Propriétaires : vos métiers/vos salaires

zenliberty

Effectivement en IDF c’est compliqué…

je touche env 2000 (des fois un peu plus, des fois un peu moins) avec 22 ans de carrière prof des écoles.

Et je ne me plains pas de mon salaire mais des conditions de travail qui se dégradent.

Des conditions de travail qui se dégradent ça veut dire des conditions d'accueil, d'apprentissage, de moins en moins optimales pour les gamins (je suis en maternelle, 3 et 4 ans, le bien-être et le développement intellectuel des gamins n'est pas la priorité du gouvernement clairement).

C'est pour eux que je me "plains", moi je m'en "f**" quelque part, que les gamins soient heureux ou pas, apprennent ou pas, soient encadrés, "poussés"o ou laissés de côté, épanouis ou pas, je gagne autant.

Mais eux les pauvres ne peuvent que subir et si je fais ce métier c'est par passion de l'enseignement donc de conditions de "qualité" pour les gamins ! sur les plans physique, mental et affectif. C'est ce que j'aimerais qu'ils vivent au quotidien.

pour le cheval je suis ds une région où les pensions ne sont pas chères et il y en a assez pour en trouver près de chez soi ! donc j'ai pas à me plaindre !

j'ai choisi ce métier en connaissance de cause tant sur les salaires que sur les heures à faire je ne vois pas pourquoi je me plaindrais. (heures qui me laissent le loisir de m'occuper de mes chevaux)

ceux qui sont "jaloux" passez votre concours, l' EN recrute !

Au fait, pour les ingés, si on pense s'orienter vers un métier d'ingé plus axé bio (par exemple ingénieur des eaux et forêts) est on obligés d'avoir fait maths et physique? J'ai fait SVT et HLP en terminale
Et peut on y accéder hors école d'ingé? (par exemple après une licence et un master en bio).

Je suis partie en agronomie et oui, j'ai dû faire maths et physique : je suis passée par la prépa BCPST, aka Biologie Chimie Physique Sciences de la Terre (et même si le nom ne contient pas Maths, on en avait : au concours, c'était deux épreuves de bio, deux épreuves de maths, une épreuve de physique, une épreuve de chimie, une épreuve de français et une épreuve de langue vivante).

Coucou, je participe (ou actualise je ne sais pas si j’avais participé ou pas il y a 3 ans.) si c’était le cas mon salaire n’a que peu évolué car je n’ai pas changé de boîte dans cette période… par contre j’ai perdu ma ponette et racheté un poulain.

Je suis gestionnaire de paie, et je gagne 1800€ net après impôts. Mes chevaux sont en pâture, à 2 avec tous les soins + la pature + les granules, les différents compléments etc.. je suis à 200/250€ par mois.

ardennesacheval

22 ans. J’en suis à 9 et je pense déjà à partir. Je ne tiendrais pas … car oui moi aussi j’ai fait ce métier pour transmettre mais en réalité on est du baby-sitting de luxe.

Pour un salaire qui est loin du bac + 5. Mais on le fait par passion … enfin c’était avant.

Coucou,

Oui, une actualisation de ce post sauce inflation serait intéressante, peut-être rassurante pour certain !

Je vois autour de moi bon nombre de propriétaire "petits revenus" qui se questionnent...

Pour ma part, situation financière un peu particulière, mais cette année, je dois vivre avec environ un gros SMIC par mois + argent de poche de mes petites activités (je suis à temps partiel et souhaite le rester).

Je travaille en crèche et nous aussi on connaît les politiques de rentabilité qui font que nous nous retrouvons régulièrement à deux éducs pour accompagner 12 enfants de 0-2 ans sur les temps du déjeuner... Mais ce n'est pas le sujet.

J'ai personnellement pris le choix de quitter ma pension, qui à quelques défauts près, nous allait très bien avec ma ponette. Mais située à 45 minutes de mon travail (avec les bouchons...) + augmentation ++ des tarifs à la rentrée. Pension pré à 230€ qui devient pension mini paddock à 250€, cours collectifs qui passent de 12€ de l'heure à 15€ (90% du tarif plein !!!), cours particulier qui passent de 35 à 45€... En soi, j'aurais pu suivre, mais le combo distance + tarifs supérieurs à la moyenne, plus réduction de la taille du pré + sentiment de se faire un peu prendre pour un jambon m'ont convaincue.

Nouvelle pension bien différente : 172€ au pré. Ponette y est très bien. Mais pas de manège, d'eau courante ni d'électricité, un petit bungalow qui fait office de sellerie... ça a le mérite d'être calme, et surtout, c'est à 20 minutes en vélo électrique de mon travail, à 25 minutes de mon appartement.

Donc 60€ d'économie sur la pension + sauf jour de pluie, je n'ai plus besoin de prendre la voiture, je fais tout en vélo.

Voilà, c'est ma façon d'affronter la crise en tant que propriétaire, si cela peut inspirer certain. Forcément, je regrette un peu le confort de mes anciennes écuries, mais je me console en voyant Beauty brouter avec des copains plutôt que tassée sur ses 4 jambes dans un paddock sans herbe et sans foin. Nos objectifs sportifs vont en prendre un peu dans la figure, mais tant pis, je crois que ce n'est pas l'essentiel.

