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Dire non au covoiturage...
Posté le 02/10/2019 à 16h08
lakchmi
Posté le 02/10/2019 à 16h08
Il y a des articles assez intéressants, écrit et cherchés par des scientifiques (historiens, sociologues, statisticiens, anthropologues...) aux méthodes sérieuses, dont certains ont été retranscrits en vidéo, il faudra que je les retrouve, de personnes qui expliquent que si on souhaite améliorer sensiblement l'état de la planète, les discours sympathiques d'encouragement ne suffisent pas. Ils n'ont jamais suffit à modifier le comportement humain.
La culpabilisation non plus ne suffit pas (ex pour la fraude : pour un qui se prend une giclée d'insultes, combien continuent en étant convaincus de ne jamais être pris la main dans le sac ?).
Lorsque (pour le bien commun ou pas) on cherche à provoquer un comportement individuel contraignant chez une grande majorité de la population, en dépassant le comportement "citoyen" qu'aura seulement une partie de la population (il y en a toujours une proportion qui s'en fout. Et plus le comportement que l'on va chercher est contraignant, plus la proportion de gens qui s'en foutent augmente) il n'y a en fait que deux moyens : une carotte qui contrebalance que la contrainte (pour une immense majorité des gens, le sentiment d'être un bon citoyen n'est pas une carotte suffisante), ou une contrainte encore plus forte.
Donc... Ou une récompense pécunière, ou un risque de sanction (donc une loi).
On ne modifiera pas suffisamment le comportement de suffisamment de personnes pour retourner ce qui se passe pour l'environnement, tant qu'on en passera pas par là : par la récompense pécunière assez forte pour contrebalancer la contrainte (mais ça ne fonctionnera pas : à quoi bon être récompensé pour ne pas prendre l'avion ou ne pas manger de viande si avec cet argent on ne peut pas prendre l'avion ou se payer un super restau ?), ou par des lois coercitives.
Lois coercitives qui n'arriveront jamais (ou trop tard) parce que comme les élus souhaitent se faire ré-élire, et que ceux qui votent considère leur liberté personnelle plus importante que l'avenir des humains à horizon proche (50 ans) ils ne les proposeront pas, ou ne les voteront pas.
Je n'émet pas d'avis moral, ne donne pas de leçon, je ne juge pas : c'est une philosophie de considérer sa liberté individuelle et son confort personnel au-dessus de tout (traditionnellement, cela relève davantage de la culture états-unisienne que française). En revanche je constate.
Depuis que j'ai lu ces articles, j'observe (satané biais de confirmation !) que cela se vérifie.