Les études scientifiques pourraient être menées par n'importe-qui tant que leur démarche est complète et claire afin que le protocole soit évalué ensuite par les pairs suite à publication pour dire si oui ou non le résultat a une chance d'avoir un sens.
Selon le nombre de variables contrôlées (le plus le mieux, et pour savoir lesquelles sont indispensables il faut lire d'autres publications scientifiques dans des sujets connexes ou similaires), la solidité du protocole qui peut produire des preuves plus ou moins fortes ou faibles, la taille et la répartition de l'échantillon, et la qualité des statistiques faites dessus...
C'est énormément de travail, et si peu de gens ont sorti et évalué sur des protocoles sur ce genre de sujets c'est parce qu'il faut AUSSI les financer. Un protocole existe qui serait capable de vérifier si un medium dit vrai (sachant qu'il peut ne pas avoir réponse à tout aussi, on ne demande à nul d'être infaillible) entre les mains des scientifiques zététiciens et prévoir les écueils d'interprétation possible. Il ne dit pas si quelqu'un ment ou est un charlatan, mais il peut dire si quelqu'un apporte des preuves de ses capacités. Beaucoup de gens s'illusionnent eux-mêmes parmi ceux qui ont tenté de répondre à des protocoles sérieux pour tenter d'attester des affirmations qui pourraient paraître plus ou moins farfelues. (ce n'est pas péjoratif, hein ! au contraire ça peut totalement servir des disciplines dont on ne sait juste pas encore pourquoi ou comment elles fonctionnes, donc d'abord on s'assure de l'effet : est-ce que ça fonctionne ; puis du comment)
C'est un sujet sérieux qui mériterait d'être investigué, pour sûr, mais avec quels moyens... et entouré de gens dont c'est le travail pour ne pas croire démontrer un truc alors qu'on a rien ou des preuves très faibles parce que "la MéThOdE sCiEnTifiQue c'EsT uN tRuC quI sErt à RiEn", ce qui est très à la mode en ce moment

(mais de démontre que dalle)
La taille de l'échantillon de participants dépend non pas d'un calcul mais de ce qui est nécessaire vis-à-vis du sujet et de la façon d'investiguer, là encore, il faut uniquement s'appuyer sur une littérature venant de disciplines transversales (pas tout en éthologie forcément, etc), c'est pas forcément un truc à débattre à l'avance tant qu'on a pas 20/30 études à citer pour le dire arbitrairement.
Attention au rapport au temps aussi : un cheval peut toujours avoir eu une blessure et si c'est la seule de sa vie, il n'est pas garantit qu'il n'en ait pas un souvenir aussi vivace que si c'était l'année passée. Même avec des vétérinaires, la douleur est un sujet glissant : est-on sûr d'avoir trouvé le point de départ de la douleur ? Qui financerait de passer tous ces chevaux au scanner ou à l'IRM pour vérifier toute zone inflammatoire douteuse systématiquement ? (les vétos voient...Ce qui est plus ou moins évident, or, c'est parfois une compensation devenue problématique qui saute aux yeux, pas la douleur première qui est pourtant là).
Quoiqu'il arrive, on ne décide jamais de rien sans avoir fait sa revue de littérature AVANT, c'est plutôt elle qui va vous aiguiller en plus des idées de "pensées naïves" comme ce brain storming, qui ne valent pas grand-chose si ça ne s'appuie sur rien de préexistant. Et la revue de littérature ça prend beaucoup de temps (des mois, a minima, jusqu'à 2 ans ou plus, si vous manquez de connaissances sur la démarche)