Une nouvelle façon de travailler son cheval ?

Comme beaucoup d'intervenantes ci-dessus, je n'ai pas attendu le confinement pour m'interroger sur les conditions de vie et de travail de mon cheval.
Mon activité professionnelle me laisse de toute façon peu de temps, confinée ou pas.

Côté positif : je pense qu'un jour je gérerai seule mon cheval (hors pension). Je l'avais déjà fait quelques mois pendant une de ses convalescences, et là je l'ai pris chez moi pour le confinement. Ce n'est pas encore le bon moment (pas mal de déplacements pros et objectifs de concours), mais j'y viendrai. J'étais dans le même état d'esprit avant de devenir propriétaire. Je n'avais jamais été impatiente, je savais que ça se ferait et j'accumulais toutes les connaissances / compétences possibles en attendant.

Côté négatif : infiltrations et mesotherapie en janvier suivi de presque 3 mois de rééducation progressive dans l'objectif que sa musculature compense ses sacros-illiaques. Une locomotion quasiment revenue à la normale, dos qui se remplume, assouplissements qui passent de mieux en mieux... 3 mois de boulot, pas à pas, foutus en l'air en 3 semaines.
Comme d'hab, en quelques semaines il a fondu, retour à la case départ. Y a des jours où j'ai juste envie de jeter l'éponge et d'aller faire du tricot (sous réserve que ce ne soit pas trop dangereux en période de confinement évidemment).

En tout cas je suis heureuse de lire vos réponses : vous n'avez pas attendu le confinement pour penser aux conditions de vie et de travail de kiki. Et ça, bravo.

Mais visiblement ce n'est pas le cas de tout le monde, puisque beaucoup d'articles sortes.

J'ai mes juments à la maison. Du coup, nous non plus on ne change pas grand chose. Bon le "travail" est arrêté donc moi ça me permet de reprendre le sport. Ça me permet de refaire des clôtures, de suivre les cours de Sophie Daveau. Mais globalement a part savoir ce que je dois travailler sur moi, on continue dans la même lancée

tartine88 Je pense que beaucoup d'articles sortent car tout d'un coup, on ne peut plus voir Pompon donc on cherche toutes les excuses possibles pour y aller : "ah mais moi ma pension s'occupe pas des sorties ou de l'alimentation", "ah mais moi j'ai pas confiance en ma pension" etc etc...

Oui mais en temps normal, Pompon est quand même au box 23h/24, quand bien même tu viens le sortir 1h... Donc franchement entre 23h/24 et 24h/24... Pompon verra-t-il vraiment la différence ? Ses conditions de vie sont déjà pourries à la base... Alors je veux bien que dans certaines régions ce soit sûrement compliqué mais bon...

Bref, je ne suis pas sûre que beaucoup de propriétaires se remettent en question, et encore moins sûre qu'ils vont tous remettre en cause les pensions 100% box à la sortie du confinement...

Moi, il n'a absolument PAS besoin de moi et c'est très bien comme ça ! Il est au pré, avec 3 copains, foin à volonté, ration. Après, c'est un poulain assez proche de l'homme et qui aime l'attention donc, il va quémander des grattouilles au gérant quand il vient dans le pré. Mais bon, il survivra même s'il n'en a pas...

flakiss j'en doute aussi malheureusement.
Peut-être que certains le feront, pas forcément pour le bien-être du cheval, mais pour la praticité qu'il soit dehors plutôt qu'enfermé si par la force des choses ils ne peuvent pas venir.

Les deux posts que j'ai vu passer sur un groupe FB sur le concours complet, qui ont lancé le débat de la vie en box, ont été supprimés car les débats ont été trop houleux. C'est encore compliqué, surtout dans le milieu du cheval de sport...

Moi j'étais en sciatique depuis fin janvier. Je profite du confinement pour faire un peu de renforcement musculaire et me remettre en condition pour remonter. Car ça me fera 3 mois de rien minimum si on sort fin avril.

Entre février et mi-mars mon cheval a été monté 1 fois par semaine max par ma prof. Ca ne sera pas notre première interruption longue (entre vacances, et soucis de santé) ... on prendra notre temps pour refaire les muscles et le cardio mais rien n'est perdu. En plus il est au pré donc il continue de bouger un minimum.