Vos études et votre métier?

Bonjour ,

Je suis ostéopathe (humain) depuis 6ans , j'ai eu mon bac S et j'ai ensuite fais mes 6 ans d'études d'ostéopathie (école privée).
J'ai également passé une formation ostéo équine (pour moi personnellement et non pas pour être ostéo équin).
Aucun regret , c'est de toute façon un "métier passion" comme on dit, et je suis vraiment épanouis dans mon travail (même si, comme tout travail, il a des "défauts" également, du genre etre libéral c'est pas autant le rêve qu'on pourrait penser lol).
Mais je suis et j'ai tjs été passionné par ma profession

J’ai fait une prépa bcpst puis école vétérinaire mais au final je suis véto qu’à temps partiel parce que c’est trop fatigant... Et le reste du temps je fais du développement informatique et je m’éclate.

Aucun regret sur mes études , dans ma tête je suis vétérinaire avant tout car ça définit bien plus qui je suis même si ça représente pas la majorité de mes heures travaillées :p et en plus c’est un métier sans chômage qu’on peut faire la nuit / le week-end pour se distraire. Bref très sécurisant et plein d’options au sein du métier (mais comme j’aimais bien l’informatique j’ai plutôt choisi ça qu’une autre branche de veto).

Mais surtout quand j’étais jeune j’aurais aimé entendre que ça n’a pas d’importance. La plupart des métiers n’ont pas de diplôme légalement obligatoire et même quand c’est le cas il y a toujours des options (reprise d’études , passerelles , formations à l’étranger etc).

Par contre c’est à mes yeux important de finir quelque chose même si ça ne correspond pas à ce qu’on veut faire. C’est de moins en moins courant de faire le même métier toute sa carrière.

khymette qu'est-ce qui est trop fatigant ?
La route ?
Ou le faire de pouvoir être appelée à n'importe quelle heure du jour et de la nuit pour une urgence ?

J'ai un temps pensé être veto, mais on m'en a plus ou moins découragée, à cause des études trop difficiles. Quand je vois l'investissement dont j'ai été capable dans mes études, je me dis que j'aurais pu réussir. Pareil pour médecine, mais au collège et au lycée j'étais très mauvaise en math et physique. Je voyais pas l'intérêt d'apprendre les formules. C'était trop abstrait.
Au final je m'y suis intéressée, maintenant que j'en ai besoin pour le travail et qu'on développe un projet pharma (j'achète du caoutchouc de synthèse. On peut s'en servir pour faire les bouchons des flacons de produits injectables par exemple, avec les approbations nécessaires).

C'est quelque chose que je pourrais reprocher au système scolaire français. Les élèves sont envoyés dans des formations trop abstraites, déconnectées de la réalité, sans expérience pro. En Allemagne la majorité des élèves part en apprentissage à 16 ans, même pour faire de la vente, de l'informatique ou des métiers liés à la chimie.
Les seuls qui passent leur bac sont ceux qui veulent faire médecine par exemple, ou du droit.
Mon chéri a "juste" fait une formation de technicien d'imprimante. Il a évolué avec l'expérience et est maintenant informaticien pour une énorme multinationale. Il a des recruteurs qui essaient de le débaucher régulièrement, et il gagne bien plus que moi avec mon Bac +5...

Un vrai gros rêve aurait été de faire du Droit. Mais maman m'en a découragée, soi disant que c'était ennuyeux. Après quelques années sur le monde du travail, j'ai toujours envie de faire du Droit, et je comprends mieux la nécessité de s'armer face à certains employeurs.
J'aimerais me former et être élue au CE de mon entreprise dans quelques années (qui n'est pas là pour organiser des projets de vacances mais pour régler les conflits salariés / employeurs, garantir le respect des droits et des devoir de chacun, etc.).
Pour ça il va falloir que j'améliore mon allemand, mon réseau d'influence (je ne suis pas au siège, alors ça n'aide pas forcément) et mes connaissances en droit du travail (même si la plupart des élus en ce moment y sont juste parce que ça fait classe , on a quelques branquignols qu'il va falloir remplacer...).

