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Proprio à 15 ans ? sans être cavaliere ? pour ou contre (et non ce n'est pas de la gaminerie)
Posté le 09/03/2020 à 21h08
arizonaetmoi
Une uvéite avec risque de perte de l'oeil... Plus de 600 euros
Une plaie ouverte au jarret jusqu'à l'os... Plus de 2000 euros
Une suspicion de cushing avec une dégradation importante de l'état... Une batterie d'examens en clinique pour 300 euros
Un cheval manifestant visiblement un inconfort gastrique... 500 euros de gastroscopie et un traitement au gastrogard à 50 euros la seringue.
Et j'en ai pas mal d'autres...
En fait, il y a tous les imprévus, vétérinaires ou pas, que l'on peut avoir avec un être vivant.
Et le prévisible : le foin, la bouffe et/ou la pension, le suivi véto basique, le maréchal, le dentiste, l'ostéo (même mes retraités y ont droit, il n'y a pas que les chevaux que l'on monte qui peuvent être de traviole)...
C'est bien gentil de vouloir un poney, mais les grandes personnes ont des charges dont les enfants ne soupçonnent même pas l'existence.
On se fiche bien de l'âge ou des galops. Ma première fille était propriétaire d'une ponette de 15 ans et d'une pouliche de 6 mois à l'âge de 9 ans. La dernière a eu son premier poney cet été, elle avait 5 ans et demi. Mais, étant moi-même propriétaire, je savais où j'allais : nous avons 11 chevaux à la maison en comptant ceux des filles. C'est financièrement qu'il faut que cela puisse suivre derrière : pour l'entretien du poney et pour l'encadrement de l'enfant. Et que les parents consentent au sacrifice.
Je pense que s'il est tout à fait envisageable d'en parler avec vos parents, vous avez également l'âge de comprendre que ce type d'achat a un impact sur l'ensemble de la famille. Ce qui part dans le poste "poney" de l'enfant est perdu pour d'autres postes de dépense. On ne peut exiger de ses parents qu'ils sacrifient une part du budget avec les risques financiers que cela peut éventuellement engendrer. S'ils le peuvent, tant mieux. Si ce n'est pas le cas, il faudra bien vous résoudre à l'accepter.
Mais, gardez-vous des visions naïves sur le coût supposé dérisoire d'entretien d'un cheval. Plutôt que de faire ce que j'appelle des "faux budgets" (une comptabilité complètement irréaliste et utopiste du coût d'un cheval), envoyez-les discuter avec les gérants du club. Qu'ils sont brieffés par des gens qui savent de quoi ils parlent. Afin de prendre leur décision en toute connaissance de cause.