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Les chevaux : 1 marché a la dérive ?
Posté le 07/02/2021 à 15h43
vaste sujet , avec déjà pas mal d'éléments de réponses évoqués , je pense que le marché du cheval de loisirs est large , mais effectivement là où le bât blesse c'est souvent sur le prix : je ne sais plus qui l'a écrit au-dessus , mais oui élever bien un cheval de loisirs , coûte aussi cher qu'un cheval de sport ! Donc à part le vendre au sevrage ou avant 18 mois , l'éleveur retombe rarement sur ses pieds , encore moins s'il s'agit de le vendre prêt à travailler à 4 ans , puisque la clientèle de loisirs tourne sur un budget d'environ 3000 e grand max ...
La concurrence déjà citée des réformés trotteurs , considérés comme de "parfaits chevaux de loisirs " , sic , qu'on peut acheter pour une bouchée de pain , voire se faire donner , la foule de chevaux cocktails de prés qui fleurissent dans les prés des maquignons provinciaux , ne coûtent rien à élever car sans soins , ne coûtent rien à travailler car placés dans les clubs , (dont c'est parfois une grosse partie du chiffre d'affaire du moniteur à travers la commission de vente ) , sans oublier les chevaux vendus dans l'urgence par des " éleveurs " ponctuels de chevaux de loisirs essorés au bout de 3 ans d'investissement .Bref , des chevaux de loisirs , il y en a à la pelle , partout , à tous les prix , surtout pas chers , mais si on veut rentrer dans un certain nombre de critères : visite d'achat convenable , modèle sérieux , origines un minimum connues et référentes , caractère et éducation pratiques , sans parler en plus de robe particulière ou de race particulière , il faut un budget en adéquation .