Hoplà apparemment ça se fait donc je me lance : je crée mon journal de bord pour ceux que ça intéresseraient de suivre nos "aventures".
Je suis ouverte à tous commentaires et discussions techniques, je suis passionnée (comme beaucoup d'entre vous, j'imagine !).
De mon côté : Pauline, j'ai 29 ans, et j'ai commencé l'équitation à 13 ans. Au début toute flippée, puis un peu plus à l'aise... J'ai passé mes 4 premiers galops les deux premières années, super fière de moi ! Puis j'ai échoué au 5 la troisième année et, vexée, j'en suis restée là. Mais on y reviendra...
J'ai donc fait 11 ans de club, puis deux fois un an et demi de demi-pensions.
La première sur un PFS d'1m50 de 4 ans, dont la propriétaire s'occupait à peine : j'y allais 2 à 3 fois par semaine pour faire l'extérieur, du plat, de l'obstacle. Il était gentil mais plutôt ingérable, et le sortir 2 fois ne suffisait absolument pas à le cadrer. Elle l'a vendu sans m'en avertir.
La seconde sur un grand SF de 15 ans, bon cheval de complet, pour faire du plat uniquement. Super cheval d'école, j'ai beaucoup appris grâce à lui.
Mais le club me manquait, et je suis plus attirée par les chevaux pas "tout faits". Et comme nous tous (je pense), j'avais envie d'acheter mon propre cheval. Et il était presque temps... prêt d'école remboursé, CDI solide, astres alignés... Je suis donc retournée prendre des cours dans mon club historique, deux fois par semaine (un cours mixte et un cours dressage), pour remonter un peu tous types de chevaux, et retrouver l'encadrement nécessaire pour la suite.
J'ai cherché un cheval un peu partout, du bon coin jusqu'aux sites spécialisés en passant par facebook. C'est d'ailleurs là-dessus que j'ai trouvé. Après 7 essais, je suis tombée sur le bon. Avec le recul, je me dis que ça a été le coup de foudre. Sur le moment, je ne m'en suis pas rendu compte. Je suis d'un naturel plutôt réservé et je voulais éviter de m'emballer trop vite.
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La bête donc : James Jones, welsh cob de 7 ans, bai et beau à en crever.
L'avis de ma monitrice quand je suis retournée l'essayer avec elle : "Il est long, a le rein attaché loin, il est trop petit pour toi, il a l'air nerveux, mais il a une jolie tête et si il te plaît...". Comment ne pas craquer devant un portrait aussi flatteur ?
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Une semaine plus tard, il était dans le van. Il a fait la java pendant 3 heures, j'étais pétrifiée par ce que je venais de faire. On est arrivés au club, son box était tout beau tout prêt. Je n'arrivais pas à réaliser.
C'était le 3 juin 2017, et entre nous, je ne réalise toujours pas. Il est merveilleux, je l'aime à la folie. Et le plus beau dans tout ça, c'est que c'est chaque jour un peu plus fort. Ca fait plus de deux ans maintenant.
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Mon travail avec lui : du dressage, de l'obstacle, du cross, de la balade, du travail à pied et du travail en liberté. J'ai un rapport mitigé aux concours : je n'ai pas du tout l'esprit de compétition, mais :
- j'aime constater une progression sur le plat via les notes des juges,
- j'aime enchaîner des parcours c'est rigolo,
- j'adooore le cross,
=> bref, on sort en complet avec le club quand il y a une place dans le camion.
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Je vais le voir tous les jours ou presque. Je monte en moyenne 6 fois par semaine, dont trois séances encadrées.
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"C'est donc bien moi le problème (scoop), car je doute qu'il comprenne le français et qu'il connaisse son numéro de dossard"
