. Une heure après avoir ingurgité 3 boissons, le lait était l'équivalent de d’ajouter 1 once de vodka à 40% dans 1066 onces de boisson gazeuse (1066 onces égalent plus de 26 litres). Deux heures après avoir ingurgité 3 boissons, le lait était l’équivalent de mélanger 1 once de vodka à 3179 onces de boisson gazeuse (plus de près de 80 litres).

Donc, même si un enfant est beaucoup moins massif qu’un adulte, aucun de ces pourcentages d'alcool dans le lait maternel est susceptible de nuire au bébé. À votre santé!»


(une once américaine = 30 ml).

Voici également un tableau qui vous permet de savoir quelle durée est nécessaire à l’élimination totale de l’alcool dans le lait.

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Allaitement et reprise du travail :

Sachez tout d’abord que la loi est de votre côté puisque le code du travail dit :


Citation :
« pendant une année à compter du jour de la naissance, les mères allaitant leurs enfants disposent à cet effet d’une heure par jour durant les heures de travail » (art. L. 224-2), « répartie en deux périodes de trente minutes, l’une pendant le travail du matin, l’autre pendant l’après-midi. Le moment où le travail est arrêté pour l’allaitement est déterminé par accord entre les intéressées et leurs employeurs. A défaut d’accord, il est placé au milieu de chaque demi-journée de travail » (art. R. 224-1).



Vous pouvez donc tirer votre lait au travail pour que votre bébé puisse le boire ou le manger (en flan) durant votre absence. Lorsque vous êtes ensemble, vous continuez à donner le sein à volonté ! :)


Allaiter en public, comment s'habiller ?

Il n'existe aucune loi qui interdit d'allaiter en public. Vous pouvez donc allaiter votre enfant où vous le souhaitez, on ne peut vous l'interdire ! Vous n'avez pas à vous cacher ou à vous isoler pour nourrir votre enfant... Nous ne nous cachons pas, nous n'allons pas aux toilettes pour manger, votre bébé non plus !

Il existe des vêtements d'allaitement spécifiques mais il n'est absolument pas indispensable de vous refaire une garde robe... Vous pouvez tout simplement choisir des hauts qui s'ouvrent devant, avec un col en V, en cache coeur, ... Ou encore mettre un débardeur extensible sous votre pull, de cette manière, vous remontez votre pull et sortez votre sein par dessus le débardeur, c'est très pratique et si discret, que personne ne remarquera que vous allaitez!

Les soutiens gorge d'allaitement sont, quant à eux, très pratiques. On en trouve de jolis, à prix abordables, dans les grandes enseignes :)



Faire face aux remarques désobligeantes !

Cela fait maintenant plus de 3 mois que vous allaitez, vous vous sentez enfin à l’aise pour allaiter partout, en toutes circonstances ! Votre allaitement est bien en place et on commence déjà à vous dire “tu l’allaites encore???”, “mais tu comptes l’allaiter jusqu’à quel âge ?”, “ton lait est encore assez nourrissant ?”, “mais il faut que tu commences à lui donner le biberon !!”, et j’en passe et des meilleures…

Alors comme vous aurez pu le comprendre au cours de cet article, OUI, passé 3 mois, 6 mois, 1 an et même plus, votre lait est toujours ce qu’il y a de meilleur pour votre enfant ! Il n’y a aucune honte à NOURRIR son enfant, les seins de la femme ont été créés… Pour cela ! Et NOUS en avons fait quelque chose de sexuel. Il n’y a rien de malsain à nourrir son bébé ou son bambin.

Vous pouvez donc répondre sur le ton de la rigolade “jusqu’à ses 18 ans”, “jusqu’à ce qu’il/elle ait un petit copain/une petite copine” ou bien sortir les recommandations OMS ou encore leur proposer de balayer devant leur porte !



Sujets à traiter :

- Grèves de tétées
- Diversification et poursuite de l'allaitement
- Allaitement et tabac
- Les positions d'allaitement
- Les mythes véhiculés autour de l'allaitement

Édité par justsmad le 09-09-2022 à 12h35

Elo7

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Posté le 05/12/2024 à 15h29

lanamour
Il y a d'autres accompagnants au sommeil qui ne sont pas d'accord avec cette théorie qui dit que l'endormissement au bras / au sein peut conduire à des réveils nocturnes / difficultés à se rendormir.
Des professionnels d'un même domaine ne sont pas alignés, pourquoi croire l'un plus que l'autre ?
Fée dodo est très médiatisée, ce n'est pas pour ça qu'elle a plus raison qu'un(e) autre.