hathi non je fais de la canine et parler et marcher / porter des trucs toute la journée. Je fais des week-ends encore de temps en temps et ça me lessive quand je passe une journée en cabinet. Pour monter à cheval derrière c’est chaud. Je parle même pas de quand je faisais de la bovine et que je m’endormais devant tous les films à 21h

Devant un ordinateur tu peux avoir de la fatigue mentale à force mais pas physique et veto je trouve que tu as un peu les deux parce qu’il faut réfléchir médicalement certes mais aussi se souvenir de trop de trucs tout le temps. Et le fait que tu finis rarement à l’heure, que tu te blesses facilement etc... et les propriétaires qui peuvent être difficiles. Bref je fais des vacations par ci par là ça me convient mieux que veto 40h par semaine :)

J’ai fait un an d’erasmus en Allemagne (à la fac veto du coup) et c’est vrai que y’avait beaucoup de gens qui étaient déjà asv avant. Et beaucoup d’adultes. Déjà de base en Allemagne c’est courant de faire un an de voyage / service civique après son abitur et ça serait sûrement utile à beaucoup de petits français mais c’est mal vu chez nous :(

Bonsoir à tous,

Je vous remercie pour vos réponses si nombreuses et complètes ! Cela me rassure de voir que vous n'avez pas suivi un chemin tout droit, que vous avez rencontré des embuches, que vous vous êtes trompés parfois aussi,...

Je culpabilise beaucoup de me rendre compte que mes études ne me conviennent pas. Je sens que ma famille est déçue, et je suis déçue et peinée de les décevoir.

À vrai dire, j'aime bien ce que j'étudie, la biochimie, la chimie, la biologie des animaux,... Jusqu'ici j'aime bien. Ce qui ne me convient pas, c'est la manière dont c'est enseigné.

J'ai été au CNED (cours par correspondance) une très grosse partie de ma scolarité. J'ai passé mon brevet, et surtout mon bac, seule. Et honnêtement, m'organiser à 100% seule, ça me convenait tellement bien !!
Mais après des années enfermées j'ai voulu retourner à la fac, et j'ai eu l'idée de me tourner vers une fac privée, notamment car nous sommes des petits effectifs (70 dans la promo). Finalement, ça ne me convient pas du tout: nous ne sommes pas du tout libres de travailler comme nous l'entendons (ex: ordinateur interdis), nous sommes très suivis par le personnel, c'est un peu comme un lycée mais légèrement plus grand. Ça convient à certains, mais pas à moi.

En parallèle, j'ai de très, très gros problèmes de crises d'angoisse. Bref mentalement ça ne va pas trop, donc je ne me sens pas de finir l'année.

majoune Soigne toi d’abord, si tu fais des crises d’angoisses à la fac, ça sera pire dans la vie active !

C’est pas un problème de matière mais d’enseignement au fond, à toi de faire la part des choses et savoir si ces matières et les débouchés t’attirent. C’est dommage il y a des rentrées en janvier dans certaines facs (j’imagine que tu es en L1) tu aurais pu voir si ça te plaisait plus.

Après il faut quand même préparer un minimum son projet. J’ai une connaissance qui a été en fac privée pour préparer le concours veto justement parce que c’est bien encadré et petites classes etc. Enfin j’espère que tu étais consciente de cet aspect (qu’ils vendent eux mêmes d’ailleurs bien souvent) et que c’est juste qu’au final ça ne t’a pas plu d’être suivie de près plutôt que noyée dans la masse. Car si c’est que tu pensais être libre dans ce type d’enseignement c’était évitable. Donc renseigne toi bien, portes ouvertes anciens élèves etc et dis leur ton parcours.

