anipeps
Alors déjà tu es bien gentille mais le " ma belle " tu peux éviter hein on est pas pote
Le problème c'est de généraliser... de faire passer la psy et au passage tout ses soignants pour ce qu'elle n'est pas, ou du moins pas partout !
La surmedication existe partout, parce que l'on pourrait aussi se faire un bon débat sur la surmedication dans la gestion de là douleur.
Parce que bah ouai non les TS ne sont pas toutes induites par des traitements, par manque de soins ou par négligeables ... ça serait beaucoup trop simple si ça se résumait à ça ! Et bien plus facile à régler.
Faut pas croire non plus que les hôpitaux psy c'est un lieu où tout est permis pour les soignants et que tout le monde s'affranchit des règles et de la loi.
Parce que ouai tout est surveillé et réglementé, tout est tracé, noté, argumenté, justifié ... en permanence et avec traces écrites.
Parce que ouai je fais partie de ceux qui préfèrent filer du chocolat à mes patients et rester la nuit avec eux pour discuter ou faire une activité que de leur filer des médocs.
On a compte l'autre soir, sur toute une année et sur tout notre service on a contentionné 2 patients en 2018 ... et on est que deux ... avec des jeunes de 12 à 18 ans !
Des contre exemples je peux t'en trouver à la pelle.
Que les seuls surdosages que j'ai vu on été fait par des familles et pas dans le cadre d'une hospitalisation
Et que les rares décès qu'il y a eu sur tout mon hôpital étaient dut à des causes somatiques absolument pas en lien avec les traitements ou la prise en charge.
Et pourtant il y a quand même des choses que l'on dénonce, parce que tous on essaie d'améliorer les prises en charges.
Faut pas croire que l'on attends tous les bras croisés que nos patients décèdent dans un coin ...
Alors ouai sûrement que dans certains services des choses horribles se passent, tout comme dans certains services somatiques. Mais quand une merde se passe dans un service de chirurgie on en vient pas à dire que " toute la chirurgie en France est complètement naze ".
Oui il faut améliorer la psy en France mais l'accès à la santé de façon générale. Maintenant pour avoir constaté ce qui se fait dans d'autres pays et notamment en Afrique on a quand même un train d'avance, tout n'est pas à jeter mais tout est perfectible, améliorable.
Le nerf de la guerre restera toujours le même ... l'argent !
Quand au privé là encore un autre débat, tu as eu de la chance si tu es tombée sur une bonne clinique, tout comme tu as eu la grande malchance de ne pas dépendre du bon hôpital.