myria123
• où se déroulé la fête = où se déroulait la fête
• quand il repenser à ce qui l’avait mis = quand il repensait à ce qui l’avait mis
• puis il y avait foule autour du bûché = bûcher (et tu as une répétition proche sur « foule »)
• qui, l’avait dépouillé ? = on évite de détacher le sujet (qui) de son groupe verbal (avait dépouillé)
• Le plan un peu près inratable = à peu près
• Cependant, leur coup fait, et déambulant tranquillement dans les rues adjacentes à la fête. Ils retrouvèrent = tu t’es trompée de ponctuation : c’est la même phrase, il ne faut donc pas utiliser un point mais une virgule (sinon, ta première phrase n’a pas de verbe conjugué et pour le coup, ça laisse vraiment le sentiment qu’il en manque un bout)
• ce que vous m’avait volé = vous m’avez
• Si vous ne voulait pas que la soirée = vous ne voulez pas
• Lui, et ses deux comparses, bien que surpris, l’avaient toisé = comme tu mentionnes que les personnages sont surpris, je suppose que tu fais allusion à ton narrateur (qui me semble être un voleur) et à ses complices… mais en théorie, le « Lui » se rattacherait au dernier personnage actif, et donc à l’homme qui vient de parler.
• avait dut être taillé = avait dû
• d’où s’échapper ses longs cheveux = s’échappaient
• ses longs cheveux blonds coiffé = coiffés
• Froid = Froids (ce sont les yeux, le sujet, c’est donc un pluriel)
• Transperçant comme des flèches, les trois hommes = on ne sépare pas un verbe et son complément direct, il faut donc retirer la virgule pour que les « trois hommes » restent liés au regard « transperçant »
• - Désolé mec = les tirets pour les dialogues sont, par convention, des tirets cadratins (—) et non des tirets normaux (-)
• qu’une dague s’était planter dans son torse = plantée
• et planté la dague = planter (deux répétitions proches du groupe dague / planter)
• Lui, avait pris ses jambes à son cou = on évite de séparer le sujet et son groupe verbal, sauf pour ajouter un complément, donc pas de virgule ici
• Ce guidant aux bruits = Se
• où le bûché avait pratiquement = bûcher
• Soulager de voir autant de monde = Soulagé
• de voir autant de monde. Il ralentit = c’est la même phrase, il faut une virgule et non un point
• très bien dessinées et détaillé = détaillées
• des fils d’argent pure = pur (argent est masculin)
• Il s’y connaissait en orfèvre = un orfèvre c’est un artisan qui travaille sur des bijoux ; si ton voleur s’y connaît dans l’art de faire des bijoux, il s’y connaît en « orfèvrerie »
• Tout ce qu’il fallait qu’il fasse maintenant, c’était d’attendre le lendemain pour refourguer le collier à l’un de ces contacts = pourquoi cette phrase est au passé, tout le reste est au présent ? En plus, si j’étais à ta place, j’allègerais un peu cette phrase en supprimant un « qu’il » : « Tout ce qu’il doit faire maintenant, c’est… »
• Il remet le collier dans sa poche, et tapote = c’est très anglophone, de coller une virgule avant le « et »… En théorie, on évite, sauf pour casser une phrase trop longue ou pour insérer un complément.
• Les cris des fêtards qui se compte par centaines = s’il y en a des centaines, c’est un pluriel, donc « comptent »
• du gigantesque buché = bûcher
• le rende nerveux = le sujet, c’est les cris + le bruit de pétard combiné au crépitement, donc un pluriel, ça donne « rendent »
• Une violente bourrasque, vint soudain alimenter le feu = on évite de séparer le sujet et son groupe verbal, pas de virgule ici
• La foule est captivé par le buché = captivée (et toujours « bûcher » à la place de « bûché »)
• dont les rafales d’un vent = que les rafales d’un vent
• n’arrête pas d’alimenter = le sujet, c’est rafales, donc un pluriel, donc « n’arrêtent »
• Lui, tremble. = on évite de séparer le sujet et son groupe verbal, pas de virgule ici (ou alors il faut écrire « Lui, il tremble »)
• - Hurg… = pas nécessaire
En quelques mots, sur la forme, tu as effectivement de gros problèmes sur la conjugaison (beaucoup de tes verbes sont mal conjugués), mais aussi sur la ponctuation (des virgules sont mal placées, des virgules sont transformées en point). C’est très important que tu t’améliores sur cet aspect-là, en t’aidant de correcteurs orthographiques et en t’entraînant, car comme je te le disais, tes futurs lecteurs y seront très sensibles : non seulement un texte avec autant de fautes donne immédiatement une impression négative, mais certaines fautes peuvent soit changer le sens de ta phrase, soit casser son rythme, et donc rendre la lecture plus laborieuse.
Je suis un peu surprise de ton choix d’un texte au présent, mais si tu as vraiment du mal avec la conjugaison, c’est peut-être mieux : j’ai l’impression que ça se fait de plus en plus.
Sur le fond, je m’interroge un peu sur l’endroit où tu as mis ton curseur sur la chronologie : est-ce que tu ne devrais pas commencer par l’agression des voleurs, au lieu de nous montrer un type (anonyme de bout en bout, on n’aura même pas son nom) qui court et de nous offrir un flashback ?
Je suis aussi un peu déconcertée par les réactions de ton voleur. Il cherche désespérément une « cachette » au départ, mais finalement, il se plante tout simplement dans la foule : ce n’est absolument pas une « cachette » et je ne suis pas surprise que son poursuivant le retrouve en cinq minutes. La mort de ses complices le laisse clairement de glace, je ne ressens pas de véritables regrets, ni de surprise, ni même de peur de sa part : une fois qu’il est au milieu des gens, ça se limite à « ça va me faire plein d’argent, dommage que mes deux potes soient morts », alors que l’agression a été inattendue, soudaine et très violente. Je ne pense pas que ce soit si courant que ça que les gens détroussés viennent réclamer vengeance face à des bandits armés et les dégomment à l’arme blanche.
Le tueur a l’air plutôt intéressant et tu as réussi à attirer l’attention sur le collier, on suppose assez facilement qu’il sera important pour la suite. En quelques mots, je dirais que si tu corriges les maladresses sur le fond, les idées sont plutôt bonnes et donnent envie d’en savoir plus, ce qui est le boulot de tout bon prologue ^^
En ce qui concerne le fait de placer un pavé en tant que jeune auteur, n’oublie pas que Paolini a été édité par
ses parents Comme je l’avais expliqué à Tikva, beaucoup de petites maisons cherchent à avoir des livres avec une tranche inférieure à 3 cm pour les passer en format lettres (moins cher que le format colis) et avec 200 000 mots, ce serait impossible.
Cela étant dit, certaines grosses maisons comme Bragelonne affectionnent les pavés, donc rien ne t’empêche de tenter ta chance… mais je pense très sincèrement que tes chances de le placer tel quel sont faibles, alors que les chances qu’on te demande de le découper sont très grosses ^^