Bon courage pour te réadapter à la vie « normale » , ça me semble plus urgent que trouver le métier de tes rêves ;)

alecto
neonetmath

Mon travail est très polyvalent.
Je m'occupe de l'entretien de l'exposition du muséum,
de l'inventaire des collections,
de l'enrichissement des collections (réception des dons en fonction de la politique d'acquisition, animaux déjà naturalisé ou morts, choix des animaux à naturaliser et leurs positions en fonction de ce que j'ai en congélo, contact avec le taxidermiste)
de la législation concernant les espèces protégées au niveau national et international,
des prêts aux autres musées (ça, je le fais aussi pour un musée des sciences et techniques),
de la valorisation des nouvelles acquisitions,
de la collaboration avec les douanes,
de la conservation préventive (veille et traitement des collections à risques contre les mites et compagnie),
de la participation aux chantiers des collections (déménagement dans de nouvelles réserves, remise en alcool des verrines, changement d'exposition permanente avec commande de camion grue...)

Voilà, je crois n'avoir rien oublié !

khymette Je m'attendais à ce que l'on soit encadrés, et c'est d'ailleurs ce qui m'avait séduite!
Cette fac propose aussi une préparation au concours véto, donc idem j'y étais allée principalement pour cela (surtout que, contrairement à d'autres établissement, il n'y a pas de sélection pour assister aux cours de préparation au concours).

Je m'étais renseignées pour des rentrées en décalé effectivement, mais dans mon secteur je n'ai rien trouvé qui m'intéressait.

Finalement, je pensais que l'encadrement allait être une bonne chose. Dans le fond ça l'est, juste je pense que ce n'est pas quelque chose qui me convient.
Mais effectivement là il faut que je me soigne. J'ai essayé d'éviter ces crises toute ma vie, mais je ne vais pas pouvoir continuer comme ça encore longtemps..

majoune c’est peut être la même alors !

Merci brax, ça a vraiment l'air top ! Lorsque j'étais en cours au Muséum, j'adorerais lorsque les intervenant.e.s du Muséum venaient nous exposer leur métier ... ça avait l'air si passionnant

majoune
Prends du temps pour toi déjà

J'ai eu la même désillusion que toi à la fac ! Je venais d'un lycée très, très libre, carrément basé sur la norme des campus américains j'ai l'impression. On venait si on voulait, portail toujours ouvert, prof très open, si tu veux pas bosser, bah tant pis pour toi. J'ai adoré ... Et on me vendait la fac comme un endroit très libre, cool ! Sauf qu'en arrivant, je suis tombée des nues, je me trouvais beaucoup plus fliquée qu'au lycée, un zéro c'est éliminatoire, on ne te laisse rien gérer. J'ai détesté ça, moi qui ai besoin qu'on me fiche totalement la paix en cours

Ici j'ai eu la chance de savoir assez tôt le secteur qui m'intéressait, la culture/l'éducation, à défaut d'être arrêtée sur un métier en particulier.
Du coup j'ai fait un pur parcours littéraire avec bac L puis une année d'hypokhagne (pas fait la deuxième année parce que l'ambiance ne me plaisait pas du tout) avant d'aller à la fac. Là j'ai fait en parallèle une licence de lettres modernes et une licence d'anglais LLCE puis un master recherche en littérature comparée. Après avoir longtemps envisagé le passage du CAPES, je me suis finalement rendue compte que les métiers du livre me tentaient plus donc j'ai refait une licence pro métiers des bibliothèques et des archives en un an avec l'idée de bosser en bibliothèque, côté "collections".
Ensuite le hasard de la recherche d'emploi a fait que j'ai trouvé un premier poste en tant que libraire et que je m'y suis sentie tellement bien que j'y suis restée.