Prochaine étape pour nous, d'ici un an ou deux : quitter la ville. Je crois que c'est la même problématique partout : les pensions accessibles depuis les grandes villes sont tellement sollicitées qu'elles savent très bien qu'elles peuvent se permettre un peu tout en terme de prix et de fonctionnement. J'espère qu'en m'éloignant, j'arriverai à nous trouver un petit quelque chose sympa, j'ai malheureusement dans l'idée que dans les années à venir, être un "propriétaire à petits revenus" soit de plus en plus complexe. Par chez moi, on ne trouve plus de pension pré en dessous de 200€, le maréchal prend désormais 60€ par parage, les vaccins m'ont coûté 100€ cette année... Il faut s'adapter.

tikva

Effectivement tout augmente. Au début l’essence maintenant le fourrage. Les grains. Enfin tout. Et malheureusement les pensions aussi. On verra bien perso je grignoterais sur les cours. Les sorties concours. Les achats matériels et je vais privilégier le d’occasion.

Pour l’essence. J’ai privilégié la distance au confort. Du mien et du cheval.

Puis j’achète pour les courses les produits dates courtes uniquement. Saute un repas volontier…

J’achète plus le matériel pour les élèves. Mine de rien quand tu n’achètes pas les copies. Les colles … on en fait des économies. Quand je vois qu’une instit a du louer un poids lourd pour déménager ce qu’elle avait acheté lors de sa mutation … ça fait réfléchir.

C'est marrant je suis justement tombée sur mes premières fiches de paye il y a peu.

J'ai commencé le 1er avril 2020(donc AVANT covid et tout le tralala), en CDD sur un contrat de 3 ans pour faire une thèse :

avril 2020 :2300 net
aout 2022 : 2638 net

(merci les sauts d'index et primes d'énergie)

Je suis arrivée dans une pension en septembre 2021 elle était à 400e par mois. Elle est passée à 450 en janvier (oui oui, 50e d'augmentation d'un coup).
Heureusement je déménage mi novembre et cheval change d'écurie car sinon je redouterais l'augmentation de la pension en janvier 2023

Je pense j'ai doublé mes revenus depuis 2019. Mais à 1000€ de pension et désormais un crédit immo, le projet de deuxième cheval c'est pas tout de suite, surtout que avec les meubles, travaux etc je n'ai plus vraiment d'économies pour acheter le dit 2e cheval.

utamay
Et ce n'est pas possible de faire licence de bio puis master pour accéder à un métier d'ingé?

Autre question : y'a des gens qui apprécient leur métier ici? 🤣 Dans mon entourage et même sur le forum, j'ai l'impression que c'est bien rare...

lefjorddemalife

Il faut que tu regardes au cas par cas, parce que "ingénieur" c'est très large. Pour l'agronomie, tu peux entrer après une licence en passant le concours B-Bio et d'après ce que je vois, il n'y a pas d'épreuve de maths, ni de physique-chimie.

lefjorddemalife Oui, c'est tout à fait possible. En principe, à un niveau BAC +5, qu'on ait un parcours master ou ingénieur, on peut prétendre aux mêmes postes. Ça va surtout dépendre des qualifications demandées pour le poste en question.
Selon le cas, certaines entreprises peuvent privilégier un candidat qui a un diplôme d'ingénieur pour le côté un peu plus "spécialistes dans leur domaine" ou un parcours master pour les côté "base de compétences plus larges".
Mais pas besoin d'avoir un diplôme d'ingénieur pour occuper un poste portant l'intitulé "ingénieur"

Par ailleurs, pour ta question précédente, sache qu'il existe pas mal de métiers niveau ingé axés bio. Si les maths et la physique ne sont pas ton point fort, tu as aussi la possibilité d'intégrer des écoles d'ingénieur agronome après un BUT Génie Biologique (parcours Agronomie de préférence).
Ça évite de passer par la case "prépa". Il faut un bon dossier par contre ! Et avec la nouvelle réforme, ça fait perdre un an... Mais ça peut valoir le coup si tu sens que a prépa ça n'est vraiment pas pour toi. Au moins tu as déjà un diplôme en mains à la sortie de la formation et tu as aussi la possibilité de poursuivre en Master si tu le souhaites

Pour les écoles d’ingé, une autre piste qui n’a pas été évoquée : les écoles post-bac. Aucunement besoin de faire une prépa, un DUT ou je ne sais quoi pour intégrer toutes les écoles d’ingé (certaines ne sont que post prépa, mais pas toutes). Elles sont plus ou moins spécialisées, en bio tu as Lasalle Beauvais, le campus avait l’air franchement sympa quand je l’ai visité il y a… 6 ans et demi ? ( ), c’est orienté agro avec 3 domaines, de mémoire productions animales, agriculture et géologie. Sinon tu as les écoles d’ingé généralistes comme l’insa, en te spécialisant ensuite dans un domaine plutôt orienté bio. Mais dans toutes les écoles d’ingé, tu auras quand même beaucoup de maths et physique, même une école orientée agro :/

Plusieurs écoles ouvrent des places pour les candidats issus des filières technologiques et universitaires. C'est le cas d'AgroParisTech par exemple (concours post prépa TB, prépa ATS -après un BTS-, DUT) et concours B ouverts aux étudiants de L3

Pour ma part j'ai intégré l'INSA après un BTS, sur dossier, sans prépa ATS. La troisième année fut un peu rude au niveau des maths, mais ça se fait