Le seul point que j'entends, c'est le réveil tétée pour maintenir la lactation.

Ces réveils nocturnes ne sont pas inéluctables mais pour autant assez classiques. C'est naturel en fait. Pourquoi faut-il toujours aller contre ? On est des mammifères, avec des petits humains totalement dépendants de sa(ses) figure(s) d'attachement(s).
Il y a des enfants qui dorment sans avoir besoin d'aide toute la nuit, dès la naissance. D'autres c'est à 1/2/3/4 ans. Il y a des choses à faire pour limiter / stopper les réveils (réorganiser la journée par exemple). Mais ce n'est pas parce-qu'on ne fait rien que notre enfant aura besoin de nous pour se rendormir toute sa vie. Ca va arriver.

Beaucoup de parents n'ont pas connu ça. Beaucoup de parents ont connu ça. On peut juste se dire que ce sont des enfants différents. Et que par conséquent, certains vont dormir de suite sans besoin de nous et d'autres ça prendra 3 ans. Mais quand on est dans le tunnel de fatigue, on n'a qu'une envie : reprendre le "contrôle".

Lanamour

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Posté le 05/12/2024 à 15h51

elo7 Mais si ce n'est pas inéluctable, qu'on le vit mal, pourquoi ne pas agir? Pourquoi juste se dire c'est classique (encore que, il faut s'entendre sur le nombre de réveil nocturne et la durée du truc pour définir classique) et se mordre dans les poignets s'il y a quelques choses à faire pour aider?

En fait je ne sais pas qui a raison, je ne sais pas s'il y a vraiment une notion de vérité dans le sujet. Il y a manifestement des choses à mettre en place, si on le souhaite, pour améliorer le sommeil de nos enfants. Pourquoi s'en priver?

D'autant qu'objectivement, un enfant qu'on dépose à la crèche tôt et qui dort mal la nuit, c'est raidouille pour lui aussi en terme de sommeil récupérateur à un âge où ils ont besoin de dormir pour se développer. Donc finalement ça n'aide pas que les parents, mais également les enfants.

Justsmad

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Posté le 05/12/2024 à 16h37

elo7 Je ne suis pas particulièrement favorable aux coachs sommeil, qui, selon moi, profitent souvent de la détresse des parents pour vendre des accompagnements à des prix exorbitants.

Cela dit, je pense qu'il est intéressant d'essayer différentes approches, en prenant des idées à droite à gauche. Il y a des solutions intéressantes et d'autres moins, certaines qui conviendront à certains parents et bébés, et d'autres pas. Bref, c’est des choses à prendre et à laisser, comme pour tout.

Il est "normal" qu'un bébé se réveille plusieurs fois dans la nuit, mais cela ne signifie pas qu’il ne faut rien faire lorsque les parents souhaitent, ou ont besoin, que cela cesse. Nous ne supportons pas tous de la même manière la dette de sommeil...

Pour ma part, j’aurais aimé être accompagnée sans jugement quand j'étais dans le dur. J’aurais aimé ne pas me retrouver dans des groupes ou forums où je lisais que c’était "juste normal". J’aurais aimé ne pas être piégée dans ce "dogme".
Parce que le manque de sommeil a eu des conséquences sur ma santé physique et mentale. J'ai mis (trop) longtemps à en prendre conscience. J’ai eu un véritable électrochoc le jour où je me suis endormie au volant. Mais cela a aussi affecté mon fils, qui s'endormait systématiquement pendant les balades avec la nounou, restant dans la poussette car trop fatigué pour marcher et qui vivait donc en décalé par rapport aux autres accueillis.

Lanamour

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Posté le 05/12/2024 à 17h05

justsmad Je te rejoins complètement Justine.

Je suis d'accord avec toi sur le fait que les coach c'est business en soit. Donc clairement ils surfent sur un besoin et fixent un tarif. Et manifestement il y a un énorme besoin parce que les seules réponses qu'on trouve sont "c'est normal serre les dents" ou "laisse pleurer". Et évidemment aucune des deux réponses n'est satisfaisante.

