Des fraudeurs et des profiteurs, il y en a partout. Il faut juste éviter d'en faire des références quand on parle des chômeurs.
De mon côté, je connais aussi des personnes qui sortent de l'emploi dans des états physiques et/ou psychologiques dramatiques à cause d'employeurs sans scrupule, harceleurs et inhumains. En général on les repère vite ces patrons là, il y a un turn over de fou dans leur boite, mais ils s'en foutent, un employé de perdu 10 de retrouvés vu le nombre de chômeurs... Ce n'est pas une référence non plus, ni pour qualifier un employeur, ni un chômeur mais c'est aussi le genre de situations rencontrées couramment.
Ces ex-employés là, quand ils se retrouvent au chômage, et surtout quand ils ont la chance d'avoir des indemnités (car l'employeur en général pousse à la démission et refuse de signer une rupture conventionnelle donc aucune ouverture de droit pour l'esclave !) il me semble tout à fait normal qu'ils commencent par "prendre des vacances" quelques temps avant de se remettre au boulot, .... En encore faut-il que le niveau des indemnités touchées le leur permette.
Bref, encore une fois, si on pouvait éviter les généralités à partir de cas précis, ce serait bien. Parce que des profils de chômeurs, il y a en suffisamment pour accepter que non, ce n'est pas une situation facile et la majorité des gens dans cette situation le vivent mal et se retrouvent dans des situations financières insupportables.
Tout le monde n'a pas les capacités de travailler en restauration, en vente, en bureau, en grande distribution, en agriculture, etc... Même sur des emplois peu qualifiés. On peut aussi préférer renoncer à un type d'emploi plutôt que d'y sacrifier sa santé. Personnellement, je ne trouve pas cela incompréhensible.
Dans ma vie je crois que j'ai testé quasi tous les statuts d'emploi existants, et aussi un bon panel d'employeurs et quelques métiers très différents les uns des autres. Dans certaines boites, j'ai vu des employés en CID terrorisés qui marchaient aux médocs pour tenir et cherchaient à changer d'emploi dans le plus grand secret par peur des représailles. Quand on m'a proposé un CDI à la fin de mon CDD dans une boite de ce genre, j'ai refusé tout net et je suis repartie à pole emploi. J'ai préféré me mettre à nouveau dans la galère et repartir chercher un job ailleurs que de garder ce boulot où j'avais pourtant pu négocier mon salaire. Mais passer le reste de ma vie comme esclave terrorisée sous médoc, non merci. Et je n'estime pas avoir profité du système. En l'occurrence pour moi, celui qui profitait du système c'est le tyran qui tenait la boite en broyant de l'humain sans scrupule.
Je crois qu'on a largement digressé