J’ai pu prendre une photo de madame, sans son imper. Je suis vraiment contente. Encore une fois la guerre n’est pas gagnée, mais les batailles sont menées de front et c’est le principal.
A travers mon job, j’ai eu une formation pour la vieillesse et le « vieillissement physiologique ». OK c’était pour l’humain, MAIS c’est totalement cohérent pour les autres animaux. Et ça me permet d’appréhender les choses avec moins de force et moins d’angoisse. Notamment l’idée que l’amaigrissement et la perte de masse graisseuse est une chose normale et naturelle, si elle est régulière et cohérente avec les paramètres vitaux. Le contraire, une prise de masse graisseuses ou musculaire forcée et à l’excès peut entraîner des complications d’ordres organiques, osseux, musculaires, vasculaires et donc faire plus de mal que de bien.
Autrement dit, réussir à rendre un cheval âgé (+30/35 ans) bien bien rond comme s’il en avait 8/10 ans est extrêmement problématique et dangereux, même si à première vue on se dit heureux de le voir en « si bon état ».
Ce dit si-Bon-état est extérieur et est souvent le résultat d’un corps et d’un système surchargé qui ne traite plus les informations et les nutriments et les stocks comme il peut. Le corps du cheval se « noie ».
Attention, je grossis bien entendu les traits et encore une fois il y a autant de vieillesses qu’il y a d’etres vivants. Mais parfois vouloir faire trop est dangereux.