0 j'aime
Cheval et enfant : temps et finance
Posté le 23/04/2020 à 20h26
quavale
Posté le 23/04/2020 à 20h26
J'avais déjà ma jument quand j'ai eu mon premier enfant, la première année c'était cheval une fois par semaine, elle était au pré le reste du temps et une copine la sortait de temps en temps. L'avantage c'est que ses frais étaient déjà budgetises, pour les frais du bébé j'ai gratté sur le reste. Le jour cheval était fixé avec mon mari qui gardait bébé ce soir là, du coup pas vraiment le choix pour la météo. La deuxième année j'ai repris les concours, petit niveau et sans prétention de résultats, avec deux voir trois séances par semaine, cours de temps en temps. Mais je faisais appel aux grands mères pour la journée de concours et franchement j etais crevée le dimanche soir pour re attaquer la semaine de boulot.
Progressivement j ai essayé de prendre des cours plus régulièrement mais la pension étant loin de chez moi je partais pour la demie journée sur un week-end c'est galère pour la vie de famille, y aller en semaine après le boulot était beaucoup plus facile pour tout le monde.
Là j'attends mon deuxième enfant, des problèmes de santé chez ma bête m'ont forcée à mettre ma jument en retraite, mon aîné à quatre ans, beaucoup plus mobile et intéressé par le cheval et aussi content d'aller dormir chez mamie ou les cousins. J'ai prévu d'acheter un poulain au sevrage dans un an, pour avoir du temps pour mes deux enfants et gérer ma vieille et mon jeune tranquillement dans une pension moins chère. J'espère ne pas m'être trop plantée dans mes prévisions mais je refuse de vivre sans cheval et si je ne m'en sors pas j'ai un petit fond pour faire appel à un pro pour le poulain. Je continuerai à prendre des cours quand ce sera possible à peu près tous les quinze jours au club, avec un cheval des écuries et je pense aussi y emmener mon jeune pendant les vacances pour bosser le plus tôt possible avec les monos, même si ce n'est que pour superviser les manipulations.
Mais c'est sûr que pendant quelques années il faut ménager sa famille, la patience du conjoint, avoir une super nounou et des mamies disponibles, en acceptant de ne pas vivre sa passion à fond.