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Cheval parti à l’abattoir à notre insu
Posté le 05/06/2020 à 10h10
bloonda et divin non, un cheval impropre à la consommation, si c'est pour des raisons médicamenteuse, est aussi écarté de la conso animale : il part à l'équarissage.
C'est le cas de mon cheval, il n'est pas écarté volontairement de la boucherie mais il a eu du phénylbutazone sur prescription véto et, a priori, le véto a renseigné directement l'IFCE. Rien dans son carnet pour autant.
Le problème peut être que l'abattoir se retourne contre le vendeur pour les frais d'équarrisage.
source IFCE :"Cas n° 4 : administration de médicaments vétérinaires rendant définitivement impropres les viandes à la consommation humaine.
Dans ce cas de figure, le vétérinaire doit apposer sa signature du fait de la prescription et/ou de l’administration de tels médicaments, en plus de son nom et de la date, dans la partie II du feuillet. La signature du propriétaire ou du détenteur le représentant peut également être apposée.
Il suffit d’un seul traitement, rendant les viandes impropres à la consommation humaine administré au cours de la vie de l’équidé, pour l’écarter définitivement de la filière d’abattage. À noter que dès lors qu’il est écarté de la consommation humaine, il est de fait écarté de la consommation animale."
Pour la pauvre propriétaire de la jument, il faut d'abord voir avec l'éleveur pour un dédommagement. Ensuite, elle voit si elle veut mettre fin à leur collaboration et selon quelle modalités. Puis si pas possible, voir avec un avocat (sachant que pécuniairement, son préjudice sera sans doute peu élevé pour la justice : poulinière retraitée = prix boucherie max...).