Je m'eclate dans mon travail, je fais ce que j'aime à longueur de journée et je trouve que c'est une grande chance. Objectivement c'est un boulot sympa parce que c'est très varié (je suis en charge du rayon littérature et pour ce secteur là c'est moi qui fait tout, depuis les rdv avec les éditeurs pour choisir les nouveautés à commander à la mise en rayon des livres, en passant par la réception des colis et le choix des livres à retourner), il y a beaucoup de contacts humains (le conseil client est évidemment un élément central du boulot, c'est notre vraie plus value en tant que librairie physique par rapport à la vente en ligne) et c'est très enrichissant intellectuellement tout en restant assez physique (on peut avoir des discussions passionantes avec certains lecteurs, on découvre plein de nouveaux auteurs et en même temps on passe toute notre journée debout et actif). Tout aussi objectivement il y a de grosses contraintes aussi : c'est du commerce donc travail le week-end, assez tard en soirée et pendant toutes les fêtes, le salaire n'est pas folichon et c'est assez chronophage en dehors des heures de boulot puisque forcément le métier implique de lire beaucoup mais que l'on a pas le temps de le faire pendant notre temps de travail, donc toute la partie lecture se fait sur notre temps perso.
Malgré tout je ne me vois pas changer pour l'instant parce que c'est un métier passion et qu'avoir le sourire à l'idée d'aller bosser tous les matins pour moi ça n'a pas de prix !

in29

Je sais que si je devais choisir un métier où je ne suis plus dehors, c'est le tien que je choisirais ! Je bosse ponctuellement pour mon libraire avec lequel je m'entends très bien (je tiens les stands pendant les salons, tandis qu'il continue d'ouvrir sa boutique) et ça m'éclate !
Je trouve que tu as beaucoup de chances et ça me fait plaisir de lire que c'est un métier passion

khymette

Édit : b*rdel je voulais envoyer un MP !

Est-ce que je peux te poser une question vis à vis de mon cheval qui montre une tiédeur d'un antérieur sans aucun autre symptôme ou bien les chevAux ce n'est pas ta spécialité ?

J'ai fait un bac pro commerce et bac STG Marketing par défaut, je n'aimais pas l'école il fallait bien me mettre quelques part.

J'ai travaillé un peu dans le commerce, vendeuse en prêt à porter et en charcuterie à la coupe ( traiteur) .

J'aimais ce que je ferais mais un management visant à cassé les autres et les humilié m'a fait " perdre pied".

Après une formation afin d'être réorienter et des stages en petite enfance, j'ai passé un cap petite enfance en candidature libre.

Aujourd'hui, j'ai la chance de travailler en micro crèche, celle de mon coeur. Je ne me vois pas travaillé ailleur car je sais qu'elle est assez exceptionnel. Je préférais aller faire de la mise en rayon en grande surface que travailler dans une structure ne respectant pas les enfants et les professionnels.

Pour la suite et il va falloir que j'y pense, je ne sais pas trop. Il faudrait que je passe ma VAE auxiliaire puéricultrice ( c'est la suite logique) . Mais c'est compliqué quand on se voit travaillé que dans une seule structure et nul part ailleurs, et je sais que je ne serai pas reconnu comme auxi puer dans ma structure .

Si j'ai des regrets, pas vraiment.
Les choses arrivent parce qu'elles doivent arriver, et elles nous font grandir même si c'est dure.

Bonjour,

Moi je te dirai de ne pas non plus écouter tout ce qu'on dit des débouchés d'un métier...
J'ai passé un BAC L et je voulais faire psycho mais bien sûr tout le monde (famille, CIO, lycée) s'insurgeait sur ce choix...
J'ai donc commencé par Lettres modernes et Histoire. Et en fait, dès le 1er semestre j'ai bien vu que ça ne me plaisait pas...Donc j'ai tenté psycho et je suis maintenant Psychologue clinicienne. J'ai mis 6 mois à trouver un 1er poste mais depuis je n'ai jamais connu le chômage...(diplôme en 2011, 1er poste en 2012).
Ce n'est pas un métier facile! Je suis passionnée par mon travail auprès des patients. Par contre le travail en équipe n'est pas toujours simple.
C'est important d'écouter aussi son envie pour un métier ou un secteur...