Tout à fait, vous pouvez jouer avec : "Selon l’article 1163 du CC le contractant doit savoir à quoi il s’engage il ne peut y avoir d’incertitudes sur le contexte du contrat. Elle doit être déterminée ou déterminable."
Un objet est déterminé quand il est prévu de manière précise dès le départ dans le contrat ex dans une vente je vends tel immeuble à tel endroit
Objet déterminable il n'est pas complètement défini dans le contrat mais les parties ont déjà prévu les éléments qui permettront de déterminer ultérieurement cet objet et cela sans que les parties aient à rediscuter ex faire appel à un tiers arbitre, ou prévoir un maximum et un minimum pour une récolte etc ....il faut que les critères choisis soient objectifs
Tu ne peux pas faire jouer cet article là. L’objet du contrat est parfaitement définit : la mise au pair d’un cheval. Il y a même accord verbal sur un nombre d’heure approximatif (5h). De toute façon, on attend dans un contrat au pair que le cocontractant utilise le dit cheval de façon raisonnée autrement dit en « bon père de famille ». Ce n’est pas parce que le nombre d’heure n’est pas expressément écrit dans le contrat que l’objet du contrat n’est pas déterminé.
Tu le cites toi même dans ton cours : « il n’est pas complètement définit ». Tu peux avoir des choses que tu n’as pas prévu au contrat (le volume horaire de travail du poney).
Et "Selon l’article 1103 du CC, les contrats légalement formés tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faits. Les parties sont donc tenu de le respecter"
ça c’est la force obligatoire du contrat
Or dans votre cas le contrat ne serait pas légalement formé.
Le contrat est formé et les cocontractants doivent respecter leurs obligations.
PS: je suis juste étudiante et vous partage le contenu de mes cours
p0opc0rn
Pour t’expliquer :
Deux possibilités de contrat de mise au pair :
-simple (contrat de prêt à usage ) où le propriétaire confie l’usage de son cheval à l’écurie. En contrepartie tous les frais sont réglés par le club.
- avec demi pension (contrat de prêt à usage combiné à un contrat de demi pension). Le propriétaire peut utiliser son cheval partiellement et doit payer une demi pension. Les frais sont à la charge du club.
Dans les deux cas il est communément admit que le club doit utiliser le cheval en « bon père de famille ». Sinon cela rompt le contrat.
Sauf qu’ici il n’y a pas de manquement grave. Des molettes ça peut effectivement venir de la qualité des sols (molette tendineuse = sol mou ; molette osseuse «= sol dur) mais il y a une prédisposition naturelle. Certains font des molettes sans qu’on sache vraiment pourquoi. Ils sont génétiquement plus sensibles de la patte quoi. Pour moi ce n’est pas parce qu’un cheval chope des molettes que le club a manqué à son obligation d’agir en « bon père de famille ».
Dans les deux cas ce n’est pas parce que le nombre d’heures d’utilistation maximum du cheval n’est pas expressément écrit que cela rend l’objet du contrat indéterminé et que le contrat est nul. En ne stipulant pas au contrat ce nombre d’heures, on laisse juste l’appréciation au cocontractant (ici le club) de décider tout en sachant qu’il agit en « bon père de famille ». Il faudrait que le nombre d’heures soit susceptible de blesser l’animal et soit vraiment énorme. Là ce n’est pas le cas.
Concernant la durée : deux possibilité :
- à durée indéterminée : comme une pension classique. Tu y mets un terme quand bon te semble en respectant le préavis établit dans le contrat. Attention si pas de préavis : il est communément admis que le délai raisonnable est d’un mois dans le milieu du cheval.
- à durée déterminée : il prend fin à l’arrivée du terme. Il ne peut pas être rompu sauf accord à l’amiable ou manquement grave de l’un des cocontractants.
—> On est dans ce cas en l’espèce. On a une durée d’un an. Donc deux façons de rompre : soit manquement à son obligation de « bon père de famille ». Les molettes, du fait de l’âge du cheval (15ans) et des aléas génétiques, ne peuvent pas caractériser ce manquement.
Soit l’arrangement à l’amiable. Moi je ne vois que ça. Essaye d’obtenir un rendez-vous.