Citation :
Et les faux pro avec une licence amateur continueront à piquer les gains des amateurs.
Cette idée reçue... si en tant qu’amateur t’es pas dans le classement, ba t’es pas dans le classement c’est tout. C’est pas la faute des autres. C’est la première leçon d’humilité à avoir à cheval. Quand ça merde c’est pas la faute des autres ou du cheval, mais du cavalier.
Les pros qui prennent leur licence amateur c’est pas des pros qui adorent rafler le tapis bas de gamme à gagner le dimanche dans la 115 et les pauvre 30€ qui vont avec... ce sont des pros qui n’ont pas le piquet de chevaux/clientèle pour engager tous leurs chevaux sur des épreuves pros. Généralement ils ont un bon cheval de tête pour faire 135 (certains pros sont ouverts aux licences amateurs) et le reste ce sont des chevaux de clients amateurs donc pas des chevaux à mettre sur 135 mais plus 110/115. Le pro fait quoi ? Il dit aux clients « désolée je peux pas vous prendre en pension travail, je vais rafler les 30€ de Ginette le dimanche ».
En sachant qu’un pro, même pro, s’il a cheval moyen, ba il gagnera pas toutes les épreuves chaque dimanche. C’est facile de sauter 140 avec une Ferrari mais c’est difficile de sauter 110 avec une Clio qu’on soit pro ou non.
Il y a pas que la technique du pro en jeu, il y a les moyens, la réactivité et l’intelligence de la barre du cheval.
L’ancien système était mieux. On était en C, peut importe la hauteur. Et les pros était en B, même en 110. Ça permettait de pouvoir redescendre les barres sans changer de catégorie. Donc au lieu de cracher sur les pros qui peinent à s´en sortir et qui n’ont pas que des bons chevaux, prenez vous en aux nouvelles catégorie de la FFE qui sont faites avant tout pour tirer le maximum de bénéfices. Ça fait des années que ça a changé. Ça fait des années que les pros soulèvent ce problème. Eux non plus sont pas forcément contents de descendre de catégorie parce que pendant une année, il y a pas de bons chevaux à la maison.
Adressez une missive à Serge Lec*** au lieu de vous en prendre aux pros qui se dépatouillent avec ce qu’ils ont comme chevaux pour faire survivre leur carrière sportive.