kally
Je travaille aussi en grande distribution (dans un super-) et je plussoie tes propos. Quand les gens le portent pas/sur le menton, nos vigiles interviennent (mais que quand c'est au niveau de la ligne de caisse évidemment, ils ne sont pas postés ailleurs) mais le nombre de personnes qui le portent sous le nez…
Après, je ne déresponsabiliserais pas les employé.es non plus. J'y bosse depuis fin septembre. Lorsque je suis arrivée le premier jour pour signer mon contrat, on était 5/6 dans un bureau exigu, la manager avait le masque posé sur le bureau. Dimanche encore, ça comptait les chèques/bon de réduction/etc les un.es à côté des autres, masque sous le menton. Il y en avait même un qui a fréquenté de
très près une potentiel cas covid (on attend les résultats du test) qui rigolait à dix centimètres du visage d'une collègue, les deux sans masque. Alors, certes, la collègue ne sait pas pour la relation des deux mais iels savent toustes qu'une de leur collègue qui portait pas toujours bien son masque quand elleux ne le portaient pas toujours bien non plus est absente parce qu'elle est malade et qu'elle ne sait toujours pas de quoi.
Mais aussi, je ne déresponsabiliserais encore moins le gouvernement et son copinage avec le medef, le lobbying de chasse (de beaux clusters ça encore) et son intérêt porté davantage aux musulman.es qu'à la gestion de la crise. Imposer le télétravail à toustes celleux qui le peuvent était pourtant quelque chose de si simple et logique à faire.
Personnellement, ça ne change pas grand chose à ma vie. Mes cours étaient déjà en distanciel parce que mon département de linguistique avait pris la décision
responsable de fermer les locaux dès le début du semestre car non-adapté au respect des mesures de distanciation sociale et les autres heures qui dépendaient d'autres départements étaient en présentiel alterné que je séchais (puisque je pouvais pas y aller). Mon université avait d'ailleurs pris la décision d'être en 50% de présence dès le début du semestre, avant que Vidal (j'crois c'est toujours elle) ne l'impose.
Je continuerai d'aller au travail avec mon petit masque sur le nez même dans la salle de pause et les couloirs des employé.es. Et je sacrifierai encore les balades en forêt avec ma chienne qui ne contaminaient personne. C'était ma seule activité hors de chez moi.