Ceci dit, le côté coaching j'y vois un soutien psy en fait. Genre la nana que t'appelle en mode détresse. Comme tu pourrais le faire avec une super copine ou une soeur. Et qui te guide sur les choses quand t'as le nez dans le guidon, les hormones en folie, et la fatigue de ouf.

Ce qui est triste c'est que désormais on paye pour ça. Il faut un village blablabla, bah maintenant tu payes pour le village!

Une copine a fait appel à une coach avant la naissance de son premier. Pour des questions de préparation et d'anticipation de toutes ces questions, même de l'allaitement. C'est du luxe hein. Mais elle a été super sécurisée. Ca n'existait pas vraiment ce type de services quand Jeanne est née, mais clairement ça m'aurait soulagée de ouf de me sentir écoutée et aidée par des pro dans ce moment fou.

Elo7

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Posté le 05/12/2024 à 17h17

lanamour
justsmad

Une partie de mon message a sauté, j'ai dû faire une fausse manip' :-(.
En résumé : j'avais aussi écrit qu'on peut agir sans passer par l'endormissement autonome. Que cela peut passer notamment par une réorganisation de la journée. Donc on se rejoint : on peut mettre des choses en place, je voulais juste souligner que ces choses ne passent pas forcément par l'endormissement autonome.
Et je te rejoins Justine, j'ai un vrai souci avec ces coachs qui selon moi profitent de la détresse des parents.

C'est "marrant" que tu parles du dogme de la normalité des réveils (peut-être plutôt sur Internet ?). De mon côté, j'ai plutôt l'impression du dogme de l'anormalité des réveils (dans la réalité ?). J'entends souvent qu'il "faut absolument" que bébé dorme d'une traite. Mon message, c'est plutôt de dire qu'il n'est pas anormal qu'il y ait des réveils. En tout cas, ce n'est pas forcément parce-que le bébé a une pathologie ou que les parents s'y prennent mal. Cela s'explique dans l'évolution du bébé / enfant.

Toujours est-il qu'on se rejoint sur le fait qu'il peut y avoir des choses à faire pour améliorer le repos. Je voulais juste souligner le fait que ce n'est pas forcément l'endormissement autonome qui va résoudre le "problème".

Elo7

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Posté le 05/12/2024 à 17h19

lanamour
Tu soulignes pour moi le fond du problème : il faut un village... et on en est au point où on paye le village. Ca craint. Et je comprends qu'on le paye ! Mais punaise on en est là dans notre société...

Lanamour

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Posté le 05/12/2024 à 17h58

elo7 Ca ne passe forcément par l'endormissement autonome mais ça peut être une des réponses. Et ça c'est en fonction des besoins, envies, valeurs portés par les parents.

Et je rejoins Justine, perso j'ai le sentiment plutôt d'un dogme autour des réveils nocturnes. C'est hyper normalisé et si tu interviens tu contreviens à quelque chose de naturel et c'est pas bien. Et si t'invoques ta propre fatigue, la reprise du boulot, tu fais passer tes besoins avant celui de ton enfant, donc t'es un monstre.

J'ai le sentiment qu'il y a encore un truc très sacrificielle attendu autour du sommeil des bébés et enfants.

Alors plutôt sur les réseaux sociaux en effet.

Dans la vie réelle, en effet c'est plutôt l'inverse, j'ai peu de gens autour de moi IRL qui ont eu des enfants avec des réveils nombreux jusque tard. Et la question systématique du "alors il/elle fait ses nuits?" encore d'actualité.

Mais quand tu lis les commentaires sous les publications en rapport avec le sommeil ou avec le cododo sur insta ou sur facebook, t'as beaucoup plus de parents qui évoquent des réveils nocturnes à répétition jusqu'à des âges très tardifs. Mais pas comme une difficulté, plus comme une normalité à laquelle on serait tous soumis et à laquelle il faudrait se soumettre sans se plaindre. Ou parfois même une forme de concours à celui qui a la plus grosse, AKA a celle qui dort le moins et le plus longtemps possible.

Je me souviens d'une nana qui parlait de sa fille de 7 ans aux multiples réveils en cododo sous une publication parent.fr un truc comme ça. Ca m'avait marqué, pas tant le contenu du propos que de la réaction dans les commentaires qui soulignaient la parfaite normalité de la situation en mode "l'enfance est si courte, profitons en, elle a besoin de vous, c'est si beau". Bordel de crotte, moi je profite pas pour elle là! lol!

