totox mais faire attention à son alimentation et les TCA ça n'a rien à voir. C'est comme comparer un coup de blues à une dépression majeure. Entre le choix/le passager et la pathologie il y a un monde.
D'ailleurs les hommes sont tout autant touché par les autres troubles psychiques mais ont un taux de mortalité plus élevée et une prise en charge plus tardive. Le coupable de cette situation a été pointé il y a un moment : on n'encourage pas les hommes à exprimer leur mal-être et donc à aller chercher de l'aide. Les conséquences sont pourtant bien trop graves, on pourrait sauver des vies. La journée internationale de l'homme a d'ailleurs été transformée en journée internationale de la santé mentale masculine pour sensibiliser à ce sujet... Et ce sont les féministes qui le portent en majorité

Quant à la rigueur des femmes sur leur apparence (poids, épilation...) ça fait quand même un moment qu'elle est étudiée, chiffrée, comparée avec les chiffres des hommes, dans le cas des personnes cisgenres. Et assez équivoque...
Fermer les yeux sur les quantités astronomiques d'études faites sur le genre, par des professionnels, c'est accepter de se construire une image du monde qui ne sera basée sur notre entourage... Donc des gens qui, c'est la sociologie qui le dit, sont souvent issus des mêmes classes sociales que nous, avec un niveau d'études équivalents, souvent de la même couleur de peau. À quelques exceptions près (les réels transfuges de classes et les quelques potes qu'on a tous), on a tous tendance à se tourner vers des gens avec qui on a des points communs. À partir de là, notre vision est nécessairement faussée. C'est pas grave, rares sont les passionnés de sociologie qui ont un autel à la gloire de Bourdieu chez eux (perso, j'en fais pas partie), donc on est tous plus ou moins logés à la même enseigne.
Personnellement je vis avec une personne non-binaire et je suis bi. On n'est pas un couple cis hétéro strict, la plupart de nos amis ne sont pas non plus cis / hétéro / exclusif (y'en a quand même, on n'en veut pas aux hétérosexuels, y'en a des biens). Même les potes de lycée que j'ai pas revu depuis 10 ans sont souvent hors du cadre "couple monogame entre personnes cisgenre et hétérosexuelles". Même quand iels sont en couple hétéro, iels sont queer ou des allié.es.
Si je me base sur ma seule expérience, je pourrai croire que c'est la norme, les couples qui ne sont pas à 100% constitué d'un homme et une femme cisgenres, héteros et exclusif. Ça ne l'est pas. La majorité des couples sont cis et hétérosexuels.
Ce n'est ni bien, ni mal, c'est juste comme ça. Et de là on peut observer, via des études, des différences souvent énormes entre les hommes et les femmes, dont les causes sont plus qu'étudiées à leur tour. En premières lignes arrivent l'éducation et les constructions sociales... Les tentatives d'explications par la seule neurologie ou hormonologie ne sont pas suffisantes. Dans le cas de la neuro, le cerveau étant plastique, la plus grande méta-analyse à ce jours a seulement mis en évidence qu'il n'y avait aucune différence entre un cerveau d'homme ou de femme à part l'acquis.