Alors avant toute chose je n'ai aucune diplôme pro niveau équin.
J'ai essayer de me former avec l'animateur poney, mais déjà j'ai pas la niaque, je suis tres introvertie et surtout j'ai pas adhéré à la pédagogie Jardy.
j'ai atterris dans les chevaux parce que j'ai fait un service civique en equitherapie.
J'ai adoré ce poste.
On avait toute la partie entretien structure et chevaux.
Et le reste c'était les séances. Gros travail sur table pour préparer les fiches peda, contre-rendu des élèves pour les axes de progression.
Installer le matos, on matérialisais beaucoup les exercices.
Suivis des séances.
C'était pas tous les jours facile, on est confronté à des gens qui ont des lourd soucis quand même. Des gens qui ne connaissent que leurs quotidiens d'IME et des familles qui vivent que pour LEUR enfants.
C'est très enrichissant et intéressant.
Quand on avait le temps on pouvait monter les chevaux. C'était plus dans une optique de formation, mes collègues avait un galop 0/1.
J'étais galop 5 à ce moment là donc je me retrouvais souvent sur le jeune histoire qu'il voit un peu autre chose. Il s'épanouissait pas du tout dans sa fonction malheureusement.
On a été initiés au longue renes aussi, à la belle saison ils attelaient les chevaux.
Je ne suis pas resté jusqu'au bout a cause de déconvenues comme mes 2 autres collègues. Mais si on enlève tous ca, c'est une super expérience pro.
Comme je gagnais que 600? et que j'avais un cheval à charge j'ai commencé à bosser pour une dame qui avait ses chevaux chez elle.
C'était paddock et entretien des écuries, soins quand elle s'absentait.
J'y suis resté bien 2 ans. Elle voulait que je me mette en A-E mais j'ai pas osé passé le cap.
Mon ancienne coach m'as permis de rentrer dans une écurie axé compétition avec mon cheval.
Le deal c'était que je mette le foin les samedi/dimanche aux 60 chevaux et en échange j'avais une réduction de pension.
Petit à petit j'ai commencé à mettre les chevaux du gérant au paddock, il m'as refiler un poney rétif a monter.
J'ai commencé à remplacer la palefreniere sur ses jours de congés.
On avait 2 blocs d'écuries indépendant et le gérant m'as proposé de faire des mâtinés pour le décharger.
La palfreniere a démissionné, elle était convaincu que j'allais être embauché et ils ont pris une autre nana.
Le truc c'est qu'elle s'en sortait pas du tout avec toutes les taches à faire + le temps de s'acclimater aux lieux.
Ils m'ont demander d'être en double poste pour l'aider. Au final il l'ont pas garder donc j'ai été embauché en CDD pour faire relais avec celle qui devait reprendre derrière aka fille du patron!
Le truc c'est que le poste est très lourd pour une personne et trop simple pour 2, donc rapidement ils m'ont gardé de façon à ce qu'on s'occupe à 2 des écuries le matin et l'aprem j'étais en autonomie pendant qu'elle montait les chevaux de clients.
C'était la routine du coup, sortie au paddock/marcheur, paille, foin, bouffe, balais.
De temps en temps il me refilait des chevaux qu'il achetait rien, on les remettait en état et revente +++
Bon évidemment moi j'avais les axé loisirs. Ca m'as jamais dérangé. C'était très cool, j'ai beaucoup aimé avoir plusieurs chevaux au travail.
J'en ai préparé quelques-uns pour qu'il soit tout beau les jours de leur visite.
Puis petit à petit les clients te confient leurs chevaux. C'était beaucoup de soin, de rééducation, qlquns des sorties d'entretien. J'avais une belle team tendinite à un moment !
C'était extrêmement formateur. Déjà sur les points du métier, mais j'ai aussi énormément appris niveau soins et surtout équitation.
C'est tous bête mais côtoyer que des pros h24 et 7/7 bah on apprend un tas de truc !
Mon poste a pris fin l'année dernière en plein confinement après avoir enchaîner les CDD x fois, on m'as proposé un CDI 20h.
Je faisais du 40h 7/7. Je m'en suis jamais plains. Ce rythme me convenait totalement et j'étais payer en conséquence.
J'ai pas apprécié d'être rétrogradé surtout après avoir bossé le confinement entier sans compter mes heures et me l'annoncer du jour au lendemain.
Suite à ca, bah situation compliqué hein avec le covid. J'ai fait un remplacement dans mes nouvelles écuries parce que comme elle sait d'où je viens elle c'est dit que je savais bien bossé.
Ca m'as tellement fait du bien de reprendre même juste un jour.
Je me suis pas leurré je savais qu'avec le covid je retrouverais pas forcément de poste dans les chevaux surtout que je ne suis pas diplômé au final j'ai monté les échelons en bouche à oreille.
Résultats j'ai retrouvé du boulot mais dans ma branche de base, je bosse en crèche.
Alors bon je vais pas mentir, j'ai vraiment une place de reve, avec une équipe dynamique. Mais ca me manque BEAUCOUP de plus avoir mon accueil d'henissement avec tous le bloc d'écurie, de me faire brûler la main parce que on réouvre les paddocks, les soins des vieux, d'avoir presque un piquet de chevaux a remettre correctement en route et les voir partir avec leurs futurs famille.
Je dis pas que j'y retournerais pas un jour.. on verra bien.
Par contre le comble, j'entend souvent dire que dans les chevaux on est sous payer. Je gagnais plus sur mon 35h d'écurie que sur mon 35h de crèche, je pleure tous les mois, mon ancien salaire me manque aussi!!!