Citation :
Tu as un discours plutôt agressif comme si tu craignais quelque chose
Oui je crains la perte de mes libertés, l'oppression étatique, le chaos social, car seul un fou ne les craint pas.
Je vais quand même vous expliquer deux trois trucs.
Lorsque la gauche occidentale s'est ralliée à la mondialisation, elle a abandonné les classes populaires blanches à un déclin inéluctable. Il lui a donc fallu remplacer ces bataillons électoraux, qu'elle a perdue, par d'autres bataillons. Elle les a trouvé dans les minorités "opprimées", les femmes (considérés comme une minorité à ce point de vue alors qu'elles représentent la moitié de la population), la diversité, les LGBT, etc. C'est la doctrine du think tank Terra nova en France, mais qui n'a fait que reprendre la doctrine du parti démocrate américain.
Donc pour alimenter le vote de ces minorités, il faut à chaque échéance électorale, leur faire miroiter des "avancées" sociétales, et entretenir leur appétit par un discours victimaire, anti-sexiste, anti-raciste, anti-homophobe.
D'un autre côté tous ceux qui ne se rallient pas à ce discours sont propulsés en dehors du champ du politiquement correct, et n'ont plus le droit de s'exprimer, ils sont racistes, sexistes, homophobes, ce sont les "déplorables" de Hilary Clinton, les gens qui puent "la clope et le diesel" de Griveaux, ou la "peste brune" de Darmanin. Bref des fachos.
Jusqu'à maintenant cette stratégie fonctionne très bien, mais le problème est que d'une part, elle conduit à la division de la société, vue comme un champ de bataille où des groupes s'affrontent pour le pouvoir, ce qui conduit à la désintégration sociale, et que d'autre part, marginaliser, et persécuter, les classes populaires blanches, est extrêmement dangereux, car leurs convulsions peuvent être très violentes, et qu'elles ont encore la force avec elles.