Elo7

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Posté le 06/12/2024 à 09h31

lanamour
Tout à fait, quand je dis que "cela ne passe pas forcément", c'est que cela peut être l'une des réponse mais que c'est loin d'être la seule. Mais ce n'est pas le message que j'entends. Dès qu'on dit "mon enfant se réveille la nuit", la réponse immédiate est "il faut qu'il s'endorme seul".

Quand je dis que les réveils nocturnes sont normaux, pour moi ce n'est pas sacrificiel (et ça ne m'empêche pas de me plaindre !!!). J'ai une perception différente des choses. C'est comme ça, c'est dur, mais ça passe. Mais on est d'accord, il y a des choses à mettre en place pour améliorer notre sommeil.
Et c'est là où je pense qu'il y a un souci : on n'a pas le soutien / entourage qui nous permet de mieux vivre cette période.

Au-delà des éléments qu'on peut mettre en place (et qui nous permettent de reprendre une certaine forme de contrôle qui peut aussi rassurer), personnellement le fait de lâcher-prise m'a fait du bien. Je ne peux pas tout contrôler. Je peux mettre des choses en place pour que tout le monde se repose mieux. Mais j'ai un être en face de moi qui peut-être n'a besoin de dormir que 8h par nuit (souvenir d'un copain d'enfance...). Et peut-être que moi j'ai besoin de 10h par nuit. Cette forme de lâcher-prise m'a permis de mieux vivre les choses. On a aussi mis en place un certain nombre d'éléments qui nous permettent d'être globalement en forme (modulo les périodes de maladies...).

Je pense que dans le fond, on se rejoint. Mais qu'on ne perçoit pas notre environnement de la même manière parce-qu'on n'a pas la même façon d'aborder notre parentalité. Et c'est tout à fait OK, il n'y a pas une façon mieux que l'autre d'aborder les choses. On aborde juste par un prisme différent et donc notre sensibilité à l'écoute / lecture de certains éléments est "biaisée".

Neonetmath

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Posté le 06/12/2024 à 10h01


justsmad a écrit le 05/12/2024 à 09h31:
@neonetmath Clairement la clé est la persévérance, c'est difficile pour plusieurs aspects :
- Fatigue => solution de "facilité" à court terme = la mettre au sein mais à moyen/long terme ça te fatigue probablement plus que si pendant quelques nuits vous l'accompagniez autrement pour réussir à la sevrer (si on imagine que le sevrage entraîne des nuits complètes of course!) ;
- Emotionnellement : aucun parent ne vit bien le fait d'avoir son bébé qui pleure ;
- Inquiétude : de réveiller l'aînée.

Elle dort où actuellement ? Est ce que ton conjoint pourrait prendre le relais sur quelques nuits pour essayer de la rendormir autrement ? Elle ne veut pas du tout de la tétine dans ces moments là ?


Merci Justine. Tu as très bien résumé. Et merci pour vos échanges elo7 , lanamour et justsmad . Très intéressants, notamment sur l'aspect village et coachs.

Si je ne suis pas du tout prête à faire appel à une coach, je suis par contre tout à fait disposée à acheter et lire un ou deux bouquins potentiellement aidants sur le sujet, à priori par exemple Féé dodo a écrit un livre, vous pensez que ça vaut le coup ?



Pour répondre à tes questions donc, actuellement, elle dort dans notre chambre. Oui, mon conjoint a déjà essayé de prendre le relais mais on finit invariablement par se dire "zut, elle va réveiller la grande" (qui ne dort pas toujours bien non plus et pour le coup, pour la grande, c'est mon conjoint qui gère quand elle se réveille la nuit).

Niveau chambre, je ne sais pas comment m'organiser. On est ok avec l'idée de la passer dans sa propre chambre (on souhaitait juste la garder 6 mois avec nous, pas d'objectifs fixés sinon) MAIS on ne passe pas le cap car on ne sait pas comment s'organiser niveau spatial.

--> Maison de ville à étages (avec des gosses, franchement je rêve d'une maison plein pied....). Au 1er : les toilettes, la salle d'eau, notre chambre (avec Aliénor qui dort avec nous) et au 2ème : chambre de Juju, chambre d'amis et bureau, le tout collées-serrées les 3 pièces.

Passer Aliénor dans sa chambre (je ne sais pas encore quelle pièce, en gros vous l'aurez compris, elle n'a toujours pas de chambre attitrée haha) impliquerait de la monter au 2ème : outre le fait que j'ai peur pour le coup de passer ma nuit à faire des allers-retours dans l'escalier, j'ai vraiment peur de réveiller Juju car leurs chambres seraient collées sans compter le fait qu'on ferait invariablement du bruit au 2eme en allant voir la petite.

Bon, je ne sais pas, mais en l'état voilà ce qui nous bloque à tenter de la passer dans sa chambre...

Pour l'instant non, la suce ne l'intéresse que très peu quand elle est calme. Et alors quand elle est en colère,n'en parlons pas je crois que ça l'énerve encore plus


Hier soir, (mon chéri n'était pas là), je l'ai couché à 20h sans aucun souci (sans même la mettre au sein, je l'ai posé dans son lit, elle a râlé 4 secondes et dodo), elle s'est reveillée à 21h40 comme souvent encore 2h ou 3h après, là c'était même moins de 2h.

Pour le coup, ce n'est donc pas nous qui la réveillons puisqu'elle se réveille avant même que l'on soit monté se coucher.
Je l'ai laissé pleurer un peu (car de temps à autre il peut arriver qu'elle se rendorme seule) mais là non, c'est parti vraiment en colère.

Je me suis dit que merde, non pas moyen là à même pas 22h de déjà me coucher : j'ai réussi à l'endormir une fois dans mes bras mais elle s'est réveillée dès que je l'ai reposé dans son lit.

edit : je termine mon message plus tard re - edit : je viens le terminer !

Donc bref hier soir, j'ai galéré, elle a mis pas loin d'une heure à se rendormir réellement (sans le sein), elle était vraiment en colère ++ pourtant fatiguée hein, elle baillait tout ce qu'elle pouvait.

J'ai finit par la prendre dans le lit à côté de moi mais sans lui donner le sein, elle était en colère quand même mais elle a finit par s'endormir profondément au bout de 10 minutes je dirais.

J'ai finit par me dire que c'était peut-être déjà un entre deux acceptable en transition pour elle (dans notre lit mais pas au sein) par contre dans la nuit, elle a eu deux fois le sein.

Mais si déjà j'arrivais à ne pas lui donner le sein au 1er réveil, ce serait déjà pas si mal je me dis.

(en soit, ça ne nous gêne pas vraiment pour l'instant qu'elle termine sa nuit entre nous, ça ne nous empêche pas de dormir bien, c'est vraiment le fait qu'elle réclame le sein pour tétouiller hyper souvent qui moi me gêne et m'empêche de bien dormir)

On va dire que si on arrivait déjà à :

- avoir nos soirées tranquilles (jusqu'à minuit quoi) et ne l'avoir dans le lit que pour FINIR la nuit, ce serait déjà pas mal.

Je sais pas du tout si je m'y prend bien.....en tout cas la grande ne s'est pas réveillé. Je pense car en début de nuit.

Édité par neonetmath le 06-12-2024 à 15h57



Leolette

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Posté le 06/12/2024 à 18h38

Coucou les filles, j'ai une question super précise.
Est ce que l'une d'entre vous sait si l'embout de la softcup Medela va sur les biberons Medela ?

Khady

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Posté le 06/12/2024 à 20h19

neonetmath je ne sais pas du tout si tu t'y "prends bien" mais je te suis avec beaucoup d'intérêt, merci pour le partage d'expérience en direct :)

Khady

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Posté le 06/12/2024 à 20h35

Au fait merci à toutes pour vos conseils! Ma lactation est bien repartie, avec l'augmentation des tétées, le peau à peau et la tourtel twist
J'ai même pas eu le temps de recevoir le calmosine lol mais ça me rassure de l'avoir en stock!

Tsumughi

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Posté le 18/12/2024 à 19h05

Bonjour ici !
Je viens en recherche de conseils pour pas trop polluer le post des supers mamans.
Je suis maman d'un petit chat de 12 jours, qui ne grossit pas.
Elle pèse 2,920 kg ce matin, 2,960 à la naissance, et 2,910 kg lundi. Le médecin conseille de stimuler la lactation. Pour le moment personne n'est inquiet.

Elle tète environ 12 fois par jour, après une période de 2/3 jours ou on était plutot à 17 fois par jour (pic des 9 jours bonjour !). Les durées sont variables (entre 10 et 30 minutes) et j'alterne une fois un sein, une fois l'autre, parfois les deux sur une même tétée si elle n'est pas repue. Ses couches sont bien mouillées régulièrement et je fuis du lait le matin quand elle a dormi plus longtemps qu'en journée
J'utilise des bouts de sein car elle pince fort et a fait de belles crevasses des 2 cotés à la maternité. J'ai beaucoup de poitrine et elle a tendance à téter avec la tête sur le côté plus que bien en face. Je ne l'entends pas encore bien déglutir, mais il reste du lait dans les bouts de sein quand elle s'endors dessus.

Le tire lait loué (un Spectra S1) est arrivé ce matin.
Je suis partagée entre l'idée d'avoir un peu de relais de la part du papa pour dormir, et la peur de tomber dans le piège du refus de sein ou de la baisse de lactation induite par la complémentation.

Quelle est la meilleure marche à suivre pour à la fois stimuler la production et ne pas tomber dans les pièges courants ?


Merci d'avance

Édité par tsumughi le 18-12-2024 à 19h06



Lipstyxxx

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Posté le 18/12/2024 à 21h06

tsumughi
Je vais peut-être répondre un peu à côté, mais, dans le désordre :
– j'ai dû démarrer mes deux allaitements avec des bouts de sein en raison de crevasses. La première fois, j'ai dû les garder pendant deux mois, et même avec je douillais +++. La deuxième fois, j'ai réussi à les virer au moment du fameux pic de la mort des trois semaines (la tétée ayant duré 48 heures, mes seins ont pris le pli lol). Ça n'a pas eu d'impact sur mon allaitement.
– complémenter avec du lait artificiel peut mener à un arrêt de l'allaitement. Mais complémenter avec ton lait, sachant que tu vas du coup faire des "tétées tire-lait" est moins risqué (même si déconseillé avant 6 semaines). Si l'idée est de stimuler la lactation, il n'y a absolument aucun risque à utiliser le tire-lait. Je pense que le piège serait de vouloir "trop" en profiter pour faire donner le biberon au papa. Disons qu'à mon avis il ne faut pas que tu dépasses les 6 heures sans vraie tétée (sauf si bébé dort la nuit évidemment).
– lors de mon premier allaitement, les bouts de sein, la lanoline, le truc au miel spécial, les compresses de lait maternel, etc, c'était bien essayé, mais ce qui a vraiment changé la donne ce sont les coquillages d'allaitement. Ça pourrait valoir le coup d'essayer. Je les ai mis bien plus tôt pour mon second allaitement, je ne sais pas si c'est ce qui m'a aidée, mais la période douloureuse a été moins longue.
– elle mouille bien ses couches et tu as des fuites, c'est bon signe. Est-ce que tu sens la montée de lait quand elle tète ? Je sais qu'au moment où j'ai eu une énorme baisse de lactation, je ne la sentais plus. Et surtout, j'avais un bébé qui hurlait après la tétée. Si la tienne semble repue et s'endort, là aussi c'est bon signe.

Dans un premier temps je me contenterais à ta place de faire des essais avec le tire-lait en plus des tétées habituelles, histoire de donner un coup de boost (et tu peux coupler ça avec des amandes, de la bière sans alcool, du fenugrec), ça te permettra déjà de voir ce que ça donne d'ici quelques jours ?

edit : quand tu donnes le lait au biberon, l'important est de prendre une tétine taille 0, et de ne pas donner le biberon à la verticale au-dessus du bébé : il faut qu'elle fasse un peu d'efforts pour obtenir le lait, comme au sein. J'utilisais des Lansinoh, pour mes deux enfants (pour le lait qu'ils prenaient à la crèche)

Édité par lipstyxxx le 18-12-2024 à 21h09



Justsmad

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Posté le 18/12/2024 à 22h20

tsumughi Si tu m'envoies ton mail en mp je t'envoie des docs sur bien démarrer son allaitement et booster sa lactation au TL. En parallèle j'essaie de te faire une réponse complète demain dès que j'ai un peu de